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Bienvenue sur Naruto Sedai Infinity
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Age : 28 Niveau : 1 Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 08/03/2010
~RPG~ Pv :: (170/170) Pc :: (100/100) Exp :: (33/50)
Sujet: [Mission rang D] Un malade poétique ... Ven 12 Mar - 18:47
Spoiler:
Nom : Un malade Poétique Mission rang : D Résumé : Un malade va bientôt mourir. Cependant, il ne peut pas partir sans regret tant qu'il n'a pas écrit une lettre à sa bien-aimée. Malheureusement, le malade n'en a plus la force. Kishin doit écrire la lettre du Malade afin de l'apporter en main propre à Kaori, une jeune demoiselle. Dans le village Principal.
J'avais espéré qu'avec le temps, les souvenirs douloureux ne pouvaient être ressassés. Pourtant, des années plus tard cette image où je la vois étendue au sol dans un bain de sang, d'une lame dans l'abdomen redonne les premiers frissons ressentit ce jour-ci. Ces images qui vous donnent la sensation de vous retirer vos boyaux secondes après secondes. Voir sa chair, sa soeur partir devant ses yeux avaient animé une douleur immense. Voir mes mains souillées du sang de Lilly m'avaient secoués la tête en une demi seconde. Qu'est-ce que je venais de faire ? Mes yeux d'argents plongeaient dans les siens, je pouvais voir en elle une amertume très profonde. Ce temps était sombre, les nuages sont gris. La pluie s'écroule, le ciel pleure. Aujourd'hui, mon coeur hurlait de chagrin aussi, ce ciel pouvait donner une image de ce qui se passait en moi. Mes yeux gris fixaient les alentours à travers la fenêtre. Les villageois couraient se réfugier sous les toits. Les marchands se pressaient de ranger leurs matériels et de fermer leurs stands. Un temps de merde vous l'aurez compris ... Mais malheureusement, je ne pourrais me réfugier. Je dois accomplir ma première mission, les descriptions de cette mission étaient bouleversantes, déchirantes. Je devais écrire un mot d'adieu à la place d'un homme pour une femme. Une mission qui me correspondait bien, je pourrais imaginer écrire à ma soeur et à travers le creux des lignes lui faire comprendre que mon coeur est déchiré et qu'il ne sera jamais réparé. La mort de ma soeur m'affecte beaucoup, chaque nuit ce sont mes larmes qui coulent. Dans mes rêves, elle apparaît. Je n'arrive pas à l'oublier, je ne pourrais jamais l'oublier et quand je regarde mes mains. Je me dis que c'est de ma faute. Je n'y croyais pas à Dieu, mais maintenant je veux y croire, car on venait de me faire comprendre ce jour-là que le Diable, lui, il existait. Un diable sans un Dieu cela ne correspond pas ... Alors, si le Diable existe, Dieu lui aussi existe. Elle m'avait appris que tuer ne faisait jamais plaisir, que c'était monstrueux et qu'on n'oublierait jamais ses victimes. Que tuer quelqu'un c'était avoir une responsabilité et un nouveau poids à porter sur ses épaules. Lilly n'avait pas pu supporter ces poids immenses, elle s'était servie de ma double personnalité pour se donner la mort et vivre en paix. J'avais pleuré durant des années, mais les larmes ne me l'ont pas pour autant ramener alors aujourd'hui au lieu de me morfondre à errer à travers ma mélancolie, je dois accomplir mon objectif... Supporter le poids de mille hommes. Pour elle et seulement pour elle puis pour moi. Pour pouvoir me faire pardonner. Le pardon n'est pas facile à accorder. Pour mieux me sentir en moi, je voulais être absous. Je pris enfin mes vêtements afin de partir. Je marchais à travers ces pluies jusqu'à me retrouver chez cette personne malade. L'endroit était triste, les tulipes autour de la maison étaient fanées à croire qu'aussi, elles étaient mortes de chagrin. Quand j'ouvris la porte, j'entendais les cris d'un homme rongeait par la maladie. Il était à genoux dans une bassine à vomir sans arrêt. Le visage de ce grabataire était creux, il n'avait plus de cheveux. Il avait perdu cette beauté que l'on donne à un homme qui a encore à vivre. Ce n'était qu'après vingt minutes qu'il arrêta de vomir et qu'il se tournait vers moi me saluant. Quand je vis ce corps si fin, la peau sur les os. C'était une larme qui débordait de mes yeux d'argents, j'avais mal en voyant la souffrance en face de moi me saluant. Mais afin de ne pas être perçu, j'essuyais mon pleure le plus rapidement possible. Me présentant ...
« Je suis honoré de vous rencontrer monsieur. Je suis Kishin Himura. »
L'homme souffrant était d'une grande gentillesse et me proposait un thé. Un geste qui me touchait et que j'acceptais par politesse. A travers des tasses de thés, il me racontait ce qu'il avait vécu. Le malade se remémorait de très bon souvenir, il ne me parlait même pas encore de la lettre. L'homme devait avoir besoin de parler, vider sa tristesse et de vouloir se consoler. Mais ce fût soudain et atroce quand il cracha subitement son sang. Le grabataire parti immédiatement chercher une bassine vomir dedans puis s'enferma dans les toilettes en criant l'agonie. Cela c'était passé si vite que je n'avais pas eu le temps de faire quoi que ce soit. C'était invivable. Je n'avais rien pu faire pour le soulager un peu même voir l'aider un tout petit peu, j'étais faible devant lui. Je restais seul à la table puis finalement. Je m'approchais des toilettes en criant. Monsieur ! Monsieur ! Mais il ne répondait pas. Au bout de cinq minutes, je venais de comprendre qu'il devait lui être arrivé quelque chose. Je défonçai à coup de pied la porte quand je vis le corps de ce pauvre malheureux étalé sur le sol. Je le pris dans mes bras afin de le porter jusqu'à son lit. Lui mettant des couettes afin qu'il n'attrape pas froid. J'avais fait du feu pour chauffer la maison et je restais à son chevet. Je ne savais pas quoi faire d'autres pour l'aider. La nuit passait puis mes yeux se fermaient eux aussi ....
Dernière édition par Kishin Himura le Ven 12 Mar - 20:49, édité 3 fois
Kishin Himura Vagabond
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Sujet: Re: [Mission rang D] Un malade poétique ... Ven 12 Mar - 20:13
Le soleil se levait sa lumière me réveilla, elle frappa mon visage à travers cette fenêtre poussiéreuse. L'homme n'était plus sur ce lit funeste, il avait disparu de la maison. Quand soudainement, je le voyais entrer. Il se tenait les épaules comme-ci il avait froid pourtant dehors il ne faisait pas autant froid. La vérité c'est qu'il était tellement affaiblit qu'il avait rapidement froid. Voilà maintenant une journée que j'étais chez lui, mais je ne savais toujours pas son nom. Je n'avais jamais eu le temps de lui demander. Je m'apprêtai à lui dire, mais il s'écroula aussitôt faisant tomber son sac renversant les croissants qu'il y avait à l'intérieur. Cet homme avait un très grand coeur au point qu'il était parti me chercher à manger. Je ne voulais pas qu'il meure. Une personne possédant une telle gentillesse n'a pas droit de partir de cette manière. Je partis le voir précipitamment lui demandant si tout allait bien, mais il pleurait me demandant de le relever et de l'asseoir dans un fauteuil. Il n'arrivait plus à soulever son propre poids tellement qu'il était fatigué et ceci devait être dû au fait qu'il était parti me chercher à manger. Je dis alors.
« Je vous interdis d’aller me chercher à manger. Regardez dans quel état vous êtes ? Quel est votre prénom monsieur ? »
« -Kira c’est mon prénom. »
Kira était alors le prénom de cet homme. Je lui demandais comment l'aider ? Ce que je devais faire ? Il m'expliquait tout. Ce fût bref et rapide malheureusement j'imaginais les jours à venir. Quand Dieu prendra son âme et laissera son corps ici dans cette maison triste qui me donne sans arrêt envie de m'effondrer en larme. Il faisait tout ça pour moi, car il avait perdu son fils lors d'un attentat à Tetsu. Un bâtiment s'est écroulé écrasant son fils sous les décombres. Son fils me ressemblait beaucoup disait-il. Kira plongeait ses yeux dans l'abîme des miens me disant clairement que j'avais souffert aussi. Je n'avais pas voulu en parler, ma sœur c'est moi qui l'ai tué sans l'avoir voulu, mais je l'avais tout de même fait. Mon amertume personne n'avait droit de la comprendre, personne ne pouvait comprendre mon chagrin. Kira commençait à m'expliquer que sa femme avait coupé tout contact avec lui, lui reprochant la mort de son fils. Mais elle n'était pas au courant de sa maladie refusant d'ouvrir les lettres que Kira lui écrivait. Les jours s’écroulaient malgré les rires. La santé de Kira ne s’améliorait pas, un médecin était passé prévoyant sa mort. Aujourd’hui dans la soirée. Mais il ne voulait toujours pas me dire ce qu’il voulait écrire. Il n’y pensait pas, il voulait vivre à fond ses derniers moments. Quand il partira, je serai énormément affecté. Il était pour moi comme un deuxième Père. Voilà maintenant que la nuit est présente. Kira va bien du moins c’est ce que je croyais. Quand subitement, il vomissait du sang sur moi en continue. Cela giclait dans tous les coins, j’en avais autant reçu que les vitres et les murs. Il criait qu’il allait mourir, il avait peur. Je voyais dans ses yeux l’effroi qu’il ressentait. Je ne faisais rien, je voulais qu’il parte malgré tout. Je l’allongeais calmement dans son lit en le rassurant qu’après la mort, il y avait une vie. Une vie heureuse sempiternelle. Puis avant de fermer ses paupières entièrement, il prononça.
« Tu diras à ma femme que je n'ai jamais cessée de l'aimer et d'espérer son retour ... »
Je me tenais le visage rempli de sang en hurlant. Je criais ma tristesse, mes pleures s'écroulaient à flot. Il était impossible d'arrêter mes pleures. J'avais un mort sous la main. Mon visage était devenu si pâle et mes yeux plus gros que jamais. J'étais choqué, je ne voulais pas accepter cela. Alors, j'écrivais à côté de lui sur sa table basse. Et je lisais à haute voix en espérant qu'il entende ce que j'étais en train d'écrire.
« 13 mars, 20h20. Je vais partir chéri, je sens que mon âme n'est pas calme qu'elle est agitée et qu'elle veut monter au ciel. Mes pleures ne calment pas ma douleur, mes remèdes c'étaient vous. Ma famille. Vous êtes si loin de moi que je ne peux jamais voir votre sourire. Cela fait trois années que je n'ai pas vu Sakura, je n'ai même pas pu la voir une seule fois. J'aurai voulu seulement la voir une fois pour voir comment elle se portait, je voulais voir mes enfants grandir. Je ne m'attendais pas à enterrer mon fils, j'avais pensé que ce serait lui qu'il m'enterrerait. Comme quoi Chéri, le destin est invraisemblable. Mes péchés seront éternels ma mort ne suffira peut-être pas à pardonner mes erreurs de père incompétent. Je craque sous le poids de l'espérance. Je m'en veux pour tout. Tu te rappelles quand tu as accouché de Asran et qu'il m'avait regardé avec des yeux d'enfants pétillants et m'avait serré tellement fort qu'il m'avait oppressé. On en avait ri, mais on en a pleuré en y repensant le jour de son enterrement. Je tousse, je sens que cela est ma dernière respiration. J'espère que tu ouvriras cette lettre, comme tu dois t'en douter tu ne pourras me répondre, car lorsque tu la recevras. Je serai déjà devenu ce ciel azur pour vous protéger de n'importe où. Les années passées mes maux étaient plus grands m'affaiblissant. Chaque jour, dans mes rêves, je voyais ma mort. Aujourd'hui je ne la vois pas, je la vie. Adieu mon amour. Ce n'est pas ma maladie qui m'a rongé, mais mon amertume ... Je signe de mon nom : Kira. »
Lorsque j'eus le temps de finir la lettre, une goutte de sang s'écroula sur le message. L'encre était étalée un peu partout c'était mes larmes versées pendant que j'écrivais. Mais la lettre restait lisible. Je pris une pelle creusant un trou dans le jardin et y enterra Kira y posant une pierre tombale gravait de son nom. Je partais dès alors en direction du village Principal et ce fût-là-bas que je rencontrais la femme de Kira. Lui donnant en main propre la lettre et lui expliquant qu'elle se devait de l'ouvrir, c'était le dernier souffle de son mari.
Naruto Uzumaki*
Sandaime Tsukage
Age : 29 Niveau : 13 Nombre de messages : 123 Date d'inscription : 22/02/2010