Métier Aéris Juugo

Le ciel devenait gris et turbulent. Les nuages se colèrent les uns avec les autres pour ne créer plus qu'une large couche menaçante. Plus aucun bruit venait de la nature. Les animaux et les végétaux s'étaient comme tus. Soudain une violente brise commença à se lever du nord du pays. Même mon gabarit ne pouvait y résister, la contrer. De plus, la température chuta de plusieurs degrès, mes mains se glacèrent et mes pieds se congelèrent. Pour ne pas rester dans de telles conditions climatiques, je devais absolument me trouver un petit d'abri qui me protégerait de la colère des Dieux. Tout en essayant de me bloquer pour ne pas me faire emporter par la tornade, j'apperçu au loin, en hauteur, une sorte de petite caverne creusé à même la montagne. Je me mis alors à escalader les parois glissantes de l'énorme rocher. Mon pied droit dérapa, je chuta de quelques mètres avant de me rattraper par le bout de mon index gauche. Ma marque maudite se déclencha ce qui me donna plus de force afin de pousser que sur un doigt. J'avais réussi à me stabilser et dix minutes après, la dernière paroie se dessina sous mon nez. L'entré de la grotte était juste devant moi. Ce n'était finalement qu'un minuscule enfoncement où un petit tas de pierre me servirait de banc.

Assis sur les cailloux, j'observais l'horizon. La pluie arriva par un déluge accompagné de bruit et de désordre. Ce temps me rappela de mauvais souvenir, des cauchemars réelles que j'avais vécu il y avait presque neuf ans. Cet horrible village et plus précisemment cette prison me rendaient encore malade. Oto no Kuni, était un lieu de déchéance et d'abomination. Tous les habitants de cet endroit sentaient le vice et la perversion. Mais je devais faire abstraction de toute ces malheureux critères de vie. En effet, à cette époque, je ne voyais que par une personne, Kimimaro. Cet homme était pour moi plus qu'un ami, un frère. Il était le seul à me canaliser et me contrôler de mes envies massacrantes. Notre rencontre se déroula non loin de mon village natal qui était si magnifique et si plaisant. Pourquoi fallait il se diriger vers cet être des plus mystique, un des sannins légendaires, Orochimaru. A partir de ce moment, j'étais comme transformé de l'interieur. Comme si deux personnalités me suffisaient pas, je n'avais pas le même comportement à la vue du sale serpent et de mon ami. Quand je me retrouvais avec Kimimaro, on pouvais discuter toute la journée des plus belles choses que la vie nous avait donné mais aussi des dangers potentiels qu'on arrêterait ensemble et ceux, jusqu'à que la mort nous séparerait. Par contre, en présence d'Orochimaru-sama, ma haine et ma colère se mélangeaient dans mon coeur. Pour lui je n'étais qu'une experience raté qu'il utilisé pour augmenté les capacités de ses fanatiques.

Alors que le dégoût m'envahissait, j'ai malencontreusement levé la main sur le maître d'Otogakure. Ceci m'envoya directement dans les affreuses prisons souterraines du Pays des Rizières. Je ne sortais que de mon enclos, entouré d'une vingtaine d'hommes de main, afin de me faire examiner dans les laboratoires du malheur. Des bocaux remplient d'organes et d'autres choses horribles étaient parsemés de part et d'autre de la salle. Au milieu, le trône de la mort restait fixé pour acceuillir les condamnés, mon trône. Des heures et des heures passés sur cette table d'opération afin de m'examiner, examiner ma marque maudite si particulière et si dangereuse. Mais quels étaient les projets qu'Orochimaru avait dans la tête? A ces moments là, je me considérais comme le point de départ, la génèse d'un mal et ceci était véridique lorqu'un matin, Mon meilleur ami, ma moitié m'annoça une tragique nouvelle. En effet, Kimimaro avait recu ma marque et possèdait des pouvoirs quasi-identiques de ma personne. Il m'expliqua que quatres autres ninjas d'Oto possèdaient cette même puissance et qu'ils devaient partir pour une mission des plus importantes. Kimimaro s'éloigna alors de moi jusqu'à ne plus avoir de nouvelles. Je ne sortais plus de mes quatres murs. Un boulet au pied, je désespérais de ne plus voir la lumière du jours. Je compris alors que le soit disant don que j'avais reçu lors de ma naissance n'était qu'une malédiction qui m'accompagnerait jusqu'a ma mort...

Juugo _ 8 Exps

Remarques - Première personne semble t'aller comme une chemise ^^. Quelques fautes d'ortographes surtout.