Prez de Ulquiorra

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Nom : Inconnu

Prénom :Ulquiorra

Age : 24 ans

Sexe : Homme

Description Physique :
Ulquiorra ne c'est jamais considéré comme étant particulièrement beau, loin de toute superficialité, ce qui ne l’empêche pas d'aimer se distinguer des autres. Ulquiorra possède des cheveux de couleur noir ébène qui sont coiffés de façon à donner une belle frange, légèrement ébouriffée, qu’il fait souvent déborder sur son front, telle une mèche, propre et net, lui donnant un air de tristesse. Ses deux yeux sont une partie de lui qui font ressortirent son côté sans indiction mais reflétant un regard aussi brillant que les flammes d’un enfer futur. D’une couleur vert émeraude les yeux d’Ulquiorra sont d’une beauté resplendissante. Ses fines lèvres sont légèrement soulignées au crayon noir fin. Juchées au sommet de son crâne ses formé une sorte d’armure d’os qui n’est autres qu’une partie de son corps. Ulquiorra a un visage mince, légèrement efféminé, ce qui renforce le côté androgyne de ce personnage. Bien sur dans l’otique de cette individu nous pourrons sans aucun doute faire la par des choses et affirmer que Ulquiorra à bien hériter du sexe d’Adans, c'est-à-dire le sexe masculin. Sa nuque est recouverte par sa chevelure épaisse, cachant ainsi une croix symbolique de couleur noir. La particularité physique la plus insensé qui réside sur ce personnage est bien son coup… Je m’explique. Son cou, plutôt mince, est ceinturé de plusieurs colliers, d’un talisman et d’une croix de métal incrusté aux environ de sa pomme d’Adans celle-ci porte le nom de « Santa Teresa ». Ulquiorra n’est ni très grand, ni très carré, sa silhouette donne néanmoins une impression de souplesse et d’agilité naturelle chez lui. Un autre petit tatouage vient se nicher dans le bas de son dos, à l’extrême limite avec le bassin. Ce tatouage est en faite un numéro le numéro 4. Ulquiorra arbore le plus souvent un kimono de tissu blancs, avec quelques rayures grisâtres par-dessus, et en dessous, un pantalon de toile blanc, accompagnant confortablement ses mouvements, pour ne pas le gêner. Pour finir, aux pieds, ils chaussent de légères bottes, tout aussi légères que celles des ninjas. Maintenant que la description physique d’Ulquiorra vient d’être définie, je vais aborder une compétence physique que celui ci à hériter. Ulquiorra à une très grande résistivité aux attaques. Il à la faculté de concentrer son chakra dans certaine partie de son corps, lui octroyant une énorme défense. Ulquiorra est armer d’un sabre portant le nom de Utsurona lorsque la puissance du Utsurona est révéler au clair de lune une nouvelle face du personnage se dévoile…

Description Morale :
Ulquiorra ne laisse aucune possibilité de percer son caractère. Celui-ci a un caractère bien spécifique et surprenant. Son entraînement ne lui ayant pas permis d’avoir des sentiments pour quoi que ce soit, il se laisse tapper par les autres sans réagir, se contentant d’afficher un sourire hypocrite. Il est franc de nature, ne sachant pas mentir, et a tendance à dire sa vérité aux autres de face, sans aucun remords, quitte à avoir à se battre en retour. Il sait malgré tout quand réagir, et n'hésite pas à aider ses partenaires, mais uniquement par soucis d'effectifs. Il saura se donner jusqu'à ses derniers retranchements pour défendre sa vie et accomplir sa mission. Ulquiorra est une personne très docile envers son chef et obéira à c’est dire sans aucun ressentiment. Silence, patience, méthode. Tels sont les maîtres-mots qui régisse les pensées de Ulquiorra. En combat il sait exploiter la grâce que lui a donnée la nature elle-même. Plutôt sombre et calculateur aux premiers abords, il faut apprendre à le connaître pour découvrir la personne généreuse, sympathique et serviable, qui se cache derrière cette carapace d’indifférence. Il n’aime pas être jugé, et donc il ne jugera pas lui-même, sauf il a une raison valable. La façon dont il s’adresse aux gens peut dépendre de la personne concernée, mais il y a, encore une fois, toujours une raison valable au langage qu’il emploie avec cette même personne… S’attachant rarement à quelque un qui sera immédiatement gentil et amical avec lui, il restera toujours prudent en avertis. Ulquiorra à régner ses sentiment en faite pour tous vous dires celui-ci en à peur. Ces derniers le rendent évidemment bien plus faible que les autres, ressentirent de la pitié ? Une chose qui fut oublié par la force des choses… le seul sentiment que celui-ci exerce et le sentiment de mépris total pour autrui plus faible que sois. Ulquiorra refuse de se battre inutilement et laisse souvent les personnes les plus excité se battre à sa place.

Histoire : Prochain Post je l'ai déja préparé sur WORD

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¤ Histoire:

Connaissez-vous la douleur des Rêves ? Vous est-il déjà arrivé de sombrer dans un rêve profond, dont nul ne pouvait vous sortir. Une image qui s’installait progressivement sur votre esprit et votre âme, aspirant minute après minute… . Un monde qui vous absorbe … dans la plus ancienne et la plus grande tristesse que le monde ait pu porter jusque là.

Le petit trio avançait tranquillement, écartant les herbes hautes qui peuplaient cette vallée innocente. Ici, la Nature marquait encore sa domination et assurait sa Loi, ne laissant que quelques passagers et autre touriste temporaire qui accepterait de ne pas s’attarder dans ces lieux. Les bêtes sauvages avaient de toute façon fui la région depuis plusieurs Lunes, depuis les premières explosions non loin de là avaient marqués la nouvelle frontière de la guerre qui touchait le pays. Mais sans vraiment y penser, nos trois compères formant l’équipe 23 se contentaient de partir à leurs aises vers cette frontière, sans vraiment montrer d’inquiétude ou d’anxiété quelconque. Ils savaient tous les trois que les conditions seraient certainement difficiles, car on ne disait que peu de bien de l’évolution de cette guerre ; mais ces trois là étaient ensembles depuis qu’ils avaient été à l’Ecole des Arts Shinobis, passant avec une certaine amertume mais aussi soulagement la difficile et sanguinaire épreuve pour devenir officiellement Genin de Kiri no kuni. Ayant évolué chacun de leur côté, et ce dans le but d’acquérir toujours plus de puissance et de connaissance, et s’étaient retrouvés pour obtenir avec brio le grade de Juunin. Bien que l’un d’entre eux avait eu quelque problème à l’attraper étant donné la réticence de son Senseï. Mais maintenant qu’ils s’étaient affichés aux yeux de tous comme étant capables et assez doués pour cela, leur première mission n’allait certainement pas être une partie de plaisir. S’étant engagés dans la guerre aux côtés des autres Ninjas de leur génération, ils avaient eu l’heureuse surprise de pouvoir rester ensemble afin de supporter l’épreuve qu’ils devraient certainement affronter. La guerre … . On en disait à la fois du Mal, à la fois du Bien. Pour les plus patriotiques, il s’agissait d’une occasion inespérée de démontrer à la Terre entière que le Pays de l’Eau était sans nul doute un Pays à craindre et à respecter ; le Sandaïme Mizukage était d’ailleurs de cet avis, et faisait partie des premiers à se rendre sur les premières lignes afin de s’adonner, selon les dires les plus effroyables, à de formidables tueries qui auraient laissés plus de deux cents ennemis sur le carreau, sans possibilité de retour en arrière. Revenant de campagne quand ça le chantait, tout le monde savait que c’était un homme de guerre et de sang, qui ne vivait que pour ce que des sensations fortes pouvaient lui apporter et pour la joie qu’il tirait à afficher sa supériorité. Et lorsque ce n’était pas lui, il s’agissait des Épéistes du Village, eux-mêmes devenus des Reliques du Combat, se lançant à l’exemple des rituels du Shodaïme Mizukage à corps perdu et dépeçant toute personne se trouvant sur leur passage, pouvant causer des ravages que nul n’arrivait à égaler sur cette planète ensanglantée. Oui, elles étaient bien loin, les histoires d’enfants où l’on racontait la Grandeur des Anciens et la Bonté des Saints. Si certains idolâtraient la guerre, d’autres la répugnaient et n’y voyaient qu’une vision apocalyptique et sans issue. Après tout, Thucydide ne disait pas qu’en temps de paix, les fils enterrent les pères, alors qu’en temps de guerre, les pères enterrent leurs fils ? Toute une théorie et un éloge qui était rapportés à chaque réunion du conseil. Et pendant ce temps, on envoyait davantage d’hommes et de femmes pour continuer la bataille.

Nos trois amis ne seraient pas sûr le front cette fois. Ayant été chargés de faire office de renforts en cas d’urgence et de soutien pour le front, ils resteraient en troisième ligne, devant s’occuper des blessés et de ravitailler l’avant comme première mission. Ce serait pour eux un premier aperçu des ravages que pouvait causer la guerre ; mais ils ne semblaient pas inquiets. A la vérité, ce qui résonnait dans leurs cœurs en cette heure n’était pas le rythme stressé de l’angoisse mais celui joyeux des rires qui s’échappaient de leurs gorges. Le premier, à la chevelure mi-longue et noir, chef d’équipe malgré l’avis de son Maître, avait l’air d’un véritable crétin en racontant se aventures et son entraînement avec des mimes horribles, qui avaient déjà l’avantage de faire rire tout le monde. Le second shinobi avait une mine bien étonnante, un peu ronde mais dégageant un air très sympathique, et son lourd rire ravivait d’autant plus les esprits égayés de ses compagnons de route. Quant à la jeune femme qui faisait office de troisième et de dernier membre de l’équipe, elle n’aurait été que trop bien identifiable par son splendide visage et sa belle chevelure blonde. Et continuant sur leur progression, les trois gaillards n’avaient aucun mal à s’occuper, profitant avec tranquillité et bonne humeur du temps qu’ils leur restaient. La guerre qui opposait les Grandes Nations entre elles était terrible, et le fait que Mizu No Kiri ait choisi de s’allier à Iwa No Kuni pour lutter contre le Pays du Feu n’était pas un fait rassurant. Mais à quoi bon s’enflammer, lorsque l’on a des amis autour de soi. Imitant de façon grossière la tête de son maître en tirant la langue, un œil en haut et l’autre en bas avec un faciès de poisson ayant la jaunisse, les mains recroquevillés contre son torse comme le ferait un lapin sauvage, il ne put voir la branche d’arbre qui se dissimulait entre les herbes hautes et s’étala en arrière de tout son long, autorisant ses compagnons à s’esclaffer de la situation. Riant à son tour, une main sur la tête et un air semi-gênée, le Juunin essayait tant bien que mal de faire passer sa bêtise pour quelque chose de voulu.

¤ Et pourquoi pas ? Si je les fais mourir de rire, ca devrait se faire, nan ? ¤
¤ Il n’y a que toi pour t’amuser lors de situations pareilles ! … ¤
¤ Bin oui, mais comme je suis un crétin fini … ¤

Et les rires redoublèrent, alors que Ulquirro tendait une main chaleureuse, pour lui offrir de se relever. Acceptant l’offre avec ce même sourire enchanteur, notre homme s’était levé en quelques minutes et riait encore lorsqu’il se retourna pour reprendre la tête de file, non sans oublier son petit clin d’œil à Annah Sayoki, qui les accompagnait et avait prit habitude de les soigner lorsqu’ils faisaient toujours les mêmes bêtises. Il n’y avait pas à dire ; avec ces trois là, on s’amusait toujours bien… . Une explosion juste derrière la colline au loin. Tournant tous les trois brusquement la tête, les trois jeunes gens levaient leurs yeux ébahis devant le nuage de fumée qui se dressait dans les hauteurs, quelques kilomètres devant eux certainement. C’était un tel choc que la terre trembla sous leurs pieds, alors que leurs mines respectives se durcissaient progressivement, réalisant bien rapidement qu’ils n’étaient en fin de compte pas si loin de leurs prochains malheurs. S’accordant un regard de prudence entre eux, les trois personnages se jetèrent en avant, formation de triangle mise en place, et foncèrent vers le sommet de la colline afin de voir s’ils étaient encore bien éloignés des champs de bataille.

Connaissez-vous la douleur des champs de batailles ? Celles que les hommes ressentent lorsqu’ils observent sans pouvoir réagir les corps joncher le sol sans vie et sans mouvement, le sang coulant presque comme fontaines en saison d’été, alors que les pupilles vides de couleur et d’existence fixent le ciel dans l’espoir d’y trouver un ange ? Avez-vous déjà goûtés à cet enfer que de voir là, face à vous, des corps étendus sans aucune prise en charge, et sans personne pour les relever afin de leur accorder une dépouille convenable ? Tels sont les malheurs de la guerre, qui s’abat tel un vautour sur sa proie, lui arrachant un membre avant de repartir le savourer ailleurs, et causant toujours et partout les mêmes dégâts. Les mêmes souffrances.

Circulant dans ces files innombrables de cadavres, entre les corps et les armes qui transformaient le paysage en un cimetière presque naturel, conséquence lourde d’une guerre sans réel but connu, nos trois Juunins de Kiri No Sato préféraient avancer droit devant eux, plutôt que de regarder les visages des morts ; seule Annah daignait leur porter un regard attristé, écœuré par les ravages que l’on pouvait constater. Tout n’était qu’atrocité, chose que ces enfants à peine arrivés dans la phase adulte, pouvaient maintenant constater. Etait-ce cela, que d’avoir des responsabilités ? Décider de qui devait vivre ou mourir ? Qui devrait rentrer chez soi, ou aller de l’avant, restant sur le front, que ce soit pour quelques jours en plus … ou jusqu’à ce que l’on devienne poussière… . Tournant la tête à droite et à gauche, la situation était pénible pour celle. Mais elle l’était tout autant pour les deux premiers qui préféraient ne rien dire et ne pas faire état de leur sentiment. Après tout, si le visage est en pierre, le cœur est en neige ; et même si le Soleil peut le faire fondre de joie, la pluie peut la noyer dans la tristesse. Continuant sur leur progression, un groupe de deux hommes au loin, voyageant tels des macchabés ambulants, se penchant sur certains corps. Arrivant à leur hauteur, le groupe peut percevoir le râle désespéré d’un homme à terre ; Annah se jeta en avant, alors que les deux mystérieux personnages se trouvaient à la hauteur de la complainte. Il s’agissait d’hommes du Village, mais au visage presque entièrement camouflés et le contour de leurs yeux étaient teints d’une épaisse peinture noire. Ulquirro identifiait rapidement ce signe qu’il avait connu de par son enseignement, et s’empressait de rattraper celle qu’il chérissait. Alors que la jeune femme ne se trouvait qu’à quelques mètres du corps en gémissement, les deux hommes marquèrent une halte, et l’un d’eux pointa son bras dans sa direction : la lâme qui s’extirpa de sa manche traversa l’air et vint trancher net la chair qui se trouvait sur son passage, touchant directement l’organe vital caché en pleine poitrine, le transperçant et se retirant aussi sec, laissant l’homme au bandeau du Pays de l’Eau pour mort. Dans un cri étouffé de frayeur, Annah fit deux pas en arrière avant de trébucher et de tomber à la renverse. Le jeune Alquirro la rattrapa avant la chute.

¤ POURQUOI !! ¤
¤ Du calme, Annah !! Ce sont les Corbeaux, c’est leur travail ! ¤
¤ Il était du Village ! ¤
¤ Il allait mourir ! Leur rôle est de parcourir les champs de bataille et de mettre un terme à la souffrance de ceux qui sont trop blessés pour pouvoir survivre … ¤

Face à eux, l’homme assassin qui venait de ne faire que son travail se relevait après avoir posé ses mains sur le corps et fermé les yeux de sa malheureuse victime. S’étant redressé, il vit de loin le trio et c’est une voix rauque qui s’extirpa du corps à l’allure caverneuse.

¤ Votre affectation ? ¤
¤ Nous devons nous rendre au secteur SINGE-2 ! ¤
¤ Il a été exterminé lors du dernier assaut des Ninjas du Feu. Rendez vous au secteur COUGUAR-1. ¤
¤ Mais nous ne devons servir que dans l’arrière-ligne ! Le code que vous nous donnez est celui de ¤
¤ Il n’y a plus d’arrière-ligne, depuis que les premières lignes ont été enfoncés il y a trois jours !!! Les Médical Ninjas resteront en troisième ligne, mais le reste partira directement pour l’assaut suivant !! Ne perdez pas de temps … Et bienvenu à la guerre … ¤

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Connaissez-vous la douleur de la Mort ? C’est une sensation des plus étranges dans la Nature humaine, ne vous disant ni bonjour en guise de salutations, mais jamais adieu lorsqu’elle repart. C’est tout d’abord un vide, un trou qui se forme en nous et qui nous prend entièrement, s’emparant de notre intérieur et le tordant progressivement dans une moue incontrôlable et indescriptible, avant de monter au cœur et d’y enfoncer une aiguille, l’Aiguille de la Souffrance. C’est un instant lent et sans nom que tous ont déjà ressentis au moins une fois ; un moment de profonde solitude où la nouvelle même nous laisse sans voix et sans réaction. Et si vous n’êtes pas capable de réagir à temps, nul ne sait ce qui peut vous attraper à cet instant : la tristesse, la Mort … ou la haine.

C’était maintenant le deuxième jour où les combats n’avaient pas cessé. Pas un seul moment de répit, où les hommes se relayaient afin de prendre ce terrain aussi grand qu’une plaine mais ne ressemblant maintenant plus à rien. C’était un véritable chaos qui s’enchainait sur cette vallée, et c’allait être la quatrième fois que le duo allait de nouveau s’extirper de cette tranchée faite à la va-vite afin de se jeter à l’assaut sur le flanc gauche. Cette fois-ci, les deux hommes savaient qu’ils ne pourraient pas vraiment rigoler ; l’ennemi avait fait appel à des Shinobis expérimentés, qui mettaient même à mal les 7 Epéistes du Village. Il ne s’agissait plus d’une guerre de masse, mais d’une guerre de niveau, où le plus fort ne tarderait pas à l’emporter sur le plus faible. Jour après jour, la fatigue gagnait les hommes, touchant leurs conditions physiques et mentales, les poussant aux actions les plus héroïques … Et les plus désespérées. La ligne de front que les forces du Pays de l’Eau avaient réussi à enfoncer il y avait de cela deux jours venaient de retrouver le même niveau qu’auparavant, suite à l’arrivée d’une section du Pays du Feu qui avait fait appel à son Allié de la Foudre, permettant une alliance qui entraînait de nombreuses complications pour les Ninjas de Mizu No Kuni. Et les hommes se battaient, s’acharnaient, se dépassaient … et tombaient. Comme une pièce de théâtre qui ne puisse être autrement. Triste vie que celles de guerriers sur un champ de bataille. Et malgré la pluie qui s’acharne, contre toute attente d’un débloquement du front et ne pensant pas à la fatigue qui les submerge, nos deux jeunes gens sont accroupis là, attendant que le pied du Capitaine d’Escadrille se referme et s’abaisse au sol pour donner le signal. Toshiou et Ulquirro s’accordèrent un regard très court : le même jeu habituel, je veille sur toi et tu veilles sur moi. La chose pouvait paraître banale, mais elle était loin d’être évidente lorsque l’on pouvait être assailli de tout côté ou bien s’engager en profondeur dans les lignes ennemies sans que l’on ne sache s’arrêter. Ce genre d’erreurs qu’ils avaient commises à leurs débuts en guerre il y a déjà plusieurs mois n’était plus à refaire, car c’était la Mort qui les attendrait dans ce genre d’initiative. Et bien que leurs forces aient été reconnues et appréciées sur certains fronts, il n’y avait que peu de chances. Mais désormais, plus question de faire la même chose, ils le savaient bien. Dans cet échange de regards à pupilles brillantes de volonté et de détermination, nul besoin de mot. La Mort et la Douleur se trouve juste au dessus d’eux, certainement à quelques mètres, ils le savent très bien. Sur cette terre qu’ils foulent depuis bien trop longtemps, l’odeur du sang et de la poussière est celle qui domine dans leurs narines, et leurs vues, aussi bonnes et perçantes soient-elles, ne voient autre chose que les corps qui rentrent en collision et les idéaux de paix qui s’effondrent.

Aujourd’hui, pas de repos. Aujourd’hui serait certes une journée dans le sang et la pluie ; mais aujourd’hui ne serait pas le jour de leurs morts. Se redressant d’un coup et se jetant par-dessus le frêle muret de terre, voila l’équipe de 5 Juunins qui se jette dans le brouillard, se précipitant en avant, sans vraiment savoir vers qui aller. Mais une chose est sûre : il fallait profiter de la brume pour faire le plus de dommages à l’adversaire et de s’avancer un maximum pour repérer sa position. Et courant dans la boue, l’ombre se déplaçait furtivement sur ce champ de bataille masquée par la pluie et un doux brouillard. Un premier obstacle face à eux ; le Capitaine claquant des doigts, les cinq hommes se séparèrent sans pour autant partir chacun de leurs côtés. Et le Shinobi face à eux s’effondra dans un râle de souffrance, la gorge tranchée d’un coup net et sec. Continuant sur leur progression, un bruit de pas saccadés et accélérés se faisait de plus en plus oppressant. Ulquirro ayant débusqué une oreille pour le détecter composait désormais une série de signes et crachait par terre avec vitesse et précision un vague blanchâtre qui alla glisser sous les pieds de leurs poursuivants, les collant au sol et les immobilisant. Pas vraiment le temps pour eux de se sortir de ce piège, alors que deux autres Shinobis de l’Eau fondaient sur eux et les achevaient, ayant recours à des techniques de Taïjutsu. Mais sur le retrait dans la brume, un son strident vint se fracasser contre le dos d’un de leurs coéquipiers, le déposant à terre, à moitié calciné par une frappe Raïton. Pas le temps de rester, il fallait changer de position ! L’équipe se lançait de nouveau en avant, parcourant avec assurance mais méfiance les méandres de cette brume aussi bien douteuse pour leurs ennemis que pour eux. Frappant dans ses mains, le Capitaine d’escadrille donnait soudainement le signal d’arrêt d’urgence, mais c’était trop tard pour lui : la langue de feu vint avaler son visage, le déposant à terre dans un hurlement effrayant de douleur. N’hésitant pas sur ce qu’il avait à faire, Toshiou se saisissait d’un shuriken et allait le loger dans le cou de son Leader, mettant un terme rapide et préférable à ses souffrances. Le problème majeur n’était pas là : face à eux se trouvaient une dizaine d’hommes, équipe composée d’après les bandeaux frontaux qui indiquaient plusieurs villages et ne donnaient aucune information sur leur niveau. Ne voulant pas leur laisser l’avantage, Ulquirro effectuait une première série de signes et levait son bras en l’air, libérant un Ragon Ken qui allait faire s’écraser une masse d’air importante sur ses adversaires, les bloquant presque sur place. Alors que Toshiou prenait la relève par un torrent de boue qui alla débarouler sur les hommes pris de court par la situation, notre jeune et talentueux Shinobi à la crinière de lion continuait également son action par un tir fourni de Daïtoppa qui emporta ceux qui souhaitaient résister à l’attaque, les entraînant à la fois dans la boue … Et dans la Mort, très certainement. Pas le temps de savoir s’ils l’étaient vraiment, car le sol connaissait soudainement un frisson et l’air se raidissait de façon étrange. Avertis par le troisième membre de l’équipe, les trois Ninjas sautèrent en l’air et évitèrent de justesse le courant Raïton qui se déployait à terre. Cependant, bloqués dans leur élan et dans les hauteurs, ils devenaient des proies faciles. Qu’à cela ne tienne, alors que le troisième compatriote réagissait par une Daibakuryuu No Jutsu pour submerger le Dragon Katon qui se jetait sur eux et enchaînait avec une lancée de makibishis, qui eut son effet, à entendre les cris rageurs d’un homme encore invisible. Mais malgré cette initiative qui venait de sauver la vie au reste du groupe, ce courageux personnage ne put résister à une technique Raïton tombant directement du ciel qui vint le percuter de plein fouet ; et même si son corps avait pu résister à un pareil choc, sa vie n’aurait pu encaisser les cinq kunaïs qui vinrent se loger sur sa poitrine. Pendant que les deux derniers membres de l’équipe se posaient au sol,
son corps allait lourdement chuter à terre.

Se postant dos à dos, le duo survivant restait calme mais ne pouvait empêcher que la sueur se fasse de plus en plus présente sur leurs corps. Peu à peu, des ombres se formaient, stables et immobiles, que les deux hommes purent compter au nombre de Sept. Etant donnés leurs stratégies jusque là pour réduire les membres de l’escouade, il n’y avait pas à douter qu’ils étaient d’un bon niveau. Restaient à s’assurer que les prochains à tomber ne seraient pas les deux Ninjas de Kiri. Tapotant de deux doigts le dos de son camarade de combat, le signal pour Toshiou était clair et ce dernier fit craquer entre ses doigts la pastille violette qu’il avait dissimulé jusque là. Un épais nuage mauve s’empara des lieux, plongeant l’assemblée dans la plus grande inconnue, sans aucune vision sur son adversaire. Pas le moment de créer un vide d’action, et le duo le savait bien car il ouvrait déjà une faille, Ulquirro se jetant sur le premier inconnu et le pénétrant de son katana afin d’y mettre la Mort, tandis que Toshiou plaçait sa paume sur le cou d’un autre adversaire, et laissait couler une lourde épaisseur de terre qui alla écraser la trachée de l’ennemi, entraînant le décès par suffocation. Profitant toujours de leur net avantage, les deux personnages se jetaient d’un côté et de l’autre afin de répandre la Foi de la Faucheuse Divine et de se libérer de l’étreinte qui s’était exercée sur eux jusqu’à présent. Ne pouvant voir ce qu’il en était pour son ami d’enfance, Ulquirro avait plus qu’hâte de finir sa suite de Shinobis, ne cherchant plus à laisser la vie et glissant derechef sur la boue pour passer sur le flanc gauche d’un Ninja du Pays du Feu, lui laissant au passage une saccade de trois kunaïs et d’une note explosive qui sauta dans les cris d’effroi du personnage. Se retournant de façon sèche et rapide, un genou toujours planté dans le sol instable, il plaça son sabre en garde, contrant la frappe verticale qui lui tombait dessus, repoussant l’adversaire d’un coup de pied dans le ventre et enchaînant très rapidement avec une série de signes, pour relâcher un Dragon Aqueux qui alla savourer goulûment sa proie dans un vacarme assourdissant. Reprenant son élan, il repartait à l’assaut et prenant un tournant sur la gauche pour apercevoir une nouvelle ombre. Brandissant son épée, celle-ci alla ricocher contre celle … de Toshiou !

¤ Hé ! Faisgaffe, Ulquirro -kun ! ¤
¤ Désolé, Toshiou-kun !! On a toujours du mal à distinguer les autres dans un brouillard aussi dense … ¤
¤ Je sais, mais si tu ne prends pas garde, tu vas finir par … !!! ¤

Abaissant subitement la garde afin d’écarter les deux armes l’une de l’autre, et saisissant l’épaule de son camarade de combat, Toshiou repoussa brusquement Ulquirro par-dessus son épaule, le jetant en arrière et tournant rapidement le dos avant qu’une grosse explosion ne souffle les deux hommes de Kiri en arrière, dissipant même la brume pendant quelques secondes avant qu’elle ne reprenne sa place habituelle. Une attaque Katon par surprise, qu’ Ulquirro se serait sans doute pris de plein fouet sans le secours de son partenaire. Secouant sa tête et tapant son oreille droite de la main pour mettre fin au vrombissement qui lui obstruait une ouïe correcte, ses yeux parcouraient maintenant affolés la scène afin de trouver son compagnon. Mais il ne fallut par chercher bien longtemps, car ce dernier se tenait étendu à ses côtés … le dos complètement rasé et brûlé par la frappe qui venait de le prendre d’assaut. Se précipitant vers lui, pour le retourner et poser sa tête sur ses genoux, le Juunin rescapé perdait peu à peu contrôle de lui-même, tentant de réanimer aussi bien que possible celui qui avait toujours été un frère pour lui. Les larmes commençaient à couler et à se faire de plus en plus lourdes, alors qu’un simple et naïf sourire illuminait les lèvres du mourant. Point d’illusions sur son visage ; ils connaissaient tous deux la conséquence de cette action qui venaient de bouleverser leurs vies communes en un court instant. Quelle ironie que de se dire qu’ils avaient déjà donnés la Mort à tant d’hommes mais que celle-ci ne les avait jamais touchés directement. Les premières expériences sont parfois bien cruelles. Fermant doucement ses pupilles qui perdaient progressivement leurs lumières, le plus marquant était ce sourire qui semblait rester immortel malgré la situation.

¤ Ulquirro-kun, cesse de faire l’idiot ! Qu’est ce que tu ferais sans moi ! ¤

Ses yeux s’éteignirent… .

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Connaissez-vous la douleur de la haine ? Elle revient presque vous voler une vie que vous aviez chéri jusque là sans qu’il n’y ait quelque chose de plus valable. C’est une sensation qui pénètre la peau et qui noircit votre âme et votre cœur, le plongeant dans un monde sans lumière et sans espoir, où le ravage et la vengeance sont les seuls et derniers moteurs de motivation qu’il vous reste. Vous n’êtes plus sous contrôle, vous êtes vidés de tout sens et de toute logique, alors que vos membres s’animent d’une envie lugubre : prendre la vie et l’arracher à pleine main… .

Le corps encore chaud de son ami continuait à lui réchauffer les jambes dans cette pluie qui ne semblait pas vouloir s’arrêter. Peu à peu, ses larmes et ses lamentations se mêlaient à la tristesse et à la fureur du ciel, les gouttes devenaient pleurs et les éclairs cachant ses cris de rage. Encore une erreur de sa faute ! Qui devait coûter une vie ! Encore une erreur qui lui faisait tord non seulement à lui, mais également aux autres ! Et son cœur se noyant progressivement dans la rage, il hurlait à la mort, lui ordonnant de lui ramener son frère. Son corps devenait rêche et dur comme de la pierre, ses muscles s’atrophiaient et commençaient à étouffer dans cette furie émotive qui se dégage sur chaque parcelle de son corps. Il paraît être si différent, une telle rancœur qui habitait cet homme jusque là toujours souriant. Le fourreau brisé, le sabre était-il maintenant à l’air libre, prêt à s’attaquer à toute chose s’opposant à lui ? Mais Ulquirro s’en moquait et le vent continuait à souffler, tentant d’imposer sa domination sur cet être humain pour qui plus rien n’existait. L’atmosphère était pour lui étouffante, et le râle qui s’extirpait de son enveloppe charnelle semblait se métamorphoser peu à peu, passant d’un cri de tristesse à un hurlement de rage, alors que sa personne évoluait et touchait progressivement un aspect démoniaque, changeant du tout au tout et s’échappant de son contrôle. Et gueulant de plus bel, son cri résonna sur le champ de bataille, mettant presque une halte aux combats qui avaient lieu aux alentours. Il s’immobilisa. Des pas frappant les flaques à terre se faisaient de plus en plus proche, alors que le Shinobi de Kiri se tenait toujours à genoux, et la silhouette de l’ennemi assassin se fit plus claire et plus distincte, s’approchant presque sans peur de sa future victime. L’homme à la gueule de blondinet avait perdu la raison et il n’avait certainement plus de volonté combattive ; quitte à ce qu’il meurt complètement perdu et abandonné sur ce champ de bataille, autant l’achever maintenant pour éviter davantage de souffrance. Portant une main rugueuse à sa chevelure, il agrippa la crinière et la tira presque d’un coup sec en arrière, portant sa deuxième main au niveau de la jugulaire, un kunaï brillant sous sa gorge, prêt à trancher la peau et la vie de notre jeune ami. Son regard sombre, mais le visage sans passion dans ce qu’il s’apprêtait à faire. Encore un qui n’était pas fait pour la guerre ; et même si certains l’avaient déjà décrit comme étant un guerrier hors pair chez
l’ennemi, la perte d’un être cher pouvait briser les hommes les plus durs… . Il raffermit la pression qu’il avait sur l’arme, prêt à mettre un terme à tout cela.

¤ Désolé, gamin … ¤

Il posa la lame sur la gorge et ses muscles se durcirent afin de porter le coup fatal… mais le bras ne put effectuer l’action, alors qu’une main dure comme de l’acier et solide comme un roc venait attraper le tranchant de l’arme et l’immobiliser, empêchant alors tout contact avec le reste de son corps. Fronçant les sourcils sous la surprise, notre homme de Konoha tentait de tirer l’arme pour l’arracher et porter ensuite le coup fatal, mais il ne parvenait pas à libérer son mouvement. Cet homme avait encore de la volonté malgré son état mental ? Cela semblait tellement improbable qu’il n’y croyait pas une seconde. Et se contentant d’y voir un acte désespéré, il appliqua son genou au niveau de la colonne vertébrale et le poussa en avant, libérant la prise et le lançant en avant, le forçant à se tenir à quatre pattes dans la boue. Levant son bras, cette fois-ci, rien ne pourrait l’empêcher de terminer cette histoire et de passer à la suite. Son bras s’abaissa en direction de l’arrière de la nuque, pouvant alors briser les os du cou et ôter la vie de façon simple et radicale. Plus qu’une seconde avant l’impact.

¤ RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAOOOOOOOAAAH !!¤

L’instant d’après, voila notre Shinobi tranché en deux, le visage décomposé, alors qu’un jeune lion à la crinière folle et aux yeux emplis d’une folie meurtrière se tient face à lui, les dents crispées et serrées au point que du sang coulait de ses gencives. Le bras tendu dans les airs, le sabre achève sa route après avoir tailladé la peau de l’ennemi du Pays de l’Eau, tranchant corps, organes, os et vie, tout cela en même temps, dans un mouvement bestial et rageur. Il n’y a rien à dire pour celui qui meurt, complètement perdu devant un tel accès de rage et de détermination à survivre. Il ne sait qu’en dire et ne peut plus rien dire, alors que sa vie le quitte, il sent la paume amazone de l’homme qui le saisit à la gorge, le plaque au sol. Mais il n’a pas de temps de sentir la lame plonger dans son torse afin de lui donner la bénédiction finale ; il est déjà mort, étendu au sol. Le souffle saccadé, ses yeux brillant comme ceux du Diable sortant des Enfers, notre Shinobi arracha son arme comme on casse la branche d’un arbre mort, et ses premiers pas s’affalèrent dans la boue, claquant dans les flaques d’eau et révélant ouvertement sa position. Il ne souhaitait pas être discret, ou s’en moquait éperdument. Il ne pensait plus à rien, son esprit était vide, complètement ravagé par la haine. Où sont-ils … où sont-ils, qu’ils payent tous pour ce qu’ils ont fait. L’odeur du sang comblait peu à peu ses narines et son odorat se développait progressivement, lui permettant de sentir cette caractéristique sanguine se déplacer sur le champ de bataille. Il veut se battre, enlever cette odeur, l’arracher de ses sens et venger son frère de combat. Il veut les faire payer ! Ils vont payer ! Face à lui, un petit groupe de Ninjas passa dans lui, avant qu’une ombre ne s’arrête quelque pas au devant et ne le remarque. Claquant des doigts, ses compagnons d’armes ne tardèrent pas à le rejoindre et à rester quelques secondes, immobiles à observer la Bête qui se tenait sans peur et avec un air diabolique sur le visage, les toisant et les provoquant presque du regard. Avant même qu’il n’y ait eu de réaction de la part d’Ulquirro, ils se jetaient sur lui qui, en guise de simple réaction, hurlait de nouveau comme un possédé et se précipitait à leurs rencontres, échangeant les premières techniques et coups de sabre… .

Les combats semblaient maintenant plus distants, et alors que la pluie avait cessé et que le Soleil daignait enfin présenter quelques rayons à cette terre, on pensait pouvoir observer là un instant de paix et de clémence. Mais cette lumière céleste ne fit que dévoiler ouvertement et aux yeux de tous l’étendue du massacre qui avait eu lieu pendant de longues journées d’affrontements. Les corps s’enchevêtraient et s’accumulaient sur un terrain pourtant pas si vaste. Mais pour ceux qui ne recherchaient pas les corps de leurs anciens camarades, les autres regardaient au loin la cime des collines s’agiter des derniers combats. Ainsi, après de nombreux morts et un conflit qui avait paru être sans fin, la conclusion était revenue à l’avantage des Shinobis du Pays de l’Eau. Les trois Shinobis de Rang Supérieur avançaient entre les cadavres, sans vraiment n’y porter les yeux. Seul l’un d’entre eux y observait les mines défigurées et affichait un regard bien triste. Tant de morts sans qu’aucun ne sache vraiment pourquoi cette guerre avait lieu. Avaient-ils seulement conscience qu’ils n’avaient rien gagnés et tout perdus dans ce conflit. Lui prenait toujours à cœur le fait que certaines amis proches soient morts au combat. Il était dernier survivant de son Clan, et n’éprouvait pourtant aucune haine envers le Sandaïme Mizukage, bien qu’il ait dû supporter la tristesse de perdre tous ceux qui lui étaient chers. Mais il ne pouvait réagir comme Zabuza qui marchait sur les cadavres et poussait du pied ceux qui étaient sur son chemin. Ces deux hommes ne se comprendraient sans doute jamais. Et pendant que le sentimental se penchait vers un corps pour lui fermer les yeux, les deux autres regardaient les agitations au sommet de la colline au loin.

¤ Regardes, Seijin’. Tu as vu le nouvel excité là-haut ? ¤
¤ C’est vrai, il se démène comme jamais ! Il cherche quelque chose ou il a juste pété les plombs ?! ¤
¤ Rien de tout ça, Mangetsu Hôzuki… . Il a juste perdu un être cher … ¤
¤ Tes discours langoureux ne servent à rien, Seijin’ ! Il fait du bon boulot. Je pense même que le Mizukage aurait un nouvel animal à domestiquer, et avec lequel jouer … ¤
¤ Zabuza … ¤

Et au loin, un homme se battait griffes et ongles sortis, livrant bataille à tous ceux qui lui fonçaient dessus afin de dompter le fauve en furie. Son sabre était brisé, mais il continuait à couper avec. Son corps était tuméfié, mais il continuait de frapper. Sa réserve de chakra était à bout, mais il continuait à lutter jusqu’au bout. Et refusant de baisser les bras, il encaissait les coups, évitait les techniques et se jetait de nouveau en avant pour mettre un terme au combat. Mais l’ennemi ne cessait d’arriver et de donner suite au combat. Attrapant un ennemi par le bras, il le lança sur un autre qui venait sur sa droite et se courba en avant pour esquiver le lancer de shurikens. Se redressant, il assainit un coup de tête sous le menton d’un homme et frappa encore une fois de sa lame pour entailler un bras adverse. D’une rapide série de signes incantatoires, il soufflait soudainement dans une direction pour balayer les rangs d’un Fûûton Daïtoppa, mais ne pouvait pas esquiver à temps le poing puissant qui s’effondrait sur sa joue gauche. Se relevant tant bien que mal, il s’accroupissait pour effectuer une balayette et éventrer encore un homme qui voulait lui faire la peau. Ce ne serait pas pour cette fois, mais encore combien de temps devrait-il tenir ainsi, avant que la tristesse qui noyait son âme et engloutissait son cœur ne disparaisse enfin ? Un homme qui était sur le point de lui lancer une frappe Raïton fut subitement rejeté en arrière par une vague Suiton. A terre, tenant à peine sur ses genoux, Ulquirro ne regardait même pas ses compagnons profiter du trou qu’il avait engendré pour s’y engouffrer et lancer un dernier assaut. Ses yeux reprenaient une couleur verdâtre, à la teinture des abysses océaniques et soufflées d’une couleur neige en hiver. Il était essoufflé, abattue, épuisé. Mais sa raison lui revenait. Et il pouvait progressivement comprendre la situation ; des pas autour de lui, le combat n’était pas fini, mais cette fois-ci, il ne pourrait pas aller plus loin. Levant lentement la tête au ciel, il tentait vainement de trouver le visage de Toshiou dans les nuages. Mais il n’y était pas. Et ce qui lui restait de voix criait une dernière fois son sentiment de profonde faiblesse… Ulquiorra dans se profond moment de solitude ne trouvât qu’une réponse à son chagrin.

… Vendre son âme... à Jashin

[Bienvenue sur NSI !]

Donc je vais te valider mais après en avoir parler à un Admin je tiens à te prévenir d'une chose, tu à le droit de prier Jashin d'être un adepte etc mais en aucun cas tu pourra avoir les capacité de Hidan ou des techniques s'en approchant ^^"

Sinon c'est une tres belle présentation autant par la longueur que pour la qualité.

+10EXP

Bon rp parmi nous !

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