Pélerinage solitaire...

# ~ > Une brise calmante, souvante se présentait, faisant volé les cheveux du Toda. Sa crinière avait réduit en taille lors de la mission au mont des Jubarukeis. Le feu des créatures avait brûlé une partie et heureusement la coiffure lui plaisait. Qui plus est, quelques brûlures au niveau de son visage lui donnaient un air bien plus ténébreux et mystérieux qui avait le don d’apeuré plus d’une personne. Son corps mince et musclé restait le même à part l’apparition de brûlure similaires à celles sur son visage qui elles recouvraient une bonne partie de son torse et de ses jambes, sont corps entier en gros. Cela lui avait permit de changer de style, de se calmer, bien qu’il était devenu un peu plus susceptible après les nombreux commentaires qu’il avait reçus de son entourage. Un problème l’irritait, en tant que Jounin nouvellement promu, il n’avait pas assez de Jutsu à son goût ni la puissance suffisante. C’était vrai qu’il avait fait face à un ancien Tsukage seul et survécu, mais peut-être que cela n’était que de la chance, rien que le destin lui donnant un peu d’espoir, malheureusement.

# ~ > Pour combler ce manque qui créait un trou béant dans sa personnalité, Sojiro avait décidé d’allé poursuivre un entraînement solitaire au Pays de l’herbe seul, sans Mamoru, ni même Alice, et encore moins Zero. De cette manière, il n’aurait pas à s’en faire pour qui que ce soit d’autre que sa propre personne. La raison de son choix du pays de l’herbe était simple, il devait trouver un endroit calme, le pays de l’herbe possédait de longues plaines et cela lui plaisait énormément. Cela revenait à avoir plus de liberté. Cet espace vert, et la nature lui permettrait de se revigorer après tant de temps en ville. Pour y ajouter une petite touche, il reverrait le monde inconnu hors du Pays du Mirage. Sojiro se doutait que certaines choses avaient changé depuis sa mort, il devait donc les découvrir. Un pays à la fois en plusieurs fois, il avait du temps maintenant vu qu’il n’était plus aussi frêle qu’auparavant. Durant ce voyage, il avait bien sûr apporté assez d’argent pour se nourrir, mangeant des brochettes acheté aux restaurant sur les bords de sentiers, fameux pour leurs brochettes au lézard, une délicatesse du monde ninja. C’était comme cela, qu’il se trouvait, un morceau de bois entre les dents ayant finit toute la viande sur celui-ci. Ce fut à sa grande surprise qu’il fut interrompu pas une scène plutôt étrange. Un écureuil pourchassé par un carnivore, un loup. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas voir ces derniers temps.

# ~ > Le petit animal lui rappelait son écureuil, Tsuba, un animal de compagnie qui l’avait aidé de nombreuses fois en mission, bien qu’il ne servait à rien en combat. Décidant de venir au secours de la bestiole, il se levait et sautait sur le haut de l’arbre qui le couvrait de son ombre. Se mettant à courir, il parvenait à rattraper les animaux surpris. Les shinobis avaient ce don de pouvoir courir aussi vite que des animaux des plaines, intéressant n’est-ce pas ? Composant lentement des signes, il parvenait presque à agir aussi vite que la foudre. Le loup allait devenir fou car devant ses yeux, tout devenait étrange, sa course devenait un zigzag bien qu’il suivait son gibier à l’odeur. De plus certaines de ses pas peu stables le forçaient presque au sol. Pour enchaîner, Sojiro composait des sceaux et très vite son adversaire fut immobilisé, sa réaction était bizarre. Il voyait en temps réel, mais son corps n’agissait pas assez vite. Attrapant un Kunai dans sa pochette, il plantait deux fois, poignardant les yeux de la bestiole tombant au sol dans des cris de douleur. Enchaînant, attrapant le carnivore par le cou, il le tirait vers l’arrière sectionnant son cou dans une marée de sang. C’était un acte étrange qui le couvrit de ce liquide écarlate. Il ne pouvait se présenter en ville de cette manière, heureusement, il avait de quoi se changer lorsqu’il arriverait en ville une peu plus tard. Enfin, cela ne changeait que très peu de choses. Brûler les habits se changer et en finir. Sentant quelque chose sur sa main, arme en main, il observait l’écureuil qui semblait remercier son sauveur ou s’être attaché à lui. Souriant, il tapait sur épaule regardant son nouveau compagnon s’y installé. En quelques temps, il trouvait un nom parfait pour celui-ci : Angel.

Atonie et Spasme Appris.