Les quartiers Zagato

I) L'avenue étincellante

A venir...


II) Le Temple Hikari

A venir...


III) Les terrains d'entraînements

A venir...


IV) Les commerces

A venir...


V) Les habitations

A venir...


VI) Les jardins célèstes

A venir...

[FB-solo] Un accueil chaleureux…

Ce RP se déroule le jour où j’arrive à Kinpaku. Après avoir rencontré Katsumoto Zagato au cours de mon voyage pour échapper au clan Meïchin, j’acceptais de suivre Katsumoto qui me promit une protection au sein du village du Kinpaku. En échange de quoi, je devais me résoudre à intégrer les forces ninjas de Kinpaku, afin d’être capable de me protéger seul en cas d’imprévu… Mais si j’acceptais cette condition, ce n’était pas seulement pour me protéger de mon clan. En mettant un pied dans le monde des ninjas, je voulais me diriger vers un but très précis !

[Narration par Akira Meïchin]

Après de longue d’heures de route en direction de Kinpaku, Katsumoto et moi apercevions enfin le village de Kinpaku au loin, tandis que le soleil commençait à se coucher. Durant tout le trajet, nous n’avions pas échangé le moindre mot ; seul les sifflotements de quelques oiseaux et le bruit des criquets brisaient le silence qui s’était installé entre nous deux depuis le début de notre voyage. Sur le visage de Katsumoto, je pouvais lire dessus une expression de compassion, comme s’il comprenait ce que j’avais enduré pendant ces trois dernières années. S’il avait insisté de m’embarquer avec lui lorsque que je lui avais annoncé que je faisais partie du clan Meïchin, ce n’était certainement pas pour une simple raison de pitié ou autre de ce genre… D’après moi, il devait connaître la malédiction qui pèse sur toutes les épaules des Meïchin !
Lorsque nous atteignirent les portes du village de Kinpaku, deux gardes ayant le même uniforme nous interpellèrent. Sur leur front, ils portaient chacun un bandeau orné d’une plaque en métal, cette dernière gravée d’un signe étrange. Et lorsque Katsumoto s’avança vers eux pour prouver nos identités, je me rendis compte que lui aussi possédait le même bandeau, à la différence qu’il le portait autour de son bras droit, prêt de l’épaule. J’en déduisis qu’il s’agissait d’un moyen qui permettait de différencier un ninja de tel ou tel village, me rappelant que mon père avait autrefois en sa possession le même type de bandeau, mais pas avec la même insigne. Avant de me laisser pénétrer pour de bon à l’intérieur du village, les deux gardes ne manquèrent pas de me fouiller, sous prétexte que je n’étais pas originaire de leur village. C’était peut-être pour s’assurer que je ne leur poserais pas problème, mais je n’appréciais guère qu’on me touche, surtout lorsqu’il s’agit d’hommes !
Une fois que ces deux abrutis furent assurés que je n’étais pas dangereux, ils décidèrent de me laisser tranquille au bout de quelques minutes. Ainsi, Katsumoto et moi pénétrâmes enfin dans l’enceinte du village, illuminé par de multiples lampes pour faire face à la nuit qui venait tout juste de s’installer complètement. Au fond de moi, je trouvais ce village magnifique ! Mais ce qui attira le plus mon attention, c’était non pas sa splendeur, mais sa grandeur ! Avec des yeux ébahis, je tentais d’en apercevoir le bout, mais en vain… Observant mon enthousiasme que j’avais intentionnellement laissé échappé en dehors de mon corps, Katsumoto me dit d’un ton joyeux :

« Si ce paysage-là t’émerveille à ce point, alors tu le seras encore plus lorsque tu pénétreras dans les quartiers Zagato ! »

« Pff ! Ce paysage ne m’émerveille en aucun cas ! Lui répondis-je, essayant de m’en convaincre. »

Nous continuâmes notre route en direction des quartiers Zagato. Etant nouveau dans cette population, j’ignorais de quoi il s’agissait, mis à part son statut d’habitation que je devinais de par son appellation. Entre temps, j’observais attentivement tous les petits commerces que nous croisions pendant notre petite ballade. Parmi eux, un en particulier retint fabuleusement mon intention… Il s’agissait du restaurant « Chez Ichiraku » ! Une odeur agréable au nez qui s’en dégageait m’obséda instantanément, agressant par la même occasion mon estomac qui criait famine. Malheureusement, le vieux Zagato m’empêcha de rentrer dans le restaurant, ses priorités étant de me présenter devant le chef temporaire du clan Zagato, le véritable dirigeant de ce groupe ayant disparu. En échange, il me promit de revenir faire un tour ici un peu plus tard dans la soirée, lorsque tout sera terminé à l’endroit où nous nous dirigions actuellement.

Quelques minutes plus tard, nous arrivions enfin à l’entrée des quartiers Zagato. Et comme Katsumoto me l’avait annoncé, le décor de ces lieux très vastes était encore plus magnifique que le paysage du village lui-même ! De multitudes de sources de lumières ornait chaque parcelle des quartiers. Il y en avait tellement et de toutes les couleurs qu’il était presque impossible de les compter ! Cet endroit… Il se dégageait quelque chose de presque irréel ! C’était comme si nous nagions dans un rêve…
En face de nous se dressait une immense allée nommée l’Avenue étincelante, un passage très large qui portait bien son nom, à la vue de toute cette lumière qui l’éclairait. Au bout, je pouvais apercevoir un très haut bâtiment, lui aussi incroyablement parsemé de lumière. Katsumoto m’expliqua que cet édifice était le Temple Hikari, le cœur et la source du clan Zagato, et qu’il s’agissait de notre destination finale. Là-bas, Katsumoto désirait parler de mon cas au chef temporaire des Zagato. J’insistais alors pour savoir de quoi ils allaient parler plus précisément, mais en vain… Il me répondit que ce n’était pas le moment d’en parler, surtout à l’extérieur, au bon milieu de multiples passants, membres du clan Zagato. Il s’empressa également de m’ordonner de ne pas prononcer mon nom, tant que nous n’étions pas arrivés devant le chef temporaire du clan. Malgré que j’obéisse sans discuter sur cet ordre, je m’inquiétais énormément ; de nombreuses questions se heurtaient dans mon esprit, en quelques instants ! J’ignorais si mes hypothèses étaient justes, mais Katsumoto me cachait une chose qu’il tenait à dévoiler seulement une fois à l’intérieur du Temple.

Une fois que nous traversâmes l’Avenue étincelante, Katsumoto et moi pénétrâmes dans l’enceinte du Temple, où un nouveau garde nous interpella de la même façon qu’à l’entrée du village. Cette fois-ci, ce garde-là n’était pas habillé du même uniforme que les deux autres. Il était vêtu d’un kimono portant un symbole assez étrange. Et comme à l’entrée du village, je remarquais encore une fois que les habits de Katsumoto étaient ornés du même signe. Malheureusement, contrairement aux symboles des bandeaux des villages, j’ignorais ce que ce signe-là pouvait signifier…

« Je désire parler à Kitomo-sama, en compagnie de ce garçon, dit Katsumoto au garde. Cela s’avère d’une importance capitale pour notre clan respectif. »

Ces paroles atténuèrent encore plus mes craintes. Cela dit, le garde n’insista pas la moindre seconde et nous laissa passer pour nous donner l’accès aux escaliers du Temple… Pendant que nous les gravîmes, je me demandais en quoi j’allais jouer un rôle majeur pour ce clan que je ne connaissais même pas. En plus de cela, j’avais confié à Katsumoto les moindres détails sur mon passé, en finissant par la mort de ma sœur, et ces capacités étranges auxquelles j’avais été confronté et que j’avais acquis de façon anormal. Est-ce que toute cette histoire avait un rapport avec les Zagato ? J’allais très bientôt le savoir…

***

[Narration par Akira Meïchin.]

Quelques minutes s’écoulèrent, tandis que le bout des escaliers se montrait à nous. Jamais de ma vie je n’avais emprunté des escaliers aussi hauts ! Si mon compte était bon, nous devions être au dixième étage, le sommet du Temple. A la sortie des escaliers, aucune ne porte… Nous avions pénétré dans une salle qui prenait tout l’espace du dernier étage ; une pièce immense avec en son centre un homme plutôt âgé assis sur une sorte de trône. Derrière lui, un drapeau géant était peint du symbole dont j’ignorais encore la signification.

« Katsumoto, mon vieil élève… commença-t-il, tandis que nous nous asseyons devant lui. Il est très rare que tu viennes me rendre visite pour prendre de mes nouvelles, en compagnie d’un bon saké. Les seules fois où tu me fais cet honneur, c’est dans le but de débattre sur un sujet important pour notre clan… Alors cette fois-ci, que me vaut ce plaisir ? »

Le vieillard avait remarqué ma présence, mais ne m’introduisit pas dans la conversation. C’était comme s’il s’attendait déjà à ce que je sois le cœur même de ce nouveau débat entre lui et Katsumoto.

« Kitomo-sensei, lui répondit-il. Je viens ici dans le but de vous demander une faveur… Depuis quelques mois déjà, notre bien aimée chef nous a quitté pour de tristes raisons. Et je pense sincèrement qu’il serait temps de former un nouveau chef qui sera à la hauteur de notre malheureux défunt : une personne au cœur pure. Ce garçon, voyez-vous, est l’avenir de notre clan. »

Je n’intervins toujours pas… En effet, j’attendais que Katsumoto me dévoile enfin le secret qui ne passait pas inaperçu.

« Mon cher élève, voilà une décision qui me surprend au plus haut point. En tant que remplaçant de notre malheureux chef, j’ai pris le soin de connaître chacun de nos membres… Et à moins que ma mémoire ne me fasse défaut, ce garçon ne fait pas parti de notre clan. Seul un manipulateur de la lumière peut se hisser à la tête de notre clan ! »

A cet instant précis, un sourire s’afficha sur les lèvres de Katsumoto. Ce qui me préoccupait était non pas son idée de me former pour devenir le chef de ce clan, mais le secret qu’il m’avait caché et qu’il allait enfin me dévoiler !

« Oui, sensei, ce garçon ne fait en aucun parti de notre clan. A vrai dire, il ne possède pas le sang d’un Zagato. Cependant, il est capable de manipuler la lumière. Il est… »

« Silence, Katsumoto !!! Hurla le vieillard, changeant soudainement de comportement. Comment oses-tu tenter de ternir l’image de notre clan !!! Jamais de la vie j’accepterais qu’un Meïchin vienne poser son cul sur ce trône, et sous le symbole de notre clan pour nous diriger !!! »

En disant cela, le vieux Kitomo montrait du doigt le drapeau qui était peint du fameux symbole mystérieux. A présent, je comprenais qu’il s’agissait du symbole qui représentait le clan Zagato. Néanmoins, les paroles du vieillard m’offensaient. Pourquoi la vie me maudissait parce que je portais le nom de Meïchin ? Pourquoi me traitait-on de la sorte, alors que je n’avais rien à voir avec ce clan pitoyable ? Cela me mettait hors de moi ! Je me fichais éperdument de cette place de chef des Zagato, mais je ne tolérais pas qu’on vienne insulter ma famille qui m’a libéré de l’emprise des Meïchin ! A l’instant où je m’apprêtais répliquer, Katsumoto m’interrompit et me défendit à ma place :

« Vous ignorez tout de ce garçon, sensei ! Contrairement aux Meïchin, ce dernier possède un cœur pur ! Sa famille s’est battue pour le sauver des siens, et sa sœur ainée a même sacrifiée sa vie pour cela ! Aujourd’hui, il a tout perdu et n’a rien voulu pour que cela arrive ! Vous prétendez que mes intentions sont dans le but de ternir l’image des Zagato, mais c’est vous qui êtes en train de le faire ! Où est passé l’esprit de paix et d’entraide que nous entretenons depuis notre création ?!! Réfléchissez un peu, bon sang !!! »

Face à ces arguments, le vieillard reprit son sang froid. Malgré tout, il jetait sur moi un regard noir, empli de haine. Après quelques instants de réflexion, il se décida, fermant les yeux :

« Très bien, Katsumoto… A partir d’aujourd’hui, tu lui enseigneras l’art de la lumière. Il pourra héberger chez toi, au sein de nos quartiers. Cependant, il ne sera en aucun cas le successeur de notre ancien chef… Tu peux disposer. »

Sans émettre le moindre mot, ni afficher la moindre émotion, Katsumoto quitta les lieux me demandant de le suivre. Une fois en dehors du Temple, je lui demandais pourquoi avoir fait cette demande au vieillard, alors qu’il connaissait d’avance sa réaction. Il me répondit :

« Vois-tu, si je n’avais pas agit de la sorte, jamais il n’aurait accepté de t’intégrer au sein de notre population. Mon intention était tout simplement de t’avoir sous mon aile, et non de te former au titre de chef des Zagato. Je connais mon sensei comme la notice d’une machine… Lorsqu’on lui demande quelque chose, mais qu’il n’est pas d’accord, il se résigne quand même à proposer une autre solution, mais moins importante. Enfin bref… J’imagine que tu as faim, alors allons de suite «chez Ichiraku manger un bol de ramens ! J’en profiterais également pour te raconter l’histoire de nos deux clans… »

Cette histoire avec le vieillard était tellement bouleversante que j’en avais oublié ma faim. Cette dernière refit alors surface, criant de nouveau famine…

***