[Flash Back]Mais qui est elle ?

• La voix grave reprit, mais Naruto se figea, devant l'image qui représentait Orochimaru. La voix basse devenait familière à Naruto...
  

• Naruko ouvrit brusquement ses yeux. Elle avait sentit quelque chose de froid se poser sur ses clavicules. Le visage d'une personne qu'elle ne connaissait lui fit fasse. Toute en fronçant les sourcils, elle dégagea les deux ventouses de sa peau en frappant la main de l'homme au passage. Elle lança un regard froid à la personne puis essaya de se relever...en vain.
  
  - Eh bien eh bien... C'est comme ça qu'on remercie celui qui te sauve la vie ? Fit une voix mièvre qui lui provoqua une chair de poule, malgré elle.
  
  Naruko avait envie de lui répondre qu'elle n'avait pas demandé à ce qu'elle soit sauvée, mais elle sentit que sa bouche était beaucoup trop pâteuse et que sa gorge était trop sèche. Elle avait horriblement soif.
  
  - Tiens. Fit son osculateur en lui tendant une gourde sûrement rempli d'eau, comme s'il avait lu dans ses pensées.
  
  La descendante du clan Kaali le fixa droit dans les yeux avant de refuser modérément l'eau. Elle n'aimait pas la lueur qui luisait dans les deux charbons de son interlocuteur. Elle en profita d'ailleurs pour le dévisager. Il avait de long cheveux de couleur cendre ramenés en arrière par une basse queue de chevale, des lunettes rondes qu'il remettait en place le plus souvent. Un regard doucereux et une voix mielleuse. Naruko reporta son attention sur le lieu où elle se trouvait en ce moment. Et une vague nausée la prit quand son odorat reprit service. Une sorte d'odeur asphyxiante, mélange entre celle de désinfectant d’hôpitaux et de chair en putréfaction, son premier geste fut de porter sa main à son nez, dès que sa vue s’habitua à l’obscurité des lieux, elle put voire des tables recouvertes de sang trônaient au milieu de la salle sur lesquels étaient allongé des corps éventrés, certains bougeaient encore, soit à cause de leur nerfs, soit ils étaient encore vivants, sur les murs des étagères étaient remplis de bocaux contenant, organes, membres entiers ou partiels, ainsi que des instruments de chirurgie recouvertes de sang eux aussi, dans le fond de la salle dans des cages, les derniers cobay qui attendaient sans espoir leur tour pour passer sur la table d'exécution...
  
  Son sang ne fit qu'un tour à ce moment là, et elle se releva si vite qu'elle se demanda elle-même d'où elle avait bien pu épuiser ces ressources. La blonde vacilla un peu mais sortit tout de suite des draps froids qu'elle dégoûtait. Sa première impression, fut qu'elle se sentait beaucoup mieux dans son corps...enfin, pour le moment. Elle n'avait plus mal au bras mais sentit quand-même que ses pieds étaient aussi fragiles que du coton, c'était à peine si elle pouvait se tenir debout normalement. Elle se mit malgré en elle en position d'attaque, en écartant légèrement les pieds.
  
  - Calme-toi. Je ne te veux aucun mal.
  
  Naruko ne le croyait pas...nan mais il la prenait pour une débile ou quoi? Elle état peut-être blonde mais elle n'était pas née de la dernière pluie ! Tout en fronçant les sourcils, elle fit pour la première fois depuis deux jours.
  
  - Où est mon épée. Sa voix était enrouée, sûrement à cause de sa gorge toujours sèche mais aussi parce que ça allait faire bien longtemps qu'elle n'avait pas parlé. Tellement qu'elle avait mal à la langue.
  
  - Tu-
  
  - Où est mon épée ?! Répéta-t-elle en l’interrompant sèchement tout en envoyant un autre regard noir à son interlocuteur. Elle n'aimait pas se répéter...
  
  L'argenté la fixa un instant avant d'esquisser un petit rictus sournois qui la répugna. Il lui montra la direction de son épée sur une chaise. La couleur azure de la lame brillait faiblement dans cette endroit... Contrairement à d'habitude. Naruko se dirigea vers elle, pressant un peu le pas malgré qu'il fût maladroit. Arrivé devant son arme, elle la prit et se rendit compte qu'il y'avait des vêtements posés sur la même chaise. Elle releva son regard nautique vers l'homme, toujours inconnu pour elle, qui lui répondit avant qu'elle ne l'interroge du regard.
  
  - Ce sont tes nouveaux vêtements. J'avais incinéré les précédents.
  
  Naruko le foudroya du regard puis se dit qu'elle ne pouvait pas faire grand chose pour l'instant. Et puis, elle ne lui faisait toujours pas confiance. Elle commença donc à s'habiller, remerciant intérieurement l'obscurité du lieu mais refusa littéralement de porter cette énorme ceinture violette... Elle ne lui servait vraiment à rien, en plus, elle ne pourrait pas tenir son épée si elle la portait. Elle se regarda ensuite dans un miroir encore salit par du vomit...Humain? Elle en savait. Elle tira un peu sur son colle puis finit par porter les sandales. Elle fut soulagée quand elle vit que son collier était toujours dans son cou. La maîtresse de l’élément du temps portait un pantalon de ninja noire en dessous d'une grande chemise entrouverte et aux bras assez ample. Elle se retourna vers l'homme qui lui fit avant qu'elle ne put faire quoique ce soit.
  
  - Parfait. Orochimaru-sama doit être sûrement réveillé, maintenant. Nous allons partir le voire. Je suis sûr qu'il se fera une joie de t'accueillir dans notre village du son.
  
  Naruko écarquilla les yeux involontairement, perdant son masque froid. Donc elle était à Oto...? Sa vigilance se relâcha légèrement mais vraiment « légèrement ». Elle se demandait qui pouvait bien être cet Orochimaru...
  

• Naruto ne comprenait plus rien, il y aurait un rapport avec Oto et Orochimaru ?! Le jeune blond ne savait plus quoi penser, alors que la voix continuait...
  

• - En fait...
  
  Naruko le fixa sans piper mot. Laissant le silence l'encourager à continuer sa phrase.
  
  - Moi c'est Kabuto. Med-nin et bras droit d'Orochimaru-sama.
  
  Naruko continua à le fixer, faisant en sorte qu’il comprenne bien de son regard qu'elle s'en foutait un peu de qu'il était... même si ce n'était pas le cas.
  
  - Qui est Orochimaru ? Elle se sentit obligée de poser cette question, savant qu'elle n’obtiendrait pas plus en jouant la muette... Hélas pour elle.
  
  - Orochimaru-sama est l'Otokage du village du Son. Lui répondit le med-nin en esquissant un autre petit sourire quand il put apercevoir une légère agitation dans les deux iris azures de sa patiente.
  
  La Kaali se tut.
  
  Oroshimaru... Elle s'en souvenait un peu de lui maintenant. Enfin, elle avait plutôt beaucoup entendu parler de lui...et pas de bien. Elle claqua légèrement ses sandales sur le sol, puis fit quelque mouvement pour mieux se mettre à l'aise dans ses nouveaux vêtements... Elle se répugnait de les porter. Elle se sentait...sale.
  
  Kabuto avança vers la sortie, ne lui jetant qu'un seul coup d'œil pour la lui faire comprendre de le suivre. Ce qu'elle fit. Quand elle sortit de la pièce, elle avait cru pouvoir respirer normalement mais... l'odeur de mort qui saturait la précédente chambre fut aussitôt remplacée par une de moisie. Elle longeait donc les longs couloirs. Sursautant malgré elle quand elle entendit des cris et des hurlements résonner au delà d'autres chambres. Ses pas devinrent plus rapides, créant un petit courant d'air qui intimida les torches posées aux murs. Leur couleur navel ne faisait que rendre cet endroit encore plus mystique et intriguant pour elle. Elle tourna une autre fois, mémorisant le lieu dans sa tête, mais grimaçant légèrement quand elle encaissa une migraine se pointer encore une fois. Le mal de sa tête ne s'était pas tant atténué finalement...
  
  - Nous sommes arrivés.
  
  Elle regarda la porte imposante que plusieurs chaines et cadenas surplombaient ici et là. Et où surtout, un grand seau au-dessus de la porte métallique dominait. Elle ne s'y attarda pourtant plus quand elle le reconnue et qu'elle sut qu’il n'était pas dangereux.
  
  - A toi l'honneur. Lui fit mollement Kabuto d'une voix élastique.
  
  Elle lui jeta un regard glacial pour la forme, lui faisant bien comprendre que sa politesse hypocrite jamais ne marcherait avec elle. Quand elle pénétra la pièce, la première chose qu'elle fit fut d'écarquiller les yeux avant de rouler rapidement sur le coté, où justement, une pille de kunaïs venaient de tomber. Mais elle ne s'arrêta pas là, elle sauta quand le sol s'ouvrit sur une petite trappe et s'accrocha aux tuyaux avant de se balancer jusqu'au fond de la pièce. Elle jeta un regard au piège où plusieurs piquets en découlaient et aussi où plusieurs ossements ornaient... Elle ne pouvait dire exactement si c'étaient des ossements humain ou...animal... Peut-être les deux. Haletante, elle se redressa en fixant Kabuto... Kabuto qui avait toujours ce sourire malsain aux lèvres. Elle avait tant envie de lui refaire le visage et lui effacer ce sourire de...de...
  
  Elle s'interrompit quand elle entendit des applaudissements mous...presque silencieux...voir fade. Sa tête se tourna par mécanisme vers la source de ce bruit pour tombe sur... une espèce de ...serpent-mutant..?
  
  Un homme était assis nonchalamment sur une chaise, seul le faible éclairage de la bougie l'aidait a bien l'identifier. Sa peau était... cadavérique. Tellement pâle qu'on se demanderait si c'est bien normal... ce qui n’était pas le cas, avouons-le. De longs cheveux noirs et graisseux, un long nez hiérarchique et... des yeux qui vous pétrifiez sur place... L'impression qu'il pouvait vous déshabiller et voire à travers de vous... Elle détestait son regard... Ses deux pupilles étaient d'un or vif, fondus au milieu... Mais ces yeux lui avaient provoquée un autre flash dans sa tête... Une silhouette animale qui la fixait avec presque les mêmes pupilles... Seulement, cette pensée partit aussi vite qu'elle était venue. Son subconscient ne voulait pas qu'elle s'en souvienne de ça, on dirait...
  
  Elle le fixa calmement, ne bronchant même pas quand Kabuto entra à son tour en prenant soin de fermer presque d'une manière sinistre la porte.
  
  - Je dois avouer que je ne suis pas si impressionner que ça. Je m'attendais à cela de ta part. Dit la voix vibrante et doucereuse de...l'Otokage...?
  
  Elle soutenue pourtant son regard, malgré elle. Voulant lui montrer qu'elle n'était pas intimidée par lui.
  
  - Naruko, c'est bien cela ? J'ai beaucoup entendu parler de toi.
  
  Aucune émotion ne se manifesta sur son visage. Aussi froide qu’un iceberg et aussi imperturbable qu'un roc. Elle n'était pas vraiment étonnée intérieurement aussi... On ne l'aurait jamais sauvé sans attendre rien d'elle.
  
  - Huhuhu... Ton regard me plaît. J'ai envie de te rendre une de mes disciples.
  
  Dans tes rêves vieux serpent poilu.
  
  C'était la comparaison qui lui convenait le mieux. Elle aurait même parié que s'il ouvrait la bouche, elle pourrait apercevoir une langue plus longue qu'à la normale. Lui aussi elle voulait lui refaire le portrait... Elle était même sûre qu'il serait beaucoup plus... euh...regardable ? S’il avait trois ou quatre dents cassées avec des bleus pleins le visage... Cette vision la fit sourire sadiquement.
  
  - Qu'en penses-tu... ?
  
  Elle continua à le scruter plus sérieusement... avait-elle réellement le choix...? Elle le sous-estimait même si elle savait que c'était malsain, un plan trônait déjà dans sa tête. Elle attendra le moment voulu pour déserter Oto... Voilà, c'était déjà ça. Mais puisqu’il l'avait lui même proposé... autant profiter de ce vieux sénile, non ?
  
  Elle hocha une fois de la tête. Les sourcils toujours froncés et le visage toujours défiguré par la colère et le mépris.
  
  - Bien. Son "bien" était extensible et bien douteux. Kabuto, conduis-là à sa loge, s'il te plaît.
  
  - Tout de suite, Orochimaru-sama.
  
  Encore une fois, elle suivit Kabuto, mais se jura que jamais plus elle n’entrera dans une pièce avant lui. Elle savait pertinemment que jamais elle ne pourra dormir sur ses deux oreilles dans cet endroit. Aussi que jamais elle devrait relâcher sa garde. De tout façon, elle avait bien en tête qu'elle déserterait le village dès qu'elle aura apprit assez de chose du vioc... Mais se frappa mentalement en se disant qu'elle ne devait pas être aussi sûre d'elle. Son point faible, c'est qu'elle sous-estimait facilement et rapidement les gens...
  
  Supporter, apprendre puis trahir. Simple et efficace. La trahison n'existait pourtant pas quand on était un Ninja.
  
  C'était une seconde nature chez eux...
  

• Naruto se réveilla en sursaut en criant !
  

- Orochimaru !

• Il en était maintenant sûr, cette voix grave... C'était celle d'Orochimaru...
  

[validation]

De part la présentation ET par le nombre de ligne compté je trouve pas du tout 400 Lignes, mais ton résultat avec ta présentation tourne autour de 370 lignes sachant que tu as fait un marge et que toute les 10~20 Lignes tu as une ou deux lignes en moins à cause de la marge qui fait qu'il va plus vite à la ligne, tu as fait beaucoup de dialogue etc

+70EXP

Bonne continuation