Entraînement !

A

près avoir fait quelques manoeuvres d'ordre privé, Rokumaru se dirigea au quartier général Est pour trouver une salle d'entraînement afin d'apprendre quelques techniques, plus précisement deux. Les deux techniques étaient du registre du chemin de la lame, toutes deux de niveau inférieur, autrement dit de niveau un. L'une se nommait Tetsu no Bougyo, ou bouclier de fer en japonais. Cette technique défensive est assez rare dans son genre car elle permet de se protèger de projectiles et d'attaques du corps à corps grâce à un véritable nuage de coups d'épée venant de toutes parts. L'autre technique, Shusseki, ou présence en japonais, permet de créer un " clone ". De cette manière, en un combat singulier, notre Ishikawa est capable de retourner l'avantage à son gré en quelques plusions de Kî. La présence est en réalité la matérialisation de l'esprit de la lame. Quelle aubaine pour Roku' qui possède deux sabres, celà donne ainsi plus d'occasions pour notre samouraï. Arrivant devant le batîment millitaire, Rokumaru entra à l'intérieur de l'établissement et demanda à l'accueil s'il pouvait accèder aux zones d'entraînements. Un homme à lunettes lui déclara qu'il pouvait. Descendant ainsi quelques étages, Rokumaru arriva dans un sous-sol ou se trouvait des salles à la manière d'un hôtel, ou tout le long d'un couloir des chambres étaient dispatchés sur la zone. Notre Ishikawa prit la salle la plus proche de l'escalier afin de pouvoir partir rapidement. De toute façon, notre sabreur n'aurait pas pour longtemps. Il savait quoi faire et surtout pourquoi il était là, c'est-à-dire pour apprendre des techniques du chemin de la lame. Entrant dans la pièce, composé d'une table en bois surlaquelle se trouvait une lampe ainsi qu'à côté une chaise en bois, d'un tatami d'une surface convenable, Rokumaru posa ses deux sabres contre le recoin de la pièce et posa ses deux parchemins sur la table, afin de les étudier. Tout d'abord il commença l'étude de Tetsu no Bougyo, technique défensive permettant de parer des jets de projectiles ou bien une technique de corps à corps. La technique consistait en une ribambelle de coups de sabre autour du samouraï, afin de ne laisser aucune faille dans la défense du guerrier permettant à l'ennemi de frapper dans un angle mort. Pour exécuter la technique il fallait faire preuve d'une grande souplesse et d'une agilité hors norme, qualités que Rokumaru possèdait bien évidemment grâce à ses nombreuses batailles au cours duquel il réussit à gagner en expérience. Après avoir longuement étudié le parchemin de la technique, Rokumaru se leva de la chaise et attrapa au passage un de ses deux sabres, très certainement Reiniku et se posa sur le tatami, assis en tailleur, pour gagner en concentration. Ne laissant passer aucun son dans la pièce, Rokumaru s'imaginait dans la situation propice à l'usage de sa technique. Rapidement, un décor apparut, tel un mirage. Notre protagoniste se trouvait désormais au beau millieu d'un champ de bataille, où ninjas et samouraï s'affrontaient mélant sueur et sang pour des intérêts paradoxalement communs et différents. Tout à coup, un bruit de cliquetis se fit entendre et un mécanisme aussi se fit entendre au oin. des énormes flèches furent propulsés à toute vitesse par une arbalète géante. Les flèches se dirigèrent rapidement sur le centre du champ de bataille, autrement dit là où se situait Rokumaru. Rapidement, Rokumaru se leva du sol souillé par quelques ruisseaux de sangs et empoignant son sabre, il effectua une brève rotation en effectuant des coups courbés vers l'extérieur. Les flèches massives furent détruites, le bois qui les composaient coupé à petit feu. Notre Ishikawa revint ensuite à la réalité, semblant avoir acquise sa technique.

M

ais notre protagoniste ne voulut pas s'arrêter là. Il déçida ainsi de réessayer sa technique pour voir si c'était bon en y injectant une dose de Kî dans la lame. Effectuant l'injection de Kï dans la lame, Rokumaru réeffectua une rapide rotation mais tomba au sol, sous le poids de l'épée. La technique manquait d'efficacité. Répétant ainsi l'attaque plusieurs fois, ou plutôt la technique, puisqu'elle n'avait aucun but offensif, mélant le métal composant sa lame à la sueur, le sabreur parvint finalement à maîtriser totalement le bouclier de fer. Rangeant son sabre dans son fourreau ainsi que le rouleau de la technique, Rokumaru répéta la même opération que pour la technique de clonage, le Shusseki ou présence en japonais. La technique consistait comme le disait le parchemin à créer des entités de Kî, qui sont en bref l'esprit de l'arme. Pour utiliser la technique, il suffit de créer une charge de Kî à insérer manuellement dans la lame et ensuite de faire vibrer très rapidement cette masse de Kî. L'esprit se matérialisera alors et apparaîtra ainsi au côté de celui qui a appelé l'âme de l'épée. Cette même âme est en plus de ça capable de se duppliquer à l'infini, tant que le samouraï à du Kî en lui. Refermant ainsi le parchemin, le sabreur repartit encore une fois sur le tatami, toujours assis en tailleur, tel un yogi allant méditer pour apaiser ses chakras. Une fois bien installé sur la surface moelleuse, Rokumaru ferma les yeux et se concentra sur sa technique. Mais alors qu'il était parti pour voyager à travers un autre monde, le bretteur se releva afin d'aller chercher son sabre qu'il avait oublié de garder sur lui pour pouvoir ensuite se servir avec sa technique de clonage. Grâce à ce jutsu, la victoire face au pays de l'Ours ne serait qu'évidante et même imminente, permettant ainsi de montrer au peuple du fer l'étendue des pouvoirs de Rokumaru qui ne cessait d'évoluer. Ses coups de sabres étaient tels le tonnerre s'abattant sur sa proie. Sa rapidité était comparable au souffle du vent caressant le champ de bataille en ruine après que la guerre soit finie. Sa vivacité était comme celle du tigre fondant sur sa proie. Bref, en quelques années, le samouraï qu'était notre Ishikawa avait véritable grandit. Peut-être était-ce du au fiat que Omarô avait quitté ce monde en demandant à son fils de s'améliorer pour le bien de la nation du fer. Ou alors était-ce juste parce que Rokumaru était à présent devenu un grand jeune homme mature, qui avait déçidé de prendre le fait d'être le chef d'un pays au sérieux. Bref, sur ce, Rokumaru qui avait reprit Reiniku à ses côtés se rasseya en tailleur et ferma les yeux plus vite qu'il l'eut imaginé. Le sabreur fut ainsi transporté virtuellement transporté dans un autre univers, un monde couleurs froides et de sensations fortes à peine on a le temps de marcher. Chaque mouvement est une montée d'adrélanine assurée, chaque inspiration était une sensation de chaleur pire que dans un sauna, comme si une pluie de sueur dévalait de vos aisselles. Mais l'Ishikawa ne disait rien et ne réagissait pas à ces sensations-là. Au contraire, le samouraï se sentait décontracté, voire apaisé. Derrière cet étrange paradoxe se cachait une terrible concentration qui faisait en sorte de maintenir Rokumaru calme, afin qu'Onikage n'en profite pas pour ressurgir. Déjà qu'il avait fait du mal à Alice, ou du moins à sa double-personnalité, il ne fallait pas qu'il sévisse au cours d'un modeste entraînement. Après cette courte pensée pour le démon de l'ombre, Rokumaru se mit à la tâche et concentra son Kî dans Reiniku, il fit surgir une sphère de Kî qui lui annonça:

→ Je vois tes peines. Je vois tes souffrances. Voilà un avenir que tu aurais souhaité ...

S

oudain, une lueur blanche ébloui Rokumaru qui se retrouva dans le passé, lorsqu'il affrontait Onikage en lui et lorsqu'il était à Oozora avec Alice du clan Musikashi. Cependant Rokumaru n'était cette fois-ci qu'un spectre au millieu d'un rêve. Lorsque Rokumaru ferma les yeux et les réouvrit, ce dernier réapparut au centre de la pièce. Ces deux techniques étant apprises, notre Ishikawa repartit chez lui, afin de prendre un bon repos bien mérité ...

+ 14 EXP

+ 10 Ryô [ Sekisho ]

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