Akitomi Shin

Nom : Akitomi

Prénom : Shin

Age : 20 ans

Taille : 1m70

Poids : 60 kg

Groupe Sanguin : A+

Nindô : Se faire une place dans ce monde et connaître la paix de l’âme…

Description physique et psychique :

Akitomi Shin est un jeune homme de vingt ans, obscure et froid aussi bien physiquement que mentalement. Il ne parle pas beaucoup, voir même pas du tout, incluant souvent l'idée qu'il est peut être muet dans les esprits de son entourage. Son teint pâle colle parfaitement avec son caractère froid, distant et méprisant. Il n'aime personne et se méprise lui même et cela est dû à son handicape majeur... En effet Shin est aveugle et cela depuis son douzième anniversaire. Beaucoup de monde se demande comment il a pu devenir un shinobi aussi fort sans pour autant pouvoir faire usage de la vision, un atout pourtant vital dans une carrière comme celle-ci. Il va sans dire que son regard et encore plus blanc que son épiderme lui accordant étrangement un regard spécialement profond et inquisiteur. Il s'imagine le monde en noir et blanc, il a oublié depuis fort longtemps les nuances de couleurs que le monde propose, son esprit réfractaire à toute joie possible ne pouvait sauvegarder ce qui aurait pu sauver son âme de la noirceur qui l'emprisonne aujourd'hui. Il est plongé dans un monde de ténèbres, où l'obscure dicte sa loi et où ses pensées se noient dans les méandres de la haine qui l'anime et dans le mépris qu'il voue au monde entier, sans exception. Il possède cependant un odorat, une ouïe et un toucher largement supérieurs à beaucoup de shinobi afin de compenser sa faiblesse au niveau de la vision...

Pour revenir à son physique, Shin arbore d'étranges tatouages sur ses avants bras... Seul lui connaît les significations exactes de ses signes qui proviendraient d'un écrit portant sur une ancienne croyance basée sur le maléfique. Ses cheveux sont d'une couleur penchant aussi bien vers le gris que vers le blanc, ce qui lui donne bizarrement un visage plus... plus... plus candide et plus hospitalier ce qui est souvent un atout pour les divers infiltrations qu'il doit effectuer pour le village d'Oto. Il va sans dire que sa couleur primaire dans son style vestimentaire est le noir, contrastant de façon appuyée l'extrême pâleur de sa peau.

Comme tous les disciples du village dirigeait par Orochimaru, Shin lui voue un véritable culte et voit en lui un signe d'espérance pour son avenir et l'apaisement de son esprit torturé. Facilement manipulable, il ne peut revenir en arrière, il croit en son maître et sera prêt à mourir pour celui-ci si il en exprime le souhait.

Histoire :

Certaines histoires méritent-elles d'être contées ? De nos jours le monde regorgent d'orphelins, de mal aimés et de personnes en souffrance de tout genre le rendant peu à peu infecte... Certains tentent de s'en sortir, d'autres se laissent bercer par des besoins comme la vengeance, la mort ou la solitude. Cette histoire hélas n'échappe pas à ce courant moderne de tristesse bien qu'à son tout début elle semble être le reflet de cette chose bizarre que l'on nomme " Le Bonheur "... Tout commença dans les rizières du pays du riz. Deux fervents paysans possédaient une terre de culture propice aux affaires, leur nom ? Akitomi. Ils travaillaient durs depuis leur plus tendre enfance et ce encore plus depuis la naissance de leur fils unique, Shin. Ils étaient comblés, la vie semblait prometteuse pour cette toute jeune famille et les quelques années qui suivirent semblèrent confirmer ces espérances. Shin était un enfant discret, passablement timide mais possédant les mêmes atouts que son père et sa mère, la gentillesse et l'empathie. Il ne pouvait voir une personne souffrir sans se voir obligé de l'aider et cela ses parents se faisaient un plaisir de le soutenir dans cette optique. Avant ses onze ans, Shin était bien loin des préceptes shinobi qu'il apprendra plus tard et qui le mèneront là où il décida de ce rendre.
Sa vie était faite de petits plaisirs ça et là, comme les quelques visites de ses grands parents. Chacune de ces apparitions emplissaient de curiosité enfantine le cœur de Shin qui ne pouvait se lasser des histoires de son grand père. En effet celui-ci avait servi en tant que shinobi dans le village de Suna il y a de ça une trentaine d'années, alors qu'il était encore jeune et en pleine forme. Il prenait d'ailleurs plaisir à instruire son petit fils en lui apprenant les règlements des shinobis et aussi quelques petits tours. Shin montra à plusieurs reprise une faculté hors norme à la maîtrise de son chakra ce qui ne manquait pas d'amuser et de rendre fière ses parents mais surtout son grand père. Voyant en lui un peut être futur nouveau shinobi dans la famille Akitomi, le grand père entreprit de l'entraîner plus en profondeur alors qu'il atteignait ses huit ans. Son père n'avait pas voulu suivre cette voie, il n'aimait pas trop l'aventure et de plus déjà très jeune son cœur était épris pour une jeune fille qui devint sa femme et la mère de son fils.

Son apprentissage se faisait dans la joie et la discipline... Son grand père était un formidable senseï qui ne laissait rien au hasard. Ce que préférait Shin c'était sûrement les longs voyages à pied qu'il fit à travers le monde aux côtés de son senseï, bien que cela incluait de partir loin de ses parents durant plusieurs mois. Mais il se consolait en sachant qu'il reviendrait toujours une fois ce pèlerinage fini. Seulement voilà, tout ce gâta quand il avait douze ans, lors d'un voyage où il fut pris d'une violente fièvre qu'il l'avait affaiblie énormément. Le grand père le mena chez un ami à lui, un ancien shinobi médecin. Seulement voilà, il ne pu déterminer de quoi il souffrait à temps et la maladie dégrada le nerf optique de Shin qui perdit la vue petit à petit avant de devenir totalement aveugle. A son retour, ses parents fondirent en larme en apprenant cette nouvelle et son grand père culpabilisa avant de se donner la mort. Dans l'esprit de Shin, tout était de sa faute, il avait été trop faible ce qui mena son senseï à se donner la mort et poussa ses parents dans la détresse. Sa mère tomba elle aussi malade à cause du chagrin et son père ne pouvait s'occuper seul des rizières, perdant ses récoltes et son commerce plongeant sa famille dans la pauvreté.

Finalement sa mère poussa son dernier soupir après un an de souffrance. Shin semblait être devenu imperméable à la souffrance et n'exprima aucune tristesse. Son père qui était au fond du gouffre s'en prit à son fils lui reprochant tous ses malheurs... Déjà persuadé de sa culpabilité dans tout cela, Shin quitta son père et partit loin des rizières de son enfance. Partir seul en étant aveugle le fit vivre dans des situations pas possible... Mais il apprit alors à faire usage de ses autres sens afin de compenser ce manque. Cela ne le rendait pas plus heureux et la haine qu'il éprouvait envers lui même et envers ce monde qui abandonna sa mère, son grand père et son père alors qu'ils étaient dans la détresse, ne faisait que s’accroître. Il se souvenait des gens que lui et ses parents avaient sauvés et ne pouvaient pardonner que personne ne leur ait tendu la main pour les aider alors qu'ils sombraient à leur tour dans les méandres de la douleur.
Ce fut quand il atteignit ses quinze ans qu’il entendit parler de ce célèbre et maléfique Sannin, anciennement l’une des plus grandes légendes du village de Konoha. Ne sachant vers qui se tourner, il décida de lui-même de partir à la recherche de ce combattant qui bénéficie d’une bien mauvaise image. Oui Shin voulait vendre son âme au diable…

Aujourd'hui il se rapproche de cet homme sombre, il est prêt à mourir pour lui et à exécuter la moindre de ses demandes. Il ne possède plus de capacité à penser par lui même, son esprit est encombré et sombre peu à peu... La seul chose qui fait de lui encore un être vivant c'est que parfois il pleur, il pleur sur lui même et pour les gens qu'il a abandonné... mais espérant qu'un jour une de ses missions ne le fasse pas rentrer chez lui, cela signifiera qu'il est mort. Il n'a pas le courage de se tuer mais attend sa mort libératrice avec impatience... Et quand on désir servir le démon plus que tout, cette libération ne peut que s’approcher bien plus rapidement…