Ossan Membre du Kagemusha
Age : 34 Niveau : 8 Nombre de messages : 560 Localisation : Dans l'trou du cul d'un éléphant... Date d'inscription : 07/03/2009
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| Sujet: Je me réveil... Mer 13 Jan - 17:46 | |
| Les nuages se divisaient enfin, laissant passer les rayons chaleureux du soleil, qui vinrent sécher mes joues pleines de sang. J’étais évanouis sur l’herbe de l’archipel, comme abasourdit par une émanation de puissance divine qui fut dure de supporter. J’avais acquis la rédemption dans mon cœur, il fallait maintenant la recevoir de mes actes. Je mis bien plusieurs heures à me réveiller. C’est ces fameux rayons qui m’illuminèrent les paupières, ce qui eut pour effet de réactiver mon cerveau. A cet instant, je sursauta et pris dans mes poumons une grande bouffer d’air frais, comme si je ne venais presque de me noyer. Je regardais mes bras, tremblant, puis mon pou qui était très lent, comme si j’étais en train de mourir. Mais c’était tout le contraire…je venais de ressusciter. En effet, sachant les risques d’apprentissage d’une telle technique, j’avais dû accepter d’affronter une autre fois la mort pour être plus puissant. Mon réveil était alors miracle, et le fais que j’arrivai à me lever, à tenir sur mes jambes, était quasiment fiction ! Pourtant, je le faisais, encourager par Suzu, mon louveteau, qui était fièrement rester à mes côtés durant ma mort temporaire. L’animal semblait fier de lui, son acte illustrant l’importance que j’avais pour lui me toucher, c’est d’ailleurs la première fois que je me rendais véritablement compte que cette boule de poile muni de dent avait mon sang. Nous étions lié par notre esprit, par nos sens et nos âmes. Cet homonculus était en quelque sorte la réincarnation de mon fils, que j’avais tué de mes mains…croyant qu’il était coupable. Je me remémorais souvent cette erreur de ma vie qui m’obligeait sans cesse à trouver apaisement. Je voulais être épanouie, et seul la mort pouvait m’offrir un tel sentiment. En fait, je pris conscience que le repos éternel m’attirait, et je l’attirais lui aussi. Nous étions…liés. Non pas comme tout homme qui dois un jour décédé…mais lié comme deux amis qui ont un destin similaire.
« En route Suzu… »
Je partais vers Kiri. J’étais à peu près à 15 kilomètre du village, sur un archipel qui était coupé du monde. Mon pas était au début lent, mais je repris très vite ma cadence habituelle, d’un pas quelques peu lourd et saccadé par le sable de la plage. Très vite je me retrouvais en face de cette mer avec qui j’avais partagé de nombreuse chose. A son bord, sur les rives du l’océan, ma lame perfora le cœur de mon fils. Yasurô, dis homme calme, était tout le contraire de la signification de son nom. Agité, parfois perturbé mais aussi puissant et imprévisible. Sa force résidait autrefois dans son cœur, qui l’avait poussé à trahir toute les convictions qui avait bâti sa vie…tout ça pour préserver une paix que nos descendant n’ont même pas sût protéger. Cet époque, ce monde auquel je n’appartenais pas, illustrait tout mon désir de revenir en arrière, car j’avais l’impression que mes efforts d’entant furent inutiles. La paix, les hommes la veulent, mais bien souvent ils sont lassés de cette vie démunie de souffrance et de compétition. Bine souvent, la guerre les attire pour ne nouvelle richesse, de nouvelle aventure ou une gloire digne des plus grands héros. Regardant cette étendue d’eau salée, je commençais doucement à me dire que l’humain ne serait jamais en paix avec lui-même. Tous les êtres de ce monde n’ont pas accès à l’épanouissement ultime, au nirvāṇa. En quelques mots, je pensais, comme une religion ancienne, que l’homme n’était point achevé et que la mort est l’évènement que finalise chaque individu. D’où l’expression achever quelqu’un…chose subit de nombreuse fois par ma personne, trop de fois même…
Je montais avec Suzu dans la barque, que j’avais prise soin d’emprunter sans autorisation à un pêcheur d’Oozora. Je ramais vers le large, en direction du village qu’on avait du mal à percevoir dans la pénombre de la brume. Seulement, durant cette croisière pittoresque, mon homonculus se mit à aboyer en direction de la cité. Son regard était rempli de haine, et non de peur. Sa colère et son angoisse étaient dirigées vers une source de chakra inconnue. Je ne pouvais encore rien voir, mais une fois la moitié du chemin traverser…j’aperçus de ma position un ciel rougeâtre, annonçant que le sang allait couler.
« Ce chakra… »
Subitement, mes rames se mirent à frotter l’eau de plus en plus vite. J’avais sentit, durant ma mort temporaire, que l’heure de « la » était enfin arriver… Je reconnaissais en ce mal qui s’abattait sur Kiri l’énergie maléfique du Datenshi. Quelques chose de terrible c’était produit, quelques chose qui allait rester gravé dans l’histoire comme étant l’évènement qui à changer la face du monde…mais cette nouvelle image du monde, sera-t-elle bonne ou mauvaise ? Les ninja d’Oozora, peu importe leur niveau, allait être les éléments décidant de ce qu’allait advenir cet époque troublante.
Fini | |
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Akio Juunin d'Oozora
Age : 31 Niveau : 6 Nombre de messages : 165 Date d'inscription : 08/01/2010
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| Sujet: Re: Je me réveil... Mer 13 Jan - 20:17 | |
| Technique apprise. +11 Exps | |
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