Maison de Minato (Entrainement)

Invité

"Tu t'en crois capable ?"

"Sans aucun doute possible."

"Tu n'y survivras pas, tu es folle."

"Je suis libre de faire ce que je veux."

"D'accord, mais ne compte pas sur moi pour te sortir de ce mauvais pas si tu n'es pas capable de dominer les esprits. Tu dois savoir une chose c'est que si tu n'es pas capable de dominer les esprits, que tu n'as pas la force de les surpasser alors il n'y aura qu'une chose au final et ce sera la mort. Pas d'échappatoire possible pour toi, l'on ne joue pas avec les esprits comme on le fait avec les humains, dès lors que tu te lances dans un défi c'est ta vie elle-même qui est mis en jeu ... Bon, je ne pourrais pas te faire changer d'avis alors allons y ."

Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est bien un esprit qui est sorti du sol dans le dos de Minato. Vêtue d'un drap miteux de couleur sombre, il ne laisse pas le temps de respirer à la demoiselle et vient enfoncer sa main en plein milieu de son dos. A cet instant précis, c'est des centaines et des milliers d'année qui viennent parcourir le corps de la pauvre kunoichi. C'est autant de souvenir, de sentiment, autant de mort et de renaissance qui la parcours, c'est comme la détruire et la reconstruire inlassablement le tout dans un mélimélo d'orgasme et de douleur poussée à l'extrême. Elle crie, plus qu'un cri c'est un hurlement bestiale qui sort de sa bouche alors que, à genou sur sol de sa maison, elle saisie sa tête entre ses mains jusqu'à s'en arracher les cheveux. Comment décrire ce qu'elle ressent, c'est impossible ce n'est pas un bonheur extrême, ni une profonde douleur, ni même un parfait mélange des deux c'est tout à la fois, en même temps, c'est bien trop pour elle. Le corps prit de spasme et de sueur, elle sens la chaleur envahir son corps au poing d'en déchirer son t-shirt, puis elle se met a grelotter de frappe en se serrant elle-même, les yeux exorbité recroquevillé dans un coin. Ça parait long, beaucoup trop long, mais ça ne fait pas plus de cinq minutes qu'elle est comme cela et elle ne pourra pas tenir plus longtemps, pris de violence soudaine elle envoie tout valsé dans sa maison avant de se mettre a pleuré tout en griffant ses bras et puis plus rien. Comme une télévision qui court-circuit, la demoiselle c'est effondrée sur le sol, la bave aux lèvres et le regard vide. Aussi forte soit-elle il semblerait qu'elle n'est pas résistée à cela et le faucheur s'approcher, celui là même qui était vêtue de ce drap sombre. Une lame sort de son bras qu'il lève et finalement vient l'abattre sur la demoiselle, laissant le sol se recouvrir de sang.

"La souffrance, la tristesse, la solitude, le plaisir, l'orgasme, l'amour et la peine tout ça c'est bien joli, mais ça ne reste que de simples sentiments et ce n'est pas cela qui me tuera. Vous voulez avoir le monopole de la douleur, grand bien vous fasse à vous les esprits je n'ai jamais cherché à dire que j'étais la personne la plus malheureuse au monde, mais à la différence de vous on peut choisir de me briser, de me détruire complètement ça ne m'empêchera pas d'avancer parce qu'il n'y a qu'une seul et unique voie, c'est devant nous. Qu'importe les raccourcies que l'on prend, on se trouve continuellement devant les obstacles et a ce qui me dise qu'ils n'ont jamais connue la douleur et la tristesse je leur dirais qu'ils sont faible. Parce que c'est nous, ceux qui sont tombés au plus profond, ce qui connaissons la souffrance au point d'en devenir fou qui sommes les plus aptes à nous relever. Alors si tu en as la force tue moi, mais dans le cas contraire soumet toi à la volonté de celle qui n'a pas peur de la mort : Minato !"

Se saisissant de la lame avec sa main droite elle laissait le sang coulé le long du sol alors qu'elle se redressait. Les cheveux en bataille, le torse nu, les bras couverts de ses propres blessures et un ensemble épuisée elle n'affichait pas un charisme fou, mais pourtant il se dégageait d'elle une puissance qui force le respect. Et le faucheur la bien compris, comment pourrait-il prendre la tête de celle qui a eu la force de dompter des centaines et des milliers d'années, c'est autant de vie que le nombre d'esprit dans ce bas monde et en domptant ce flot de sentiment elle a prouvé par la simple force de son esprit qu'elle était digne d'être leur ami. Plus qu'un ami, c'était un nouveau maître qu'ils avaient trouvé en elle et enfin de lui prouvait son respect et son admiration il retira sa lame pour lui fournir un parchemin. Si dans l'aspect il était semblable au registre permettant de passer un pacte avec le monde des esprits, celui là avait une chose en plus. C'était le symbole de celle qui était capable d'invoquer les esprits : Minato. Dès lors vous l'aurez compris ce parchemin servait de pont entre son monde et celui des esprits.

Dans la souffrance et la douleur, la demoiselle avait su en retirer une certaine sérénité en imposant son nîndo. Aller toujours de l'avant qu'importe la douleur et les épreuves telle était l'unique voie qu'elle s'était fixée et afin de l'accompagner dans ce périple, elle avait acquis de nouvelles techniques dont l'une lui permettait de faire appel au faucheur, ironique que celui qui doivent lui prendre sa vie soit le même qui doivent la lui protéger ...

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Apprentissage de la technique "Les esprits affamés" (Niveau 1)
>>> Le dialogue + le premier paragraphe
Apprentissage de la technique "L'appel du démon" (Niveau 1)
>>> Le dialogue + les derniers paragraphe

Validation:

+ 15 Xp jutsus acquis si parchemins