[ FlashBack ] Une étrange naissance

L'obscurité, le manteau de monsieur et madame nuit. Ce manteau noir refermant toute vision de la nature a tous les êtres vivants qui se trouvent sur cette partie cachée du globe. Le village de la feuille et le pays du feu tout entier se trouvait dans cette partie à ce moment-là. Dans la forêt de Konoha, près du village de la feuille, mais se trouvant dans l'un des villages civils du pays du feu, un homme plus âgé que quinze ans se trouvait nu, en plein milieu de la forêt, dormant comme un lièvre. Autour de lui, une fougère épaisse et insistante le bordait et le cri effrayant des hiboux le berçait. Il faisait tellement sombre que l'on pouvait même pas voir deux mètres devant soi, seul les pieds étaient visibles et encore on ne les distinguait pas bien. Mais qu'est-ce que cet homme pouvait bien faire ici à cette heure là ? Nu ? Dormant dans un milieu dangereux qu'était cette forêt de Konoha ? On aurait dit une créature plus qu'étrange. Il était nu certes, mais il se tenait dans une étrange position, du sang sortait de sa bouche et de ses yeux et il y avait une sorte de liquide gluant qui lui recouvrait le corps. Peut-être avait-il été victime de la barbarie de certain chasseurs qui jouent avec leur proie sans ensuite les manger. Peut-être avait-il une maladie incurable qui lui rongeait la peau. Ce phénomène était bien inquiétant. L'homme aux cheveux noirs qui dormait paisiblement en plein milieu de cette immense forêt sentait apparemment le danger l'approcher, il avait raison, c'était une meute de loup qui l'avait repéré. Ils s'étaient tous dispersés, formant un grand cercle autour du jeune homme en montrant leur crocs et en rugissant de temps en temps pour montrer leur hostilités. Le jeune se releva doucement en prenant énormément de précaution pour qu'ils ne se sentent pas agresser par un mouvement précipité.

« Dégagez sale clébard… »

Trop tard, ces paroles sortirent toutes seules de la bouche de l'homme nu. Ce cri effraya les loups qui se mirent en chasse et tentèrent de sauter à la gorge de l'homme. Celui-ci se battait avec acharnement contre ces créatures des ténèbres. De la main gauche, il se protégea la gorge et de la main droite avait saisit un bâton pour frapper les loups avec une force inouïe. Une fois les bêtes à peut près dispersés, il saisit un plus gros bâton à deux mains et frappa dans la gueule d'un des loups qui hurla avant de tomber sur le sol sans aucun bruit. Il l'avait tué ? Ce n'était pas possible, peut être l'avait-il assommé alors. Cela était déjà plus plausible. Ses longs cheveux tournaient au-dessus de sa tête alors que lui tournait en frappant avec force chacun des loups qui arriva. En masse, ils l'attaquèrent alors en masse. Un loup plus intelligent que les autres lâcha cet objectif qui était de lui attraper la gorge et fondit sur lui par derrière en lui attrapant l'épaule gauche en enfonçant ses grands crocs dans la peau et en grognant comme il savait si bien le faire. La douleur était énorme, toujours en se tenant la gorge, il bougeait de droite à gauche pour se débarrasser du loup, mais cela ne marchait pas. Pour une meilleure stabilité, il planta ses griffes dans le dos du garçon dont une étrange énergie commençait à s'emmagasiner en lui. Une énergie étrange que commençait à effrayer les loups. Ceux-ci reculèrent sauf les plus courageux qui continuaient d'attaquer. Un grand hurlement surgit du plus profond de l'âme du jeune homme, il plaça sa main sur la truffe du loup qui lui mordait l'épaule, une lumière blanche aveuglante en surgit et frappa de plein fouet le loup qui n'eut pas le temps d'hurler avant de retomber au sol. C'était un spectacle vraiment horrible, le loup n'avait plus de tête, du sang coulait par litre de ce qui lui restait et les autres loups devant un tel spectacle s'enfuirent sans demander leur reste. Face à cette soudaine montée de puissance et devant cet acte étrange, l'homme pris peur et se mit à courir en travers la forêt, sans savoir où aller exactement. Il ne le savait pas, mais pourtant il courrait, peut être croyait-il échapper à quelque chose. Mais maintenant que les loups s'étaient enfuis, il n'avait plus rien à craindre à part peut être de tomber dans un piège qui serait sa tombe. Comme de par hasard, quelques minutes après qu'il ait arrêté sa course, le grognement des nombreux loups se fit alors entendre de derrière lui. En se retournant brusquement, il vit avec stupeur que le nombre de loups avait doublé, que leur férocité avait également augmenté et que cette fois-ci, ils avaient adopté une stratégie de groupe. En sautant tous en même endroit au même moment, il ne pourrait pas les repousser, cela était impossible. C'est ce qu'il se passa, ils chargèrent tous en même temps alors que le jeune homme tentait de nouveau de s'enfuir. L'un lui attrapa l'épaule de nouveau et cela le colla brusquement au sol avec une douleur féroce. Une lumière blanche venant du ciel commençait à s'emmagasiner de nouveau à l'intérieur de son corps. Une douleur encore plus douloureuse s'agrippait à la tête du jeune homme qui hurlait en se tenant les tempes. Une sorte de prière était entrain de se réciter toute seule dans la mémoire du jeune homme.

« Koto no Kurushimi »

Une étrange lumière blanche, mais quelle était cette étrange lumière ? Quel était ce phonème ? Quoi qu'il en était, un bruit strident résonna à l'intérieur de la forêt enrageant encore plus les loups. Puis alors qu'ils se lancèrent pour l'assaut final, le chakra lumineux qui se trouvait dans le corps du jeune homme explosa en créant une explosion d'environ cinquante mètres de diamètre. Quand l'homme se réveilla, un homme étrange flottait dans les airs. Cet homme avait deux ailes blanches, comme celle des anges, il avait une couronne d'or et la peau très blanche. C'était donc bien un ange. Mais que faisait-il ici ? C'était lui qui avait provoqué une telle douleur dans la tête du jeune homme. L'ange se retourna, il avait un visage merveilleux, comme tous les anges, il se nommait Kind'aah. L'ange du Nord. Les deux hommes eurent une petite discussion, et pendant cette « discussion », le jeune appris que son nom était Otaa, Otaa Mibôo. Il devait se rendre au sud d'ici, près d'ici se trouvait Konoha, le village où il devait se rendre pour vivre sa vie. Kind'aah partit en lui déposant sur le front une main amicale dont se dégagea une étrange lumière blanche qui venait de transpercer son crâne. Juste après cela, Otaa se sentait tout léger, il savait parler correctement, il se souvenait de la manière dont il dansait, il savait que sa religion était basée sur la croyance des anges et qu'il se devait de devenir un shinobis de Konoha.

« Konoha ! »

Le jeune homme nommé Otaa, appartenant à la famille Mibôo originaire de Kaminari Gakure. Il avait été en conflit avec son père nommé Shindô Mibôo et avait quitté avec son jeune frère le clan Mibôo en direction d'un village qui pourrait lui apporter quelque chose de bénéfique pour lui. Il se souvenait de tout, mais pas à pas, le visage de l'homme qu'il venait de rencontrer devenait flou. Très bientôt, Otaa n'arrivait même plus à décrire la forme de son visage dans sa mémoire. C'était quoi ça encore ? Pourquoi ne pouvait-il pas revoir l'homme qui lui avait fait retrouver la mémoire ? Alors qu'il marchait, le Mibôo tentait de faire revenir en sa mémoire, le visage de l'ange qu'il avait vu il y avait de ça quelques minutes à peine. C'était une étrange coïncidence, mais peut importait, en relevant la tête, sans chercher d'avantage son objectif, il tomba nez à nez avec les grandes portes de bois du village de Konoha. C'était dut de rater ces portes, le symbole du village était inscrit en gros sur ces portes. Avec force, il se mit à hurler pour qu'on lui ouvre. Deux shinobis vinrent lui demander son nom puis ouvrirent la porte. En ouvrant, une femme aux cheveux blonds de son âge, peut être un peu plus se tenait droite. Elle se nommait Nora Siruis, Hokage de Konoha. Elle accepta qu'il devienne un membre de Konoha et lui donna l'adresse d'une demeure. Quand il entra dans cette demeure, il vit deux personnes, une femme et un homme qui l'attendaient apparemment. Ils l'appelèrent « fils ».

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