Haku Hyouri 100%

Présentation

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Nom : Hyouri

表裏

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Prénom : Haku

泊

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Âge : Quinze ans.

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Sexe :

♂

Physique :
Vous savez, les plantes venimeuses sont souvent les plus belles de toutes, avec des particularités propres à elles-mêmes ainsi que l’originalité de leurs couleurs. Même si elles sont dangereuses et capables de blesser, tuer, trancher, etc., les êtres vivants sont attirés sans relâche vers celles-ci, à leurs risques et périls. Haku est à considérer comme une plante venimeuse, côté physique, et ce pour plusieurs raisons. Souffle coupé, malaise, inquiétude, attirance, désir. Autant qu’il semble étrange qu’il possède un charme fou. C’est comme s’il dégageait une odeur, une énergie exotique qui attise les sens et qui fait tourner les têtes. La première fois qu’on le voit, on ne peut pas s’empêcher de le scruter, essayer de comprendre ce qu’il est, de voir ce qui nous attire chez lui, vers lui. Les gens hésitent, la plupart ne savent pas quoi penser de lui. Ah ah ah, quel cercle vicieux diabolique et tentateur qu’il est en train de créer dans l’esprit des autres, à son insu. Pour découvrir qui il est, beaucoup seraient prêts à de faire un pacte avec le diable, voir ce qui se cache derrière ce masque. Il sort tellement de l’ordinaire, de ce qui est normal que son côté bizarre se transforme en charisme physique doublé d’un « sex appeal » à puissance nucléaire. Que se soit par sa démarche nonchalante, sa silhouette enivrante ou son regard ravageur, son image reste en tête de tous ceux qui l’ont vu.

Haku n’est pas un personnage particulièrement grand, faisant tout juste 1m74. Côté muscle, il est suffisamment musclé pour qu’on puisse voir la douce courbe de ceux-ci sous son épiderme, sans avoir l’air d’une asperge ou d’un bœuf. Une délicate musculature et le tour est joué. Globalement, son corps est parfaitement proportionné, créant une harmonie parfaite entre chaque parcelle de son anatomie… Une délicieuse anatomie. Miam. C’est sans compter qu’avec le peu de choses qu’il mange, ce n’est pas étonnant qu’il reste mince et sexy, un poids plume d’environ 61 kilos. Attention : mince ne veut pas dire maigre, car il n’est pas maigrichon ou cadavérique. Loin de là. He’s just perfect

! Ses épaules ne sont pas voûtées, mais il n’est pas baraqué non plus. Elles se découpent bien, suivit par un torse exquis, un ventre plat et ferme, bassin étroit et des fesses… Oh, ses fesses ! Mon dieu, son derrière doit

bien être la huitième merveille du monde. Bref, des jambes solides et élancées, finement musclées.

Une partie de son corps qui attire l’attention des autres, quelque chose de presque insignifiant, est sa nuque. Il a une gorge délectable et une nuque à croquée, parfaite pour laisser des marques telles des suçons. À vos risques et périls ? Celle-ci est légèrement cachée par ses cheveux, des cheveux qui attirent l’œil automatiquement. On dit Brun, mais avec cet air froid et sombre sur son visage, ils sont comme noir ébène. Heureusement pour lui, c’est une couleur qui lui va comme un gant. Sa coupe est simple : éméché d’un peu partout, des mèches plus courtes sur le dessus de la tête et à l’arrière également, une légère frange lui tombe toujours devant les yeux. Les plus longues pointes vont environ jusqu’au bas de sa nuque. Leur aspect ébouriffé donne envie d’enfouir nos doigts dans ceux-ci, de jouer avec la couleur. Ils sont soyeux et fins, malgré le fait qu’il ne les brosse que très rarement. Il n’a jamais vraiment apprécié avoir les cheveux trop longs, même s’il n’a rien contre, préférant avoir les épaules dégagées.

Ses cheveux encadrent doucement son visage aux traits divinement diabolique. Disons que c’est un mixte entre ange et démon, okay ? Bien qu’il soit caché de moitié –presque entièrement, malheureusement pour vous- par un masque, ses yeux restent entièrement visibles sauf lorsqu’ils sont cachés par ses cheveux ou le masque en question. Son regard est comparable à celui d’un loup. Imaginez deux iris d’un profond bleu azur, pourtant sombre et froid comme une flamme éteinte. Son regard rend souvent mal à l’aise, de un parce qu’il donne l’impression de lire à travers vous, de deux leur couleur n’est pas très commune, c’est surtout le fait qu’ils semblent si souvent… inexpressifs. Comme s’il ne ressentait rien. Froid, glacé, dur, mais pourtant tellement brûlant, aveuglant. S’ils sont de marbres, il est quand même possible d’y déceler la surprise, la colère, l’amusement et tout ce que vous pensez y voir. Ils sont légèrement en amandes, assez grands et bordés par de longs cils noirs jais, rendant son regard encore plus troublant -surtout lorsqu'il vous regarde par dessous ceux-ci. Parfois, de légères cernes bleutés se glissent sous ses yeux, mais… qu'est-ce que ça peut lui faire, de toute façon ? Ses yeux sont surplombés par deux minces sourcils bien définis, pas trop minces ni trop épais, qui définissent bien son regard lors de ses différentes humeurs.

Les traits de son visage sont délicats tout en restant masculins. Des joues qui ont perdu leur gras de bébé sans être devenues trop creuses avec l’âge, une mâchoire à la fois fine et solide, un menton présent sans être de nature trop volontaire. Un nez droit et futilement étroit bien positionné dans son visage, là où il devrait être. Ses lèvres, si vous avez la chance de les toucher un de ces jours, sont minces, mais pleines aux bons endroits et d’une jolie couleur rosé pâle. La triste vérité est qu’elles sont rarement utilisées pour un sourire. Une belle rangée de dents bien blanches et droites, sans espace entre elles, se rangent derrière cette si belle bouche tentatrice et neutre. Il n’y a pas que ses lèvres dissimulées qui soit tentatrices, il y aussi la peau du jeune homme d’une couleur pâle qui donne envie de la frôler du bout des doigts. Sa peau dégage une douce odeur sucrée de mangues, alléchante. Elle n’est pas vierge de toute marque, celle-ci est décorée par deux petits tatouages. Situé sur le côté gauche de son bas-ventre et l’autre sur son bras droit. Il possède aussi une longue cicatrice qui part du bas du dos pour rejoindre sa côte droite.

Psychologie :
Qui est-il vraiment ? Est-ce un joyeux luron ? Un salaud de première ? Un dragueur ? Un menteur ? Un ange ? Une tomate ? Human Puzzle, that’s right. S’il y a bien une personne sur cette terre qui est vraiment difficile à cerner, c’est bien Haku. Pourquoi ? Parce que même si vous le connaissez depuis des années, des siècles, il arrivera toujours à vous étonner que ce soit par sa manière de penser, d’agir ou de mâcher ses mots. C’est un terrain inconnu rempli de mines et de pièges qu’il faut tâter avec prudence aux risques de jouer aux montagnes russes dans son estime. Excepté pour ceux qui arrivent à lire l’esprit et tout ce qui se range de ce côté, pour les autres c’est un cauchemar. C’est comme se frapper à un mur de béton mystère lorsqu’on croit avoir trouvé la réponse à sa manière d’être… pour se rendre qu’on était complètement dans le champ du voisin. Celui qui arrivera à le percer complètement à jour devra en avoir vu d’autre et être devenu un expert dans la matière… ou du moins, il devra arriver à creuser dans le mur de pierre. Déjà que lire son expression est presque impossible, vous imaginez quand cette personne est également aussi neutre qu’un envoyé de la paix ? C’est comme jouer aux devinettes et que les réponses de celles-ci n’ont aucuns sens, ou bien que vous chercher Charlie mais que celui-ci a troqué son habit et son chapeau pour quelque chose qui vous est inconnu.

Dois-je vraiment prendre la peine de préciser à quel point son comportement neutre et décontracté peut se révéler grinçant et déstabilisant ? C’est rendu à un point tel que les gens sont presque portés à croire qu’il n’a rien d’humain et qu’il est en fait un androïde venu d’ailleurs. Heureusement qu’il n’est pas complètement de marbre –du moins, pas toujours- car les questions ne s’arrêteraient pas là. La première fois que vous le voyez, il ne sourit pas –façon de parler-, il n’est pas non plus fâché, il est bien calme et s’occupe de ses affaires. Ce côté mystérieux chez lui est presque irritant, surtout le fait qu’il ne partage jamais ses secrets. Il garde tout pour lui, ses pensées générales, ses rêves, ses craintes. Personne ne sait réellement à quoi il pense. Les gens sont tous attirés par lui d’une manière ou d’une autre, mais cela porte tellement à confusion que la plupart du temps un malaise s’installe dans l’esprit des personnes lorsqu’elles croisent son regard. Bang. Mur de béton. Aïe. Aux premiers abords, il garde une certaine distance dans ses paroles. Il n’a pas peur des autres, ils ne l’intéressent tout simplement pas. Disons surtout qu’il ne parle pas pour rien dire surtout. Une chose qui est importante à souligner, c’est que notre beau Don Juan se voit être un personnage peu bavard, passant la plupart du temps pour un homme muet.

Encore aux premières rencontres, vous remarquerez son côté glacial et distant. Il ne laisse que de la froideur paraître dans sa voix, mais sans dévoiler une certaine méchanceté non plus. Déstabilisant, une fois de plus. Les gens ne savent pas où se mettre dans ces cas-là, ce qui est assez comique de son point de vue –mais ça, il ne le montre pas-. Bien entendu, certains s’essaient, tente de percer son mystère, de repousser ses barrières si difficilement entretenues, mais pourtant, cela donne toujours le même résultat : rien. Lorsqu’il est seul, il dévoile son côté taciturne et lointain. N’ayez pas peur de lui, il ne mord pas… pas toujours. Vous pouvez lui demandez son aide pour des travaux ou pour ce que vous voulez, mais ne soyez pas surpris qu’il ne prenne même pas la peine de vous répondre ou qu’il refuse tout simplement avec signe de la tête voulant tout simplement dire non.

Sous cette couche d’énigmes non résolues, il y a le côté cœur. Ce n’est pas parce qu’il est différent à l’intérieur que ses émotions le sont, bien qu’il soit… spécial. Il est d’un naturel calme, mais pourtant très violent, si vous le poussez à bout, si vous avez l’audace d’aller trop loin alors là : tout aux abris. Il se montrera acerbe, froid, la colère sera visible sur ses traits –yeux et sourcils-. Il n’a pas peur de jouer avec le feu s’il doit le faire, et bien qu’il ne s’intéresse pas aux autres, des défis de temps en temps ne lui déplaisent pas. Mais la vie est un jeu bien amusant auquel il est facile de rester coincé dans ses filets. D’habitude, Haku évite de trop s’attacher ou du moins il essaie le plus possible. Il n’a pas peur de ressentir des choses, mais il préfère en rester là sans plus ni moins. Quand il s’attache à certaines personnes, il sait être « gentil » et doux, et agréable. Rare –voir impossible?- sont les fois où vous le verrez hésiter avant d’agir, avant de foncer dans le tas, le voir devenir troublé par un évènement quelconque. Je ne veux pas dire devant la surprise, car tout le monde peut être surpris devant n’importe quoi, mais lorsque quelque chose l’embrouillera profondément, vous aurez presque l’impression de voir un animal pris en cage, sans défense, mais néanmoins, avec une petite idée derrière la tête pour se sortir de là.

Histoire :

Il était difficile de s’écarter des frontières d’un monde plus merveilleux encore qu’une ville sous-marine. Il était difficile de s’écarter d’un endroit qui n’avait pas de limites. Il était toujours difficile à Haku de revenir à la réalité. Perdu quelque part entre ici et nulle part, il somnolait sûrement. Son corps, mais aussi son esprit avaient besoin de calme, il avait tout simplement besoin qu’on le laisse tranquille. L’adulte était sûr que lorsqu’il fermait les yeux, il recherchait directement son passé. Comme si la nuit était le moment tant attendu pour qu’ils se retrouvent, pour qu’ils s’affrontent, et qu’au petit matin, le brun ressorte avec encore plus de question qui encombre son esprit que la veille. Haku n’avait pas de personnes en qui avoir confiance. Si on omettait sa propre personne évidemment. Le ninja avait l’habitude d’oublier d’associer les personnes qu’il avait connu plus ou moins à ce genre de réflexion. Parce que c’était peut-être mieux ainsi, de les oublier. C’était étrange. Il ne comprenait jamais ses pensées, qu’il juge le plus souvent lui-même, très décalées et illogique. Peut importait. La fumée d’une cigarette oubliée s’effaça jusqu’à l’horizon virtuel d’une ville trop petite. La pièce semblait trop grande, vide de monde, avec pour seul habitant, un homme à moitié dans le noir entrain de rêver. Les oreilles de Haku revinrent à la réalité durant un instant. Il lui sembla entendre le bruit de la porte qui s’ouvrait puis se refermait. Ce n’était rien. Un simple courant d’air. Un soupir d’agacement brisa les barrières de son silence alors qu’il évoquait dans sa tête son supérieure avec qui il avait échangé un simple hochement de la tête en guise de « Bonjour » ce matin là, à l’aube. Les minutes défilaient en paquet de vingt, mais pour notre homme, rien n’était plus long que l’attente sans fin d’une mort plus proche qu’on peut le penser. Ah, oui, mais il le sait, sa vie peut prendre fin à n’importe quel moment, il le sait pertinemment, mais il s’en fiche. Peut-être un peu trop. Son regard était inexpressif comme si on avait enlevé le restant d’humanité qui était dans ses prunelles. Il avait baissé ses yeux vers un vieux bouquin poussiéreux, et sans grand intérêt au premier coup d’œil. Le livre n’était pas très gros, mais assez pour raconter une vie, celle de Haku peut-être, si on peut appeler ceci une vie. Mais lorsqu’on ouvre ce petit grimoire, on n’y trouva qu’un seul chapitre, un seul et unique chapitre, le reste n’était que fait de pages blanches, où, parfois, l’on pouvait y voir quelques gribouillis. Ce premier chapitre fût écrit de sa petite main d’enfant, il n’avait que onze ans, et déjà, l’on pouvait sentir ses tremblements de tristesse, mélangé à de la peur, et surtout, de la colère. Que pouvait donc bien raconter ce chapitre ? Nous y jetons un bref coup d’œil, avant de nous noyer dans cette encre noire et ce récit poignant, mais terriblement enfantin :

Je suis née un 19 Septembre, sous la faible chaleur de cette fin d’été si vite survenue, selon ma maman. Je me souviens très clairement, encore aujourd’hui, à l’aube de mes onze ans, de son visage, son si beau visage maternel. Elle m’a offert ses belles prunelles bleues et ses soyeux cheveux de jais qui sentaient bon la rose en ce temps là. Elle me tenait avec délicatesse et douceur dans ses bras, et en ouvrant les yeux, le plus beau cadeau qu’elle m’ait offert fût un sourire éclatant de vie et de joie. Elle était heureuse. Elle l’était.

Mon papa, je l’ai rencontré lors de l’année de mes quatre ans, en ce temps là, je marchais déjà. Maman disait que je n’aimais pas rester dans un coin, sans bouger, et que j’étais toujours entrain d’escalader elle ne sait quoi. Cela me fit rire, et elle aussi. Mon papa, lui, ne riait jamais, mais parfois, il m’accordait un sourire, qui m’intimidait à chaque fois, mais qui au fond, me rendait très heureux. Il était grand, lui aussi brun, mais ses yeux me faisaient peurs à vrai dire, ils avaient une couleur étrange et à la fois réellement terrifiante. Gris, pluvieux et froid, ils étaient cachés par ses cheveux, mais quelque fois, une lueur argentée scintillait comme un diamant, ses yeux étaient réellement étranges. Il n’était pas souvent à la maison et ne jouait jamais avec moi, mais maman disait qu’il ne fallait pas lui en vouloir, qu’il avait du travail. Depuis que j’ai cinq ans, il n’est plus jamais revenu à la maison, je ne sais pas pourquoi, il doit avoir beaucoup de travail, comme maman me l’a dit.

À six ans, je crois que ce fût l’année la plus enrichissante de ma vie. L’entrée à l’école des ninjas me fît un bien fou. Je m’étais fait des amis, et chaque soir on jouait ensemble, je m’en souviens très bien. Mais c’est dommage, je n’ai gardé aucun contact avec eux. Cela dit, les cours aussi étaient bien, déjà, on nous apprenait les règles essentielles de vie en communauté, et surtout, les règles d’un bon ninja. J’ai toujours voulu faire comme papa. Être un ninja donc. Car il voyage tout le temps maman m’a dit, et il se bat pour son pays. Moi aussi je veux me battre pour mon pays, comme papa, car papa est un héros, maman me le répète tous les jours.

Ma première arme, c’était à mes sept ans. Un beau bâton de combat, avec mes amis de l’école, on s’amusait à jouer les ninjas, c’était amusant et au moins, on s’entraînait déjà à être les meilleurs ! Et puis, ça faisait sourire maman. Je n’étais pas le plus fort pourtant, j’étais trop petit de toute façon pour arriver à battre ceux qui avaient une tête de plus que moi. Je trouvais ça injuste, mais je me taisais, mon père m’avait toujours dit de ne pas se plaindre, que ça ne servait à rien. Donc je ne me plaignais jamais, enfin, que lorsque j’avais mal à la tête après m’être reçut un coup de bâton, ma mère se moquait gentiment, mais je ne lui en voulais pas.

Quand on a huit ans, on se sent grand. Enfin je me souviens que j’étais content d’avoir eu huit ans. Mais bon, cette année-ci se passa assez vite, il n’y eut rien de spéciale à vrai dire. Enfin, bon, j’avais des bonnes notes à l’école et je m’améliorais au maniement du bâton, vraiment, je faisais de gros efforts ! J’arrivais presque à battre tous mes amis ! Même si j’étais plus petit que la plupart d’entre eux. De toute façon je le sais, un jour je serais aussi grand et fort que mon père. Ah, ça faisait sourire ma maman quand je disais ça.

Neuf ans, et ça commençait à se compliquer un peu à la maison, maman s’absentait souvent toute la journée, et quand je rentrais, elle n’était toujours pas là. Je crois qu’elle avait trouvé un travail, mais elle n’a jamais voulu me dire ce que c’était. Je n’insistais bien évidemment pas, ça la rendait triste je crois. Dans tous les cas, je m’occupais sagement à me battre contre un tronc d’arbre et à m’amuser à courir et escalader n’importe quoi en attendant son retour, impatiemment. Mais je crois que c’est aussi à cet âge là que papa commençait vraiment à me manquer. J’espérais chaque soir qu’il rentre avec maman. Qui sait, peut-être qu’en faite elle s’absentait pour allez le chercher. J’espérais en silence. Mais j’espérais de tout mon cœur.

Dix ans ! Maman s’absentait d’autant plus, et parfois elle ne rentrait pas le soir mais quelques jours plus tard. C’est à dix ans qu’enfin, je devenais vraiment autonome. Maman était contente de me voir m’occuper de moi, tout seul, comme un grand. Et moi j’étais heureux de la rendre heureuse. Cela dit, je ne cuisinais pas aussi bien qu’elle, et je me piquais sans cesse le pousse en essayant de recoudre mes vêtements pour le lendemain. Au fond, je me disais qu’au moins, je n’aurais pas à embêter ma mère avec ça.

J’ai onze ans, aujourd’hui même. J’écris encore dans ce livre auquel j’y ajoute quelques dessins. À côté de moi, j’ai l’arme préférée de papa, un grand katana, ainsi qu’un bol de nouille que je n’arrive pas à finir. M’enfin bon, l’arme en question, je n’ose pas vraiment y toucher, je crois que je ne sais pas encore très bien manier le bâton pour pouvoir porter une véritable arme. Et puis, ça me fait un peu peur. Ah et puis même, les mères de mes amis leurs interdisent de toucher à un sabre, car ils sont trop jeunes, donc moi non plus je n’ai pas le droit. Si je demande à Maman, elle me dirait non. En parlant de maman, je l’attends depuis quelques heures déjà, elle n’est pas rentrée à la maison depuis une semaine, elle me manque un peu, c’est pour ça que je l’attends devant la fenêtre, pour voir si elle n’arrive pas.

Les jours passaient, encore et encore. Pour m'occuper, j'écris et dessine sur ce livre que je trimbale désormais partout, même à l'école. Je compte encore les jours, durant lesquels maman s'est absentée. Je me demande quand-est-ce qu'elle reviendra. J'attends. Mais ça me fait mal de ne plus revoir son visage, et surtout, de me faire à l'idée, que l'image que j'ai d'elle, s'estompe petit à petit.

Je n'ai que onze ans, mais je sais déjà faire des choses de grands. C'est mon professeur à l'académie ninja qui me l'a dit. Il m'a aussi dit de ne pas m'inquiéter pour ma mère. Qu'elle ne m'oublierait pas là où elle est.

Ce jour-là, je n'avais pas compris le réel sens de ses paroles.

Mais à l'aube de mes douze ans, je pris enfin conscience, que ma mère ne reviendrait jamais à la maison.

J'ai pleuré. Enormément, et j'ai totalement arrêté d'écrire dans le livre les derniers évènements qui se sont déroulés cette année. Je me suis fait à l'idée que d'être orphelin n'était pas si injuste. Plein d'autres enfants sont dans la même situation que moi. La plupart même, ont vu leurs parents mourir devant leurs yeux, dans des circonstances horribles.

Mais il y a néanmoins quelque chose que je tiens à découvrir. Non pas la façon à laquelle ma mère décéda, car je sais que c'était pour l'honneur du pays, mais plutôt ce que mon père faisait, pour autant s'absenter et nous délaisser. Parce que cela me semble étrange, que personne ici, ne connaisse le nom Hyouri, outre moi et ma mère.

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Si nous devions résumer la vie du protagoniste, Haku serait l'un des innombrables petits orphelins qui peuple cette terre de Ninja. Cependant, il est d'une nature à ne pas être aveuglé facilement par la haine et a fait le deuil très rapidement de la mort de sa mère. Cependant, il se questionne sur son père, quasi-inconnu à ses yeux. A ce jour donc, son but, dirons-nous, serait d'en savoir plus sur ce dernier. De plus, nous souligneront aussi que Haku cherche à marcher sur les traces de son paternel, même si ces dernières ne semblent pas indiquer un très bon chemin.

En ce qui concerne la vie à proprement parlé du jeune homme, il est clair qu'elle a été d'une tranquillité indéniable malgré la perte d'un être cher. Il est alors certain que, pour le moment, le caractère du protagoniste n'est absolument pas instable. Enfin, rien n'est réellement assuré au bout du compte …

Côté scolarité si je puis dire. Haku faisait preuve d'une motivation qui lui était véritablement bénéfique. Non pas qu'il était sur le tableau d'honneur du parfait petit Ninja, mais il se plaçait dans une bonne moyenne. De plus, il est important de signaler qu'il se démarquait principalement pour sa participation active et surtout, pour sa facilité à retenir tout ce que l'on pouvait lui dire. C'est donc pour cela, qu'il buvait les conseils de ses professeurs, et les appliqué vigoureusement dans tout ce qu'il entreprenait, aussi bien à l'académie, qu'en dehors.

Cependant, les temps ont changés, et avec les problèmes qui englobent le passage du monde des enfants à celui des adolescents, les convictions de notre protagoniste ont bel et bien évoluées. En mal, malheureusement. Enfin, il ne s'est pas non plus changé en parfait vilain méchant pas beau non plus. Disons qu'il est devenu moins sympathique, moins vif (façon de dire), et beaucoup plus solitaire et adepte du « Chacun pour sa gueule

». Néanmoins, ce changement d'attitude n'a pas eu que des mauvaises répercutions. Haku s'est vu s'être changé en parfait adulte, et a perdu le restant de naïveté qui guidait jusque là ses pas. En somme, la vie du jeune homme n'a rien des plus trépidantes. Après tout, le passé à ses yeux ne compte pas, il vise l'avenir, et cherche à le rendre plus pétillant maintenant qu'il repose entre ses mains. Sa vie, sa réussite et autre. Désormais, il sait qu'il peut tout contrôler. Maintenant qu'il est à un âge où on ne se contente plus de suivre ce que quelqu'un nous dicte de faire, mais que l'on choisit sa propre voie.

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Je tiens à ajouter qu'en Rp, je fais au minimum une page word. Sinon plus. Cette présentation elle date de plusieurs mois (Je reprends souvent le même type de personnage pour mes rps) sauf la dernière partie sur le résumé de l'histoire que j'ai écrite aujourd'ui xD. Je préfère vous prévenir. Sinon, si c'est trop chiant à lire, ne vous attardez pas sur le chapitre I de Haku mode gosse de 12 ans ( Perso je trouve que c'est vraiment de la merde xD) Mais visez plutôt le résumé. Voili voilou...C'était tout. J'espère que je n'ai pas fait de gaffe. ^^'

+10 xp.

Alors j'ai pris une grosse claque en lisant ta présentation Oo

Tu peux aller t'inscrire à un village.

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