Là où tout n'est que beauté, luxe, calme et volupté...

[HS : J'ai un don pour les tires super philosophique moi. ^^ Désolé, ce n'est pas aussi long que je l'escomptait...Je m'ennuie]

De tout temps, l’homme a voulu domestiquer la nature.Il s’est construit quelques bateaux pour naviguer sur l’eau, mais son rêve le plus fou a toujours était de dompter les airs. Savoir flotter au milieu de ce vide, pourtant ce terme vide n’est pas celui requis, l’air est lui-même composé de matières, nous le savons tous. C’est d’ailleurs pour cela que l’on peut voler (si on peut voler bien sur), c’est qu’il y a de la matière pour s’appuyer. Enfin bref passons, nous ne sommes pas là pour faire des sciences. Le fait est que malgré son incapacité à dompter le ciel, l’homme a toujours continué de rêver, et il a crée ce qu’il faut pour pouvoir admirer le fruit d’un rêve de société. C’est dans ce but que Dosaku, jeune genin se rendait dans ce lieu si mythique, les bains… Il est vrai que le temps ne se prêtait pas forcément à cette activité, était ce la trop grande chaleur du soir ? Ou simplement la flemme général qui semblait avoir envahie tout le village ? Dosaku ne se préoccupait que peu de ces soucis, il vivait sa vie d’asociale et s’en accommodait bien.

Alors que les milles lumières de la nuit éclairaient le village d’une lumière bleuâtre, on pouvait distinguer au loin que lumière jaune. Des lumières caractéristiques de flambeaux, c’était ceux des bains. Le jeune garçon s’approchait de ce lieu ou la communion entre le corps, l’eau et le ciel se faisait planante… On ne saurait trouver meilleure drogue que ces bains, mis à part l’alcool et les femmes. Une fois devant la porte des bains, Dosaku entra et se dirigea vers le comptoir. Une jeune femme, qui devait être plutôt surprise de voir quelqu’un en ce lieu ce soir manda à notre jeune poison de la vie la question basique. Pouvait elle l’aider ? C’est à peine si il fit attention à ses paroles tant elle était exemple de banalité en ce monde. D’une voix posé et lassé, il déclara qu’il venait pour les bains mixtes. Il ne vit pas son regard, il ne savait pas ce qu’il dégageait. Eprouvait elle du désir ? De la haine ? De l’indignation ? Pensait elle qu’il était pervers ? Comme on le dit communément, il n’en avait strictement rien à faire. Il se contentait simplement de mander un service à une femme payée pour ça. Il la suivit alors jusqu’au vestiaire des bains, qu’elle reste ou qu’elle parte importait peu à l’homme. Il était là pour admirer le rêve de l’homme, et une femme banal ne viendrais pas gêner son but. Qu’elle soit voyeuse si elle voulait, peu lui importait. Dosaku retira dans un premier temps sa veste de voyage blanche. Sous cette tenue d’hiver il portait un simple haut blanc qui s’accordait avec son pantalon lui aussi couleur de neige. Il retira tout pour remplir son panier. Il montrait au monde son corps, ses courbes finement dessinées par sa vie de shinobi, son nindo gravé sur son bras droit : « On tue un homme, on est assassin. On tue des millions d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est Dieu. » Tel était le paradoxe de cet impie, il n’avait pas tué tous les hommes. Il ne pouvait croire qu’un être aussi censé qu’un Dieu ait crée une société où le meurtre existe. Si Dieu a crée l’homme à son image, alors il est tout bonnement imparfait, donc il n’existe pas, car Dieu est parfait. Un raisonnement totalement absurde et illogique, voilà le charme des impies. Nous ne sommes pas là pour tergiverser sur la non existence de Dieu et pour appuyer une démonstration prouvant par A plus B l’incohérence des thèses religieuses. Il est simplement temps deprendre un bain. C’est ce que s’apprêtait à faire Dosaku. Maintenant nu sous sa serviette qu’il avait enroulée autour de sa taille, il poussa la porte coulissante du vestiaire pour sortir. A peine avait il entrouvert le battant que la vapeur des bains chaud venait se frotter à son visage. Il sentait déjà le plaisir de l’eau qui avait fusionnée avec l’air… Il prit pleinement conscience de ce plaisir lorsqu’il ouvrit totalement la porte. Ce rêve que la société avait battit, l’eau parvenait à l’accomplir par la simple forme qu’elle prenait lorsqu’elle était chaude. Dosaku avança lentement vers le bord de la source, se frayant un chemin entre cette vapeur pleine d’allégresse. Une fois proche du bord, il fit glisser sa serviette sur le sol, mettant son corps à nue devant la nature. Allait il lui aussi s’envoler comme l’eau ? Allait il suivre le courant de la brise chaude de la nuit pour se retrouver quelques kilomètres plus loin ? Il aurait aimé dire oui, il aurait souhaité de toute son âme pouvoir s’évader et suivre le chemin de l’eau. Il serait grimpé dans le ciel, et aurait fait comme Icare ; cet homme qui vola trop près du soleil avec ses ailes de cires. Certes il est mort, mais il est mort pour sa passion, sans doute la plus belle mort qui soit…

Dosaku n’était pas comme cet homme, il se contenta simplement de rentrer dans l’eau chaude des bains. Restant près du bord il leva la tête vers le ciel. Il pouvait alors pleinement voir la beauté de ce ciel bleu marqué par quelques points blanc opportuns. Il poussa un long soupir, cette fois ci pas de lassitude, mais de déception. Il ne volera sans doute pas ce soir. Il se contentera de regarder les étoiles, et de profiter de la nature qu l’homme a partiellement dompté. Il ne manquait rien pour combler ce moment. La nature procurait à elle seul bien des plaisirs. Cependant la nature humaine en demande trop à ses disciples, Dosaku désirait quelque chose de plus. Une addiction humaine, ou peut être une addiction de société. Il manquait seulement une femme, ou bien de l’alcool. Mais qui sait, peut être une femme porterait de l’alcool en ce lieu déjà splendide…

Invité

• Si tu passes l'examen, ton Rp sera validé après <_<

ok >_>

Je UP

Invité

Remise de l'xp :

• + 4 Xp, dommage,j'aurais voulu une musique avec mais le post était vraiment agréable à lire (Heureusement,j'ai lu pendant l'examen, au lieu de poireauter xD)

Mort de Rire , Ok Merci ^^ mais la musique c'est pas trop mon truc

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