Lucy-Chan se défonce avec Deidara

ㄨ Suite à un bon vingt minutes d’argumentation avec le blondinet-no-Sempai concernant le verni, j’avais finalement décidé de sortir hors de ce trou. À l'extérieur, je réalise alors qu'un couché de soleil était visible au loin. C'est chaud, je sens une chaleur soudaine. Celle de l'éclat maigre des rayons qui serpentait doucement sur mon visage dure et fermé. J’observe, de droite à gauche, le boisé servant à cacher le repère, visiblement agacée par un détail près : lieu pourri pour s’entrainer. Je soupire d’exaspération, mes mains croisées contre ma poitrine. Sans savoir s’il me suivait ou non, je marche, de ma cadence habituel, lasse et nonchalante, faisant le tour de ledit repère de cette bande de criminel. À mi-chemin, je m’arrête, levant le regard vers des montagnes qui semblaient pas être aussi loin que ça. Enfin… jusqu’à ce que je réalise qu’il fallu un bon trente minute de course pour m’y rendre. Arrivée sur place, je dénote d’étranges fissures assez larges pour me créer un chemin, enfin non… observant de plus près, il se trouve qu’un petit sentier visible était déjà mit en place par l’érosion des roches.

ㄨ Je souris en coin, une idée me vint en tête mais j’avoue qu’elle était complètement débile. Suivre le sentier à travers ces vallées hé? Ça me donnerait quoi au faite? C’est pas comme si un trésor s’y trouvait. D’un autre sens, une petite marche de santé ne fait pas de tord non? D’la merde cette putain d’expression, avec ma jambe droite et mon pied gauche blessés de la sorte et dont je sentais à peine la douleur… euh, attend un peu! Mais c’est vrai! Je sens plus rien, mais euh quoi… que… comment? Avais-je tant souffert au point que ma tête ne le supporte plus et décide de s’immuniser? J’ai toujours été nul en science et en anatomie, bah j’suis nul dans tous les sujets au faite et avec raison, ils sont d’un ennui mortel. Le corps humain, quoi faut-il savoir de plus que de frapper à la bonne place? Devenir une femelette de ninjas médicaux? Mon cul.

ㄨ Je marche et je monte, je marche toujours en montant davantage et toujours plus haut. J’observe le sol désormais à plus de, je dirai une trentaine de mètres parce que je suis nul en calcul, en estimé, et je m’en moque. Ce qui compte, c’est l’agréable vision de toute la forêt et les lacs qui se présentèrent devant moi à une telle altitude. Être aussi haut me donnait d’étranges frissons, non uniquement par le vent qui soufflait sa rage mais aussi par une sensation de liberté à son état pure. Je m’arrête un moment, je me penche puis m’assoit, les pieds dans le vide, ainsi que mes yeux rivés droit devant sous l’hypnose d’un soleil couchant, peinturant le ciel d’un orange mystifiant et d’un rouge exquis. D’un geste las, je me sors une cigarette, l’allume puis inhale au rythme de la prochaine brise qui fit tournoyer ma couette et mes mèches dans tous les sens. Je déteste réfléchir, pour moi seul l’action est importante, ce qui me fait avancer dans ma quête. Néanmoins, je me sentais contrainte de m’arrêter et de tout remettre les morceaux du puzzle en place.

ㄨ J’étais dans l’akatsuki. La célèbre organisation apparemment connu et crainte partout dans divers pays. Étrangement, je n’ai pas l’impression d’y appartenir, surement dû à cause de ma basse expérience d’assassinat? Non, c’est autre chose… J’échappe un filament de fumé, mon visage vacille vers ma droite. De là, je m’empare doucement d’un petit amas de terre, de poussière que j’observe au centre de ma main gantée mais maculée de sang quasi séché. Ce regard vide, ce regard d’apathie et froid, dure… dure comme ces petits cailloux parmi les résidus de roche que j’observe et tâte de mon pouce. La terre rouge, une terre après la guerre. Je me souviens des frontières, ces lieux de confrontation. Personne ne veut apporter le chaos dans son pays, ils décident de ternir la roche à l’extrême limite.

- Tch…

ㄨ Que ce soit les frontières où dans un village, la terre prend toujours cette couleur rougeâtre après les bains de sang, et conserve l’histoire, les traces, les mémoires des massacres à jamais dans son sol. Une fusion. C’est le mot exact, il me faut fusionner, une chimie avec l’akatsuki pour m’épanouir dans les limites extrême de cedi potentiel souligné par cette tronche-de-Bardie-no-Sempai. Un détail m’échappe, qu’en est-elle de leur vision du monde? Non… qu’elle est ma vision du monde? En quoi se monde est-il composé?

- Les lois…

ㄨ Des limites, justement, qui à besoin de putain de limite lorsque la justice sera anéantie de mes mains? Les lois sont que d’éphémère balivernes pour empêcher l’homme de montrer sa véritable nature de meurtrier qui vie en lui depuis sa naissance! Comme ces ninjas, des assassins à embaucher mais voilés d’un déguisement social absurde et totalement con. Tant qu’ils existent, ils ne peuvent pas trouver la foutu paix autre que par la mort. Ces lois sont futiles, une simple perte de temps et d’énergie pour les maintenir en vigueur. Elles étouffent, irritent et nous force à suivre plein de mesure débile, protocolaire si enfreinte. Je ferai tomber ces lois, et je monterai à tous le véritable sens de la justice, la mienne, ma justice…

- Les hiérarchies…

ㄨ Un second système pour couronner les jolies farfadets de titre à la con pour se penser supérieur, se croire important, imposant. Ils en restent moins une saloperie de bande d’imbéciles. Le titre n’est rien, l’action, le geste et l’appartenance créer l’identité de ce que nous somme et élève notre pyramide de grandeur haut delà des frontières! Je serai aspirant pour ce connard, mais qui entre nous deux sera toujours l’espèce de vermine, un gaspillage d’oxygène?

- Les conséquences…

ㄨ Je m’étouffe d’un rire soudain. Un rire qui se perdit en écho.

ㄨ La prison hé? Quelle idée géniale d’emprisonner tous ces cons en cellule et remarquer que, quelque semaine plus tard, on les retrouve tel des putains animaux qui s’enculent toute les soirées! Je dis bien bravo l’emprisonnement! Un mec sans sa saloperie de femme pour plusieurs années et bien regardez un peu le résultat : ce petit séjour derrière les barreaux devient une véritable jungle dont les plus forts violent sans broncher les plus faibles! Pas besoin d’étude pour dire qu’une fois enfermé, l’homme et la bête ne fond qu’un!

- Les relations entre villages… Je tousse, puis reprend avec sarcasme.

- 5 pays, A aime B qui déteste C qui est le petit ami de D qui est le cousin de E qui est le frère du père de A, nous sommes tous une putain de famille déréglé!

ㄨ On fait une entente avec le pays C pour que celui-ci devient ennemie avec A qui ensuite approfondi la haine de B son ami, qui déclenche la guerre à C, qui énerve alors D et E contre A même dans les liens familiaux qui les unissaient. A devient détester de tous, les citoyens de A B C D E se gueulent après comme des enfants pour trouver à qui revient toute la faute. Plus personne ne s’entend sur qui encule mieux l’autre et E envoi des troupes pour attaquer son frère lointain A, qui pisse sur les murailles de C entre temps parce qu’il a surprit leur putain de kage entrain de coucher avec la secrétaire de E, qui est sensé être allié à A depuis plus d’un mois.

- Merde celle-là me donne un fichu mal de tête! Je m’étouffe d’un rire moqueur pour la seconde fois avant de m’arrêter subitement. Quelque chose détourna aussitôt mon attention…

Spoiler:

ㄨ Le vent souffle. La poussière s’échappe de ma main. Les résidus s’envolent, j’observe les grains d’un faciès impassible. Ces petits points chocolat montent et tourbillonnent, prennent de l’altitude et chute une fois la bourrasque éternisée. Je m’arrête, j’arque un sourcil et questionne du regard un truc étrange visible au loin : un oiseau, planant dans le ciel, mais qui se rapproche à vive allure. À peine réussi-je à identifier l’animal qu’un bruit de pas se frottant contre la roche détourna brusquement mon attention. Il m’avait finalement suivit ce plouc, c’est pas trop tôt. Je commençai vachement à m’endormir avec toutes ces réflexions. En silence, j’observe le blondinet s’extasier de la pureté de l’atmosphère nous entourant. Je souris en coin suite à son soupire qui laissait paraitre un certain détachement envers l’instant présent. Tout comme moi il aime le plein air hé? Pour ça qu’il utilise un aigle géant pour se déplacer hé? Euh…

HOÉ-HOÉ! T’aurai pu me dire que t’avait un moyen de transport gratuit!



Ça m’aurai sauvé quatre putains d’ampoules aux pieds imbéc- …

ㄨ Soudain, je m’interrompu suite à son déplacement rapide. Il était vite bon sang! J’peux pas le suivre du tout ce mec! Je lui parle, il est assit sur un caillou puis deux… enfin non même pas une putain de seconde qui passe et le voilà debout à ma droite, souriant comme un vrai cinglé. S’il avait essayé de m’intimider, à l’eau cette tentative! Légèrement agressée par son approche, je me redresse aussitôt. Face-à-face, je lui projette le même sourire moqueur en coin, retire ma clope pour enlever le mégot à son extrémité, et repositionne ma main sur ma hanche. La tournure des évènements allait finalement prendre de l’intérêt. Discussion sérieuse abordée : mon entrainement.

- Un grade, c’est quoi un grade!? HEIN!? Un titre débile pour se sentir im-porrrr-tant? Épargne-moi ces conneries tu veux bien? Crachai-je en haussant bêtement les épaules.

- Le bunshin? C’est la technique bidon qui permet de faire une copie ratée de nous-mêmes nanh? Repris-je en m’avançant de quelque pas.

- Le henge, l’autre idiotie pour prendre une apparence moche qui fait peur aux enfants nanh? Deida-rrrrah-Sempai?

ㄨ Mon visage n’étant plus qu’à quelque centimètre du blondinet, je retire ma clope d’une finesse sans égal et expire doucement la vapeur de fumée dans son visage. Je recule aussitôt, lui tournant le dos. Il était hors de question que je me laisse piller par lui! Même s’il était plus fort, plus malin, son autorité ne m’atteindra pas! Je refuse, parole de Lucy! Les poings serrés, ma cadence masculine ne cachait point mon entêtement. Je poursuis ma démarche de vrai brute aux pas lourds et fermes qui finirent par me conduire devant un trou, enfin une grotte… ou plutôt, un tunnel. L’extrémité de celui-ci, faisant à peine cinq mètres de profondeur, était visible. Il s’agissait d’une vallée de flores, d’arbres, de cascades et quelques sources d’eau chaude indiquant qu’un volcan résidait quelque part dans ces montagnes. Ma main gauche contre la paroi d’entrée, mon autre grattant ma fesse droite, je sors ma tête hors du tunnel, pose mes yeux grisés vers birdy-man et acquiesçe un sourire prétentieux.

- Hoé-hoé-hoé! Il se trouve que j’vais pas te faire chier en fin de compte! Ce que tu es chanceux! Criai-je assez fort pour me faire entendre, et encore mieux, retentir dans l’écho des plaines! J'avais dit vrai, je voyais pas l'intérêt d'apprendre ces techniques débiles et inutiles. Je veux quelque chose qui défonce moi!

- Tu viens?!?!? Le dernier arrivé de l’autre bord est gay!

ㄨ Excitation… Je m’excite… Oh que si… ça grimpe en mois, je le sens… une vrai adrénaline de jeunesse! Je m’élance, je cours… cloc et cloc, le contact de mes pieds résonne dans ce tunnel. J’arrive de l’autre côté, un sourire victorieux agrémente mes lèvres. Il va voir de quoi cette faiblarde est constituée ce sale morveux! Par ou commencer? Oh attend, je vais lui faire une surprise! Hum-Hum! J’entends ses pas, il ne devrait pas tarder à apparaitre hors du tunnel… Je me précipite vers la source d’eau chaude étant la moins distanciée. Mon visage pivote brusquement vers l’entrée, puis se pose sur les eaux en vapeur. Chakra… concentre toi… les mains ensembles… maintenant dans tes pieds. Ça y est… t’es prête Lucy!

- VA CHIER ESPÈCE DE PRÉTENTIEUX!!!

- NYAH-AH-AH-AAAAAAH!!!

ㄨ Un sourire démentiel sur mon visage, je saute dans le bain d’eau presque en état d’ébullition... et...

PLOUFFFFFFFFFFFFFFFFFF!!!!!!

ㄨ Euh… ploufff? C'est pas sensé être ploufff!!! C'est sencé être plac! PLAC!!! Moi debout, pas dedans merde.... chhh … a… AH…chhh CHAUD….!!! Eau brûle… brûle dans blessures… YAAAOUCH!!! Ma tête refait surface, presque aussi rouge qu’un homard cuit. C’est quoi le problème?!?! J’ai concentrée deux putains de portion de chakra en dessous de mes deux putains de pieds!

ㄨ Mes bras étaient croisés contre le rebord de pierre entourant la source chaude et la demie de mon corps, toujours plongée dans l’eau tempéré. Je tressaillis brusquement, détournant ma tête vers la droite. Un rire soudain brisa aussitôt le silence. Un rire moqueur, désemparé et étouffé par l’ironie du moment, ou plutôt envers… tient laisse-moi deviner, mon échec? Assit sur une dune de sable, ce blondinet me regardait comme si on venait tout juste de lui faire passer la torture du chatouillis avec des milliers de plumes. Il s’arrêta, reprit ses airs habituels de crétin prétentieux que je répondis sur-le-champ en détournant mon attention ailleurs, complètement indifférent. Outre l’impression banal que j’affichais, j’écoutais à contrecœur son discours interminable au sujet de comment faire tel chose avec le chakra : comment ajuster sa quantité pour donner ceci et cela, qui ensuite balance un autre truc, qui encore est influencé d’après la surface mais dont la portion concentrée et utilisée diverse d’un ninja à l’autre. Il avait également cité un truc concernant l’énergie spirituelle, c’est quoi cette merde là?

- Tch…

ㄨ Tant de blah blah à la con pour résumer un concept très simple : la fusion. Ça, j’avais déjà une certaine base. En autre, comprendre ce que ça veut dire… non comme toute ces explications qui entrent dans ma tête aujourd’hui et oubliées le lendemain. La mémoire n’a jamais été mon fort, non. Pour apprendre il faut que je mets le tout en pratique, que j’expérimente le succès malgré le nombre d’erreur que ça prend pour que je comprenne les principes… mais une fois apprit, ça prend vraiment pas de temps à maîtriser. Je soupire, j’avais repris mon sérieux. D’un bond vif, je sors hors de la source pour me remettre sur mes pieds, l’eau dégoulinant sur le sol granuleux et fissuré à plusieurs endroits. À peine avais-je remarqué la dernière action de ce sempai, que des trucs étranges se mirent à bouger dans ledit bain chaud. J’arque un sourcil interrogateur vers le blondinet qui s’était remit à causer.

Euh… Des sangsues qui explosent?



Génial…

ㄨ Je ris intérieurement. Décidément, il savait comment s’y prendre pour me faire réagir et m’appliquer à la tâche avec plus de sérieux. Bien que je le cache, ce petit jeu m’amuse. Si je rate mon prochain essai, bonjour les booms-booms et un méchant quart d’heure à panser toutes ces brûlures. Ses méthodes me « forçaient » à réussir au premier coup. Totalement le contraire de mes concepts d’apprentissage… Enfin bref, c’était le moment de prouver ce que tu vaux à cette bande d’imbécile. Ce que je vaux? Euh, c’est quoi cette idée soudaine à la con? J’en ai rien à foutre de leur opinion! Si je me pratique, c’est par simple but personnel! Pour mieux, casser la gueule à ces idiots et proliférer l’anarchie et la destruction! L’énergie spirituelle… qu’en est-elle de la mienne? J’inspire profondément l’air nous entourant, l’odeur asphyxiante du soufre, des montagnes… des terres arides. Mes paupières sont lourdes, elles se referment lentement. Ici le vent est omniprésent, mais une vapeur, une chaleur me détend peu à peu. Concentrer le chakra n’est pas une question d’impulsion, d’utiliser une grande quantité pour détruire. C’est une question de précision et d’équilibre pour trouver un juste milieu.

ㄨ J’ouvre mes yeux, ayant accumulée un peu de mon chakra à la base de mes pieds. Le visage parsemé d’un calme étrange qui ne me ressemblait pas, je pose un pied sur la surface chaude. Tel indiqué, les sangsues se ruèrent et se regroupèrent brusquement en dessous de celui-ci mais sans le toucher. Je ne réagis pas, j’avais confiance cette fois. J’exerce une légère pression contre ma jambe, mon pied ne sombra pas. Lentement, je ramène mon autre jambe et glisse mon second pied contre l’eau. J’ouvre grand les yeux, réalisant que je me tenais, un peu maladroitement mais je me TENAIS sur ce liquide bouillant! Un sourire glorieux se trace sur mes lèvres alors que je m’adosse, les bras croisés, contre le mur de pierre au fond de la source.

- Si tu crois que tes enculés de verres me font peur, tu rêves ma belle!

- NUH-HUM! M’exclamai-je en donnant un bon coup de poing dans le mur pour me démarquer.

Crrrrkk-crrrrk…

- Hmm? Suite à un étrange bruit de glissement rocheux, je lève ma tête vers le haut et…

BANG!!!!!!!!!!!

ㄨ Une roche de taille moyenne me tomba brusquement sur la tête. Sur le coup, je crois avoir perdu toute ma concentration parce que…

PLOUFFFFFFFFFFFFFFFFFF!!!!!!
...

- GAH!!! PUTAIN DE MERDE!!! Enlève-moi ces trucs!!!

ㄨ J’avais bondit hors du bain aussi rapidement que ces merdes de verres s’étaient collés partout à ma peau. Je me tortille dans tous les sens, les bras se débattant sans contrôle dans mon dos, mes jambes, ma tête, mes pieds que je déchausse rapidement afin de tirer les bottes vers l’espèce de cave avec ces idées débiles! Je tique brusquement suite à une idée germée dans mon crane couvert de… de… YARK!!! Comme si une aiguille m’avait piqué le derrière, je bondis aussitôt sur le dos du blondinet, mes jambes croisées autour de sa taille en le tenant par la gorge de mes mains.

- J’LAI RÉUSSI CETTE TECHNIQUE!!! Lui criai-je dans les oreilles d’une voix déchaînée et paniquée.

- Tu fais exploser ses trucs, tu sautes avec moi! Et tente pas ta chance… sinon j’te ca- …

ㄨ Une sangsue, ayant glissée hors de mon front s’était collé sur ma bouche, m’empêchant de parler.

- Hrrr…hmm…rrrrrr…gggrrrr…rrr…hrrrmgggmmh…hmmm!!!!!!!!!!

- Hmm? Mon attention se détourna aussitôt vers une petite chose étalée sur le sol devant moi et ce plouc, une feuille d’arbre. Qu’est-ce que le professeur de l’académie avait dit encore concernant les affinités…?

Spoiler:

ㄨ Que s’était-il passé? Dans mon étreinte se trouvait non le blondinet authentique mais une… une poupée? Je souris un peu bêtement à la suite de cette constatation débile. La copie identique tira soudainement la langue en guise de moquerie. AH-AH t’es conne Lucy. Je répondis sur-le-champ à cet affront avec un coup de poing sur le pif de la peluche. Geste inutile mais bon, c’était défoulant! Soudain, mon attention se détourna vers un avion de papier planant à l’aide des gaz en vapeur retrouvés un peu partout dans ce cratère. D’un geste vif, je m’empare du volatile d’une main gantée, ne le laissant pas poursuivre sa trajectoire davantage. Je cligne mes paupières à plusieurs reprises, tout en fixant le papier, puis vers ce mec, et encore vers le papier à mesure qu’il entamait un second discours sur les différents styles de combat. J’ouvris à demi la bouche par stupéfaction. Il avait raison! Enfin, c’était bien une chose, une question, un point que je n’avais jamais prit la peine de me questionner, d’y réfléchir… un principe important aussi. La façon de me battre, de me défendre. Ra-la-la… C’est pourtant la base des bases, un style d’être, un modèle sur lequel on progresse. C’est pas le choix qui manque en tout cas.

- Le taijutsu… c’est le corps à corps non? Meh… c’est bien taper mais ça m’ennuis de courir après le cul des gens pour les cogner… M’exprimais-je avec lassitude, démontrant incontestablement ma lâcheté.

- Le genjutsu… les illusions, c’est ben moche et ennuyant, sans oublier que ça prend des types super intelligents pour développer le concept… pas mon genre de rester derrière en disant : Ouuuuuuuuhhh! Tremblez de peur face à mes petites images de douleur et martyr! Je vous dis! Ces putains d’images vont vous pulvériser le derrière! Rétorquai-je à nouveau en faisant des gestes de mains frémissantes tel un fantôme.

ㄨ Il ne restait plus que le ninjutsu : la branche la plus étendue d’après mes connaissances et la confirmation de ce blondinet. Ce style était réparti en plus de cinq catégories : Katon, Suiton, Doton, Fuuton et Raiton. Lequel choisir? Euh, comment ça c’est pas nous qui décide? J’arque un sourcil, observant le blondinet cumuler une partie de chakra dans deux papiers identiques à celui que je tenais encore entre l’index et le majeur. Son geste terminé, je note aussitôt un changement de forme chez ces deux objets : un avait froissé et l’autre, effrité. Ça veut dire qu’il a deux affinités, le fuuton et le… Erh… quoi encore… Ah oui! Le Doton. À mon tour maintenant. J’envale un peu de salive, mes iris grisâtres vacillés vers le petit bout de papier bien ordinaire. Je n’ai rien à perdre… je crois. Je ferme brusquement les yeux, concentrant une partie de chakra dans mes deux doigts tenant le papier tout en me disant : Pas Suiton, pas Suiton, pas Suiton TOUT MAIS PAS SUITON, JE HAIS L’EAU!!! J’ouvre un œil, puis le second. Le papier avait disparu??? J’abaisse ma tête vers le sol, plein de petits et minuscules résidus blancs s’y trouvaient. Sans être témoin de la scène, j’avais totalement réduit la feuille en miettes, des miettes qui se désagrégèrent lentement pour ne rester que poussière. Une brise soudaine nous frappa en plein fouet, se perdant dans ma tignasse cramoisi.

Doton…

ㄨ Élément de la terre? Moi ça? Étrange… À en juger les descriptions, j’aurai cru à Katon ou bien Raiton au pire des cas, mais pourquoi Doton? Que peut-on faire avec des cailloux, de la boue et le sol? De plus, je m’en fou carrément de la nature, des arbres… mais les montagnes, c’est vrai qu’elles sont jolies. Avoir une affinité avec la terre mère n’est peut-être pas une si mauvaise chose si on façonne celle-ci à notre image. Oh-la, stop les réflexions, voilà que Deidara-Sempai me propose un second jeu, celui de… PENSER VITE ET ÉVITER DEUX PUTAINS DE KUNAIS!!! Euh…! Euh-Euh!! Pense-vite! Quoi… que… AH! Ce gros rocher! L’instant fut si rapide et spontané… à peine avais-je eu le temps de réagir, de concentrer mon chakra et de songer à l’objet le plus proche que je me retrouvai aussitôt derrière une dune sablonneuse de très grande taille. Je me relève lentement et expose ma tronche visible hors de ma cachette. Je remarque, en échappant un soupire stupéfait, une grosse roche là où j’étais il n’y à même pas une seconde passé. C’est moi qui a fait ça?!?! Penser, concentrer, bouger… tout ça en même temps…? wow…

ㄨ Un drôle de rictus tressaillit sur mes lèvre, un rictus différent, bref un sourire de confiance et plutôt jovial mais qui ne tarda pas à prendre une tournure plus sombre. J’étais contente, c’est vrai, mais ça n’allait pas s’arrêter là. J’en ai marre des techniques de base. Maintenant que je possède une affinité avec le Doton… la curiosité de, tenter… juste essayer un petit quelque chose était plus fort que moi.

ㄨ Tout à coup, je saute hors de ma position, le poing droit fermement refermé et d’où une lueur bleuâtre de mon chakra s’émanait en quantité. Le premier contact au sol fut non mes pieds mais ce poing, plongeant la rage de mon énergie dans cette croute terrestre qui se fissura brutalement au contact. La longueur des fentes atteignait un fâcheux 1 mètre… je donne un second coup de poing au même endroit… 2 mètres… puis un autre… 4 mètres… et encore… 8 mètres… je serre les dents avec malice et frustration. Aller Lucy… la force tu l’as, mais la terre est solide, il faut de la finesse pour percer son bouclier, concentre l’énergie à un point… la surface de mes doigts, une fois relâché, étend ce chakra comme une toile sur la distance que tu veux et brise, détruit!

ㄨ Je lève mon poing une autre fois, les yeux bouillant de rage... puis...

KaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH!!!!!!!

BANG!!!!

ㄨ Le sol craque, craque encore et cède violemment… formant une ligne droite, un cône s’élargissant à mesure qu’il prenait de la distance. En face de moi, je vis des arbres se déraciner. Certains tombèrent par la secousse ayant grandement bouleversé l’équilibre de ce cratère. Je me redresse, les mains, le visage et le corps rempli de poussière et de résidus rocheux. Cette surface rocailleuse autrefois si plat n’était plus qu’un amas d’élévations déséquilibrés par les fissures. Je me retourne vers le blondinet en lui acquiesçant un sourire en coin. Je m’interromps un moment, une douleur assez tenace à la main droite me fit grincer les dents.

Spoiler:

ㄨ Avant de reprendre son envol sur un hibou d’argile géant, la touffe-blonde-no-sempai avait cité quelques points importants concernant mon nouveau statut. Figurer parmi l’akatsuki était pas une vacance ou un prix de mérite après tout. C’était un nouveau mode de vie et il fallait m’ajuster en conséquence. M’adapter à la poursuite en suivant un niveau de prudence élevé avant toute chose. La discrétion… quel ennui. Ça va être difficile, je n’ai jamais eu l’habitude de cacher ma présence publiquement. Lorsque je mets les pieds dans un bar, j’aime signaler mon arrivé et m’imposer ouvertement. Néanmoins, les petits caprices de mon futur coéquipier ne me déplaisaient pas plus qu’il faut. Il veut se protéger et s’assurer que j'puisse me débrouiller en combat, c’est compréhensible. J’ai pas l’intention d’être un poids, un fardeau, loin de là même. L’utilité au cœur d’un groupe me valorise étrangement mais ça, c’est personnelle. Personne ne le saura.

- Ouai, ouai… Répondis-je simplement suite à la dernière question du blondinet. Je le regarde prendre de l’altitude, puis, il disparu je ne sais trop où. De retour à ma personne et mes cailloux.

ㄨ J’observe dans l’espace d’un instant ma main en piteuse état. Les doigts toujours fermés en poing, je relâche lentement la pression dans celle-ci, desserrant l’étreinte qui enchaîna une douleur profonde aux jointures. Deux techniques de combat hé? Enfin, détruire le sol peut s’avérer utile… d’après la distance et la portée, ça affecte tout ce qui se trouve à l’intérieur du cône nan? Une technique de moins mais qu’en est-il de la deuxième? Mon cerveau est en compote, j’arrive pas à réfléchir, innover et j’ai un fichu mal de tête. La fatigue sans doute. Tout à coup, tout devint noir. Sans trop comprendre, je tombe, je chute… encore… et ouai, j’avais pas fini de m’effondrer sur le sol poussiéreux… et aïe, dure…

Shit…

ㄨ Mes paupières sont lourdes, merde qu’elles sont lourdes. C’est stupide, j’arrive pas à ouvrir mes yeux. Je veux mais mon corps semble décidé à me désobéir pour son propre bien. Fichu corps faible et fragile. Un amas de chaire et d’os qui nécessite tant de besoins pour le garder en fonction. Allons, allons Lucy… te laisse pas emporter. Ta des limites comme chaque personne… … raaaah! Elles m’emmerdent! Après quelques minutes de silence, mon œil droit fini par s’ouvrir, très lentement. Mes bras longeaient le long de mon corps orné de plusieurs éraflures, dégâts causés en partie par le contact de ma peau contre les roches. Les doigts de ma main droite se referment, j’emprisonne une petite quantité de terre dans celle-ci. Ma tête vacille sur le côté et là j’aperçois une roche, une simple roche de la taille d’un pied. Entre temps, la terre se mélange avec le sang de mon étreinte. D’un geste las et sans énergie, je relâche le fruit de cette fusion, paume rivé au sol. Je sens ma respiration lente, ce souffle de vie. Sa cadence diminue, un peu lorsqu’on s’apprête à dormir, notre corps se met en mode ralentit. Je vais sombrer dans l’inconscience, le sommeil par épuisement… ce monde de rêve et sans action réel… sans progrès…

- Non…

ㄨ Je ne peux pas, je ne veux pas! Il me manque une putain de technique casse gueule… et comment me déguiser pour le « fun ». Sommeil et repos de mon derrière! C’est pas le temps, pas encore… je dois… je refuse, pas maintenant! Une autre technique de combat… pense Lucy, pense… Créer des séismes c’est fort, ça affectent un grand nombre d’idiot mais c’est prévisible et facile à éviter. Prévisible ein? Ce style, le doton, tout ce qui me vient à l’esprit peut aisément être anticipé par quelqu’un d’assez futé. Si ma première technique est facile à esquiver d’un sens, il me faut quelque chose de plus discret… de moins voyant, quelque chose ne laissant aucun doute et lorsqu’on s’en rend compte, ça sera déjà trop tard. Mon regard était hypnotisé non vers la roche mais sur les restes d'un des arbres qui fut déraciné par ma dernière attaque. Les arbres… c’est grand et leurs racines, c’est fou comment elles sont grosses et s’étendent sur plusieurs mètres de long. Hé, mais dit donc, c’est subtile un arbre! J’aurai jamais pensé que ça possède des trucs aussi énormes dans la terre. Une fois déraciné, on peut voir comment profond il était, regarder ces putains de trous! Euh…

- Rooooh…!!!

- AHAHAHA!!! C’EST ÇA!!! C’EST SI SIMPLE!!!

ㄨ Lumière des lumières! L’ampoule s’allume dans mon coco! Prochaine technique en vigueur, créer des trous, ou plutôt des pièges. Ok, bon c’est une idée, une bonne idée je crois mais à un détail près : comment je fais ça?!?! J’observe à nouveau la roche en fronçant légèrement les sourcils. Si je récapitule sur ma dernière technique, j’ai concentré mon chakra à un point. C’est surement une base pour la plupart des techniques doton au faite. Un second point important : la précision du chakra. Si je veux créer des trous, il faut déterminer leur longueur, leur largeur et profondeur… ensuite, vu que j’suis pas si bête que ça, ajuster mon chakra en conséquence. Bon, je dois prendre conscience du diamètre, de la quantité de chakra et maintenant il me faut apprendre la procédure… enfin, créer une procédure…

- Raaaaaaah! Ça m’emmerde! Comment créer quelque chose avec aucun modèle?!?! C’est comme si on me demande de cuisiner un putain de truc qui existe pas mais qu’on peut imaginer mais sans savoir les ingrédients et la démarche à suivre…

ㄨ Solution? Me baser sur mon attaque précédente. Créer une toile de chakra? Hm, non, c’est trop gros. Un simple fil de la toile à l’endroit voulu suffirait. C’est surement ça l’effet de mon affinité : mon chakra ne fait qu’un avec le sol et, par simple concentration, me permet une aisance à le broyer comme en créer à ma guise. Le tout, bien sur, dépendamment du montant de chakra utilisé. En bref, plus je dépense de chakra, plus grands et plus nombreux seront mes pièges. Je perds rien d’essayer sur cette roche, tenter de la faire sombrer dans un trou. Mon chakra se concentre alors dans la paume de ma main touchant le sol. Lentement, je libère un filament de cette énergie bleuté dans la terre, créant un chemin en ligne droite bien solide jusqu’à la base du rocher. Une fois en position, j’émets la même pression de chakra précédente pour fissurer le sol. Soudain, toute la région rocailleuse au dessus de mon filament s’écroula aussitôt, formant non un trou sous la roche mais une fente très mince en ligne droite.

- Merde… ce concept est vachement plus difficile que j’croyais… Je soupire, visiblement très agacée et exapérée.

- Bah ouai Lucy, dans ta tête c’est facile, en pratique c’est une vraie douleur au cul…

ㄨ Que faire, que faire? Bah, t’as pas le choix, faut que tu trouves un autre moyen Lucy. Premièrement, qu’est-ce qui va pas avec ma méthode actuelle? J’ai pourtant exercé la même pression sur ce fil de chakra. Euh… pu qu’être idiote. C’est normal que ce foutu essai a pas fonctionné! Crétin que je suis. C’est un filament, comment comptes-tu créer un putain de trou avec une ligne? Ça prendrait quelque chose de plus gros à… son extrémité. Une drôle d’image me vint en tête, celle d’un légume, plus précisément une patate. Je souris bêtement. C’est ridicule, mais en même temps j’crois bien que ça pourrait fonctionner. Après tout, les patates sont reliées à des racines, donc, si en plus une quantité de chakra s’accumule à l’extrémité du fils… Woooolaaah! Stop, on arrête, j’oubli un détail : la précision. Pas vrai que j’vais créer une autre fente en ligne droite en plus d’un trou. Alors, la pression pour briser la surface, elle doit se faire uniquement dans l’amas de chakra, à la toute fin.

ㄨ Tentative numéro deux. Sans hésiter, je relâche un second flux de chakra dans la terre, la racine. Une fois en position, je me concentre… aller Lucy, une patate… une patate. Ça y est, je crois. J’avais condensé mon chakra dès le départ pour qu’une fois en dessous de la roche, celui-ci s’étend plus aisément et forme les dimensions voulu pour mon piège. C’était plus facile de cette façon sinon, il aurait fallu plus de temps pour faire passer une autre vague de chakra dans le fils. Maintenant… pression. Je me mort le bas de la lèvre alors qu’une sueur froide coule et serpente le long de ma joue. J’entends un craquement terrestre, mon regard fixait intensément la roche qui… disparue. Je bondis aussitôt, me redressant sur les pieds et ignorant la douleur causée par chaque articulation. Je me ru à toute allure vers l’emplacement de la roche qui n’est plus qu’un petit trou dans cette croute solide de cratère. Je plonge ma main à l’intérieur pour évaluer les propriétés du trou. Il était pas bien grand, ni profond et large mais c’était un début, un bon début.

- Hm, pas trop mal…

ㄨ On passe à la technique de déguisement débile? Nan, c’est bien jolie pouvoir créer un trou, c’est pas assez pour être considéré comme une technique. Je m’assis en tailleuse, l’index posé sur le menton en mode de réflexion. Qu’est-ce qui serai génial, à améliorer, à ajouter, à perfectionner? Un trou c’est bien, c’est subtil, on s’y attend pas, mais plusieurs trous seraient marrant aussi. De un, la quantité. Meh, il y a des chances que l’ennemie tombe jamais dedans si les pièges restent mobiles. De deux, leur flexibilité. Je détourne mon regard vers la gauche, là où un petit champ avec plusieurs cailloux de différentes formes et grosseurs s’y trouvait. Une idée germe dans ma tête, je me relève maladroitement et me positionne en face de ledit champ constitué de quatre roches. But de l’exercice : créer quatre fils de chakra et faire sombrer chaque ennemie à tête dure dans un trou ajusté à leur taille.

ㄨ D’innombrable minute plus tard… mon entrainement se résulte comme suit : le premier essai fut un désastre, j’avais accidentellement créé un trou en dessous de mes pieds et tombé dans ma propre technique. Il me fallu plus de 12 tentatives pour sombrer une roche, 18 pour sombrer 2 roches, 35 pour 3 roches et 21 pour les 4. Un signe que ça allait de mieux en mieux mon affaire. Côté flexibilité… ce fut l’horreur. Je bougeais un fils et tous les autres se désajustaient, j’en bougeais deux et ma concentration sur l’autre pair soit s’arrêtait ou déclenchait le piège. Après une bonne heure de pratique, j’avais tombé sur le cul, morte de fatigue car pour chaque échec, il fallait soulever les roches des pièges successifs hors de leur trou. Néanmoins, j’avais réussi. Ce n’était pas parfais, mais ça respectait le concept, mon concept… le mien… que j’avais créé…

- Et merde… J’suis vraiment crevé…Marmonnai-je en me remettant sur mes pieds.

ㄨ D’un pas boitant et très lourd, je m’approche de Deidara-peluche qui avait volé une coupelle de mètre de la source chaude suite à mon coup de poing. J’ose même pas me pencher pour observer les détails de ce truc, j’sens que mes jambes vont céder dans pas long. Heureusement, il me restait encore un peu de chakra. Ça doit pas être bien difficile se déguiser. L’image d’une personne en tête en tout temps lors de la métamorphose et ça devrait faire l’affaire. Faut juste que je conserve cette image… et non celle d’un lit bien douillet…

- Aller… chakra de mon cul…

ㄨ Je ramène mes mains ensemble, fermant les yeux…

- Henge…!

POFFFFFF!!!

ㄨ Je laisse échapper un bâillement sonore. Bon, regardons un peu à quoi j’ai l’air… Je m’approche de la source chaude, rive mon visage vers le reflet de l’eau et…

- WOUAAAOWWW!!! Mais c’est parfais ça! M’exclamai-je avec d’une voix nettement plus féminine qu’à l’ordinaire.

- Euh attend… mes cheveux… l’œil droit… c’est pas la bonne couleur ça… et roooh, j’ai conservé ma poitrine!

- Et puis d’la merde, si ça se trouve j’ai créé la version parfaite de ce plouc. Hi-Hi…

Spoiler:

ㄨ Je passe aussitôt ma main dans l’épaisse touffe de cheveux cachant la demie de ma vision. Putain que c’est agaçant! Comment il fait cet espèce de fou pour passer son temps à être peigné de la sorte! J’abaisse mon visage, observant les vêtements portés : un chandail noir avec un décolleté plutôt imposant et qui me parait facile à rabaisser… la preuve… il glisse tout seul… Aucun manteau débile, aucun bandeau frontal de déserteur, enfin c’était bien ce henge! Des pantalons assez larges avec des chaines ici et là couvraient mes jambes. Je souris en coin, l’identique sourire de mon coéquipier avant de me sortir une cigarette. Autant fêter ça, toute cette séance d’entrainement avec un peu de relaxation. La beauté du henge, mon corps était sans blessure… mais… aïe la douleur était là quand même. Je sortis donc de ce cratère en tant que Barbie numéro deux. Hors du tunnel, je m’arrête, contemplant l’horizon et… la merveilleuse descente à faire pour retourner au repère de l’akatsuki.

- C'est pas vrai… onnnnhhh!!!

ㄨ Et un autre détail fâcheux, impossible de constituer les talents héréditaires de quelqu’un. Pas de bouche bizarres… bah tant mieux, c’est vachement pas attirant ces trucs… mais pas de bouche équivaux à pas d’argile et donc pas de putain d’oiseau comme taxi!

(Suite --> Ici)

Spoiler: