Chikamazu Monzaemon [Fini]

~¤ Tuer & contrôler des hommes en bougeant des doigts. Chikamazu ; le Chef d'œuvre des bridagiers.

Nom : Monzaemon
Prénom : Chikamazu
Age : 78 ans
Sexe : Minuscule... Euh masculin.

Nindô : Oublier mon passer et mes erreurs et ne plus toucher à une seule marionnette.

Physique : Malgré sa beauté éclatante de l'époque, Chikamazu est devenu un petit homme rabougris par l'effort et ridé de toute part. Il pèse 73 kg pour 1,53 mètres et dispose d'un atout physique : son regard de braise. En effet, sous ses quelques longues mèches de cheveux grisés se cachent deux yeux bruns et flambants racontant à eux seul toute une histoire. Ses sourcils biens dessinés sont remarquable sous son long chapeau asiatique et ses joues pendantes lui donnent un aspect colérique. Son nez est un poing fermé parsemé de grains de beauté tandis que ses fines lèvres ridées lui redonnent tonicité et fermeté. Ses épaules carrés sont musclées, don de plusieurs nuits d'efforts, tandis que son buste avancé laisse présagé un physique passé plutôt charismatique. Ses petits bras et ses doigts en boudins sont les plus habiles qui existent. Enfin, ses longues jambes élancées le hissent vers le haut, si l'on peut appeler ça comme ça.

Mentale : Chikamazu est l'un des derniers anciens de la dernière génération. Son mentale d'acier lui permet non seulement de prédire les fautes ou erreurs des jeunes mais cette ancienne façon de pensée le rend particulièrement béliqueux. En effet, dans son passé, on ne règle les problèmes que par la force mentale et physique hors le vieux Chikamazu a passé ce stade et est devenu plus sage. Même s'il combat encore aujourd'hui, il ne sait pas prendre de recul mais dirige avec un atout majeur : la vieillesse. Cet ancien, toujours de bon conseils, dispose de l'arme que personne ne peut égaler car tout ninja ayant atteint plus de 70 ans se voit transformer moralement et est capable d'accepter plus de choses sur son passé. Chikamazu est cependant peu vantard et est très intelligent ; ancien homme de scène, il connait toutes les légendes et histoires qui existent et pas une seule information ne peut passer cet habile gardien.

Histoire : Cela remonte à plus de 150 ans...

La mère de Chikamazu (le second) se nommait Yuji Suiji, une jeune monarque du pays du vent qui dirigeait son petit village d'une main ferme mais protectrice. Elleavait perdu ses parents au conflit, très jeune, et ainsi elle reçut une modeste éducation de shinobi ; c'est pourquoi elle se résigna à faire carrière, comme ses parents, dans la politique et reçut un rang qui lui permit, entre autre, de voter pour élire l'actuel Kazekage. Cela lui permit de consacrer sa vie à la politique, jusqu'au jour où, accompagnée par plusieurs gardes, la jeune femme se rendit à Sunagakure pour affaires diplomatiques.Sans parents et sans contrainte, Yuji rencontra Kamuto Monzaemon ; un simple ninja mercenaire qui tenait une petite ferme en dehors de Suna. Kamuto avait troqué ses vieux vêtements et deux de ses bêtes en échange de beaux vêtements et il reçut pour mission de Suna d'apporter une importante lettre à la monarque Yuji Katsuimo. Lorsque Kamuto arriva sain et sauf au village et qu'il croisa le regard de la belle jeune femme, son cœur s'enquit d'admiration pour cette adorable créature et ils décidèrent, après un rendez-vous improvisé, de garder contact puis de se marier.

Quelle calomnie se fut lorsqu'on découvrit de quelle classe sociale venait le chanceux maris. Les oncles de Yuji vinrent même à lui demander de renoncer au mariage et lui trouvèrent même des prétendants assez riches. Yuji prit cela comme une insulte et se retira de sa famille quelques temps, évoluant en grades et en popularité tant son travail était dès lors acharné.

En secret, elle tomba enceinte. Mais enceinte du frère de Kamuto, lors d'une soirée familiale arrosée. Ce grand frère, plus vieux que la monarque d'une vingtaine d'années, se prénommait Kaburu Monzaemon, un homme du théâtre et un des marionnettistes de Suna des plus doués. Celui-ci enseignait à l'académie au lieu de combattre. On raconte que Yuji lui fit un enfant si Kaburu lui prométait d'enseigner tout son savoir, même s'il fallait plonger dans son passé flou et sombre de la guerre, à son jeune fils Chikamazu, âgé à peine de quelques mois. Revenons en au présent.

C'était un vendredi 13. Toute la famille Monzaemon, oncles et tantes y compris, avaient déposé les armes cette nuit là afin d'encourager la jeune mère malade lors de son accouchement...

Tandis que la jeune mère en sueur reconnaissait les visages vieillis de ses proches tout en suffoquant de douleur, on apporta une lanterne ; ce fut le père qui la tenait. Les goutes de sueur de la mère perlaient autant que les larmes joyeuses du père qui ne se doutait pas que l'enfant dit n'était pas son fils. Malgré tous les efforts communs des soigneurs et de la petite famille, la belle Yuji perdait ses forces peu à peu, s'abandonnant dans les bras de la mort. Puis, en un instant, Chikamazu sortit. Kabaru ici présent s'affola. Son jeune frère aussi mais pour une toute autre raison... Car en effet, au moment où l'enfant naquit, Yuji perdit la vie.

Chikamazu Monzaemon vécut sans mère et les tests du sang dévoilèrent plus tard son vrai lien de parenté avec Kaburu. Bannis du village, Kaburu enleva, en quelque sorte, le jeune Monzaemon, demandant lors d'une discution fratricide avec son frère s'il pouvait l'emmener et en faire un ninja. C'est âgé d'à peine quelques mois que l'enfant s'en alla avec son vrai père, explorant le désert dès son plus petit âge, abandonnant le village en deuil qui pleurait encore Yuji.

Chikamazu n'entendit plus jamais parler du maris de sa mère. De part son sang, il était définitivement lié à Kaburu et lui obéissait loyalement. Lorsqu'il entra à l'académie, on ne lui reprochait rien. C'était un élève discret, parfois rêveur, qui attendit sa dernière année pour dévoiler ses multiples talents. On lui enseignait beaucoup de théorie à l'école et c'était chez son père, un riche shinobi, qu'il pratiquait, tout jeune, les bases du contrôle du chakra. Peu vantard et ne connaissant que peu de gens, Chikamazu se concentra dans ses études. Il posait peu de questions sur sa famille ; inquiétant Kaburu qui voulut savoir si son fils avait un cœur.

Kaburu animait chaque soir son somptueux théâtre et organisait de fameuses fêtes où il troquait d'antiques parchemins sur les marionnettes. Là était sa richesse. Et ce fut dans une vaste villa, aux côtés d'une servante nommée Yuji, que le jeune garçon grandit.

Dès ses premières années, Chikamazu, enfant épanoui, rentra plus tôt à l'académie grâce aux nombreux entraînements qu'il avait commencé plus tôt avec son père. A 8 ans, on lui avait déjà remis une de ces feuilles spéciales entre les mains et il s'averra que son affinité était le Dôton. Chikamazu était un enfant prodige, parfois rêveur, qui portait plus d'attention sur les nuages que sur ses cours ; pensant que ces quelques théories ne valaient pas la peine d'être prise en compte vue le temps qui lui restait avant l'examen des Genins. Cet examen arriva bien vite. A l'époque, c'était en un combat qu'il fallait décider si l'enfant était apte ou non à devenir genin. Les timides passaient vite à la trappe.

Et à cet âge là, pas beaucoup n'osait montrer leurs tripes. Chikamazu, qui avait été spécialement entraîné, était confiant. Son chakra était à bloc, ses capacités étaient vigoureuses et il était en forme. Ils étaient capable d'approfondir tous les arts de combat sauf le taïjutsu qu'il n'appréciait guerre. Lorsqu'il arriva avec son père lors de la rencontre, le vaste dôme de l'académie de Suna était là, dans sa grandeur. Le sable, omniprésent, apportait une touche dorée aux hautes statues de marbre et ce fut avec honneur que Chikamazu pensa aux anciens Kazekage, fier d'être un shinobi de Suna. Cela lui redonna du punch. Il pénétra avec son père dans les couloirs étroits de l'école, respira profondément et ouvrit la porte B-13. Un Jounin et sa partenaire les attendait avec l'adversaire de Chikamazu, un homme gros et gras qui mangeait sans cesse des cochonneries alléchantes. Chikamazu, sans dire un mot, quitta les épaules de son père au moment où celui-ci lui caressait ses longs cheveux bruns, et le jeune homme salua son seinsei au centre de la pièce. Le petit gros, prénommé ''Guruto'' avait à peine son âge et semblait regreter sa naissance, envahi par le stress. Lorsque le Jounin mit ses lunettes noires et qu'on donna le signe de l'allerte, Chikamazu surprit ses seinseis car au lieu de se mettre en garde pour donner quelques couprs, le jeune homme composait déjà des signes. Et deux secondes plus tard, le garçon invoqua déjà un clone, saisit un shuriken et le lança sur le petit gros tandis que son doubble traçait la pièce en sa direction. L'opposant esquiva le projectile, se mit de côté et frappa le clone avec son ventre sous les applaudissements de son père, aussi enveloppé que son fils.

Le combat se corsa et mit un peu de vigueur dans cette journée morose des deux seinseis. Les deux aspirants lançaient sans cesse des shurikens ou des kunaïs avec tant de rapidité qu'on osait à peine croire qu'ils avaient le niveau d'aspirant genin. Chikamazu était en sueur, avait les épaules entamées par les lames qu'il avait du mal à esquiver, tandis que son opposant énergétique avait la chance de manger des pilules de combat afin de se redonner de la force. Il mangeait même des chips, narguant son adversaire. Alors Chikamazu sortit un pantin, créa des fils de chakra et, durant quelques minutes d'efforts laborieux, le jeune homme tenta de manier le pantin ; simple homme de bois chauve nue armé de deux lames. Kaburu demanda à son jeune fils d'arrêter, et tandis que Chikamazu reprenait le dessus, il sombra dans le coma et tous se précipitèrent à ses côtés.

A son réveil, il était seul avec son père. Celui-ci lui annonça, comme surprise, que Chikamazu était devenu genin malgré sa défaite tout comme son opposant, et qu'il avait été mis d'office avec lui et une jeune fille nommée Jin. De plus, Kaburu demanda comment son fils avait réussi à créer des fils de chakra, même durant une si petite période. Chikamazu répondit qu'il était allé dans le grenier interdit de son manoir et qu'il avait lu tous les parchemins qui lui étaient offris de lire.

Depuis, Kaburu, touché par cette dernière, raconta l'histoire du clan Monzaemon à son jeune fils. Celui-ci sut dès qu'il entendit cette histoire que sa vie allait être consacrée à son art.

''Les Monzaemon étaient apparus grâce au grand-père de Chikamazu le premier : un légendaire Saanin qui ne disait jamais son nom. Les temps étaient alors durs. La guerre faisait rage et la mort était monnaie courante. C'est alors que le Kazekage entendit parler de voleurs dans les bazars de Suna capable de fuir les autorités ninjas. Ce groupe était la famille Monzaemon ; au départ pauvre, ils volaient pour survivre, même les enfants. Trois vieillards vinrent à la rencontre du Saanin, lui demandant pourquoi sa famille devait voler alors que la rénomée du vieil homme lui permettait d'acheter le marcher s'il le voulait. Le vieil homme répondit que cela n'était pas de son ressort, et que la guerre touchait même les plus riche. Il était arrivé à un stade avancé de sa vie où il préférait apprendre à ses enfants à survivre en temps de guerre au lieu de reprendre les armes. Cela embêta le Kazekage qui se résigna à payer des mercenaires. Alors le grand Saanin s'occupa comme il le pouvait. Dans son immense manoir, toute sa famille déposait leur butin du marcher. Le Saanin eut alors une idée. Il dépensa une considérable somme d'argent, fit venir du bois d'Iwa, et après avoir entendu parlé de la guerre qui se tramait et des pertes qu'on essuyait, le vieil homme construisit des hommes en bois qu'il arma. Toute sa famille se mit à l'œuvre, et quand le Saanin proposa sa petite armée au Kazekage, celui-ci licencia ses mercenaires, beaucoup trop chère, et commanda une plus grande armée de pantins. Après cela, les pertes étaient beaucoup moins importantes et plus on construisait de marionnettes, et plus il fallait de marionnetistes. C'est pourquoi les Monzaemon, les plus habiles, reçurent cette tâche infortune et sortirent de la misère. Suna arriva à un âge d'or. Seul le bois était commandé, un bois de qualité, et le clan Monzaemon commença à étendre son nom partout dans le monde. C'est ainsi que les marionnettistes sont nés, et qu'ils ont demeuré. Malheureusement, les autres ninjas, ceux sans mission, sombrèrent dans la pauvreté. C'est ainsi que les parents de Chikamazu le premier furent assassinés et qu'il demanda vengeance en tentant de les tuer. Cela prit une proportion immense, poussant le clan Monzaemon à s'exiler à Iwa, leur principal fournisseur de bois.

C'est à la fin de la guerre que les Monzaemon revinrent. Ils avaient combattu durant quelques batailles aux côtés d'Iwa. Et comme leur retour symbolisait un nouveau stade de pauvreté, les Monzaemons promirent de faire fortune autrement. Le grand saanin fit construire un théâtre et le clan gagna sa vie tout en pratiquant son art. Puis la guerre reprit et les Monzaemon combattirent ; ils déposèrent les armes lorsque le saanin sacrifia sa vie pour sceller le démon du désert, la première fois.''

Lors de ses 12 ans, Chikamazu façonna sa première marionnette : corbeau blanc, un magnifique spécimen armé de senboms. La petite cagnotte avait couté plusieurs centaines de yens, hors le coût ne fut pas le plus grand des problèmes. Chikamazu s'était lié d'une amitié inaliénable à son ancien adversaire Goruto. Ils avaient beaucoup de points communs et évoluèrent ensemble. Jin, elle, était timide mais savait soigner et maîtrisait le genjutsu à merveille.

L'examen des Chuunins approchait ; et ce fut dans le désert de la mort que se passa la première épreuve. Il fallait capturer une des cinq roches cachées dans le désert après avoir détruit le gardien de pierre qui les protégeait. Le groupe de Chikamazu avait déjà terrassé une équipe qu'ils avaient abandonné dans le désert, et au troisième jour, ils combattirent aux côtés de ninjas de Kiri contre le gardien de pierre. Lorsque ce dernier, immense et résistant, sombra en retournant en la matière du sable que les jeunes shinobis de Suna s'occupèrent des guerriers de la brume. Jin envoya le soigneur aux cheveux blancs dans un genjutsu profond, malheureusement son sac d'herbes médicinales s'ouvrit et les autres comprirent qu'elle était médecin. Ils l'attaquèrent à deux après avoir propulsés Chikamazu dans le décore grâce à une vague d'eau, pourtant le désert devait empêcher cela. Chikamazu se réveilla peu à peu et remarqua que Goruto, malgré sa technique de grossissement, avait été tranché de toute part. Jin, tentant de soigner son allié, fut prise par les cheveux, fut battue et les ninjas de Kiri la mirent à nue dans le brasier de ces champs de sable.

Lorsque Chikamazu se réveilla, elle était étendue sur le sol mais était vivante. Hors, c'était elle qui devait soigner, et Chikamazu saignait abondamment. Il n'avait pas réussi à protéger la pièce maîtresse de son équipe et s'en voulait pleinement. Il partit, retrouva un des ninjas de Kiri et lui ôta la vie en invoquant Corbeau blanc ; plus puissant pantin de son arsenal. Après plusieurs minutes de combat, l'opposant utilisa une nouvelle fois la technique Suiton mais Corbeau blanc s'envola et lui frappa l'omoplate tellement fort qu'il tomba sur le sol, perdit conscience et périt à cause de la chaleure. Lors de son retour, Chikamazu remarqua qu'il était somnolent à cause de sa grande perte de chakra. Kaburu l'avait prévenu de ne pas invoquer de marionnettes avant d'être Chuunin, mais le garçon n'avait pas respecté cette règle. Une immense cicatrice ornait son coup bronzé et il s'effondra aux pieds de son équipière. Elle se réveilla peu à près, se soigna et fit de même pour ses autres compagnons.

Ils avaient pris une journée de retard, hors, voyant la défaite devant eux, ils oublièrent que Chikamazu avait volé une des roches au ninja qu'il avait assommé et ce fut ainsi qu'ils devinrent Chuunin. Chikamazu était le ''petit héros de Suna'' mais très vite, il fut remis en ordre.

Car dès qu'il rentra chez lui pour annoncer la nouvelle, son père, Kaburu, avait péri des suites d'une mission, dans son lit de mort.

Avez-vous déjà perdu un membre très proche à l'âge de 13 ans ? C'est une chose indescriptible, même pour un artiste, tant le langage et les expressions sont faibles pour décrire ce que l'on ressent. Cette partie de la vie du jeune homme développa ses talents artistiques car ce mourant qu'il n'arrivait pas à exprimer dans ses pièces ou dans son art devait sortir. Il apprit beaucoup, dessina des merveilles et ce fut lorsqu'on lui remit les clefs de son héritage (le manoir des Monzaemon) qu'il comprit d'où venait cette passion pour l'art. Là, dans le couloir, des tapisseries représentant sa famille depuis des générations illuminaient l'endroit de leur beauté. Des femmes Monzaemon chantaient et jouaient de la musique pour des shoguns, des hommes de la famille créaient les touts premiers spectacles de pantins, etc etc. La richesse du manoir était cachée par la morosité du quartier ; hors les objets antiques qui s'y trouvaient ferraient le bonheur des plus grands chasseurs de trésors.

Et tout cela appartenait à Chikamazu. Il entra dans une pièce dédiée à son arrière-tante, puis dans une autre dédiée à un oncle lointain. Puis il arriva dans le sous-sol de Kaburu et il amménagea l'endroit, comme pour tous les autres, en son honneur.

Dans la tradition, chaque tombe des Monzaemon devait, depuis qu'on forgea la toute première marionnette, être décorée ou représentée par un pantin fait par les enfants ou petits-enfants. Chikamazu travailla toute la nuit et mit tout ce qu'il savait dans la conception du pantin de Kaburu. Il voulait lui rendre honneur, et au matin, il installa fièrement une marionnette tout à faire nouvelle, presque révolutionnaire, et installa les cendres de son défunt père dans une corne d'ivoire qu'il scella et déposa dans la pièce. Jetant un dernier coup d'œil à l'endroit, le jeune homme fermait la porte, confiant, oubliant tous les liens avec son passé.

A 14 ans, il était déjà devenu un homme. Lors de ses 16 ans, sa vieille servante s'en alla, allant rejoindre sa mère pour lui offrir quelques précieuses années avec elle. Et même si Chikamazu était seul, il ne le montrait pas, car à chaque nuit qui passait, il allait découvrir la vie d'un de ses ancêtres et apprenait, voir démontait, leur marionnette pour en apprendre davantage sur leur conception. Le grand théâtre Monzaemon de Suna était fermé depuis bien longtemps. Les gens avaient toujours entendu parlé de cet endroit et ce fut dans le silence que Chikamazu rouvrit l'endroit.

La nouvelle fit faubong. On entendit dire que le jeune talent de la famille venait de reprendre le flambeau, et le jour J, quelques centaines de personnes et de riches monarques étaient là.

Durant cette soirée, bien qu'anxieuse, Chikamazu ressortit la marionnette de son ancêtre le fondateur des pantins de Suna. Et il mit tellement de cœur dans ses gestes et dans ses scènes qu'on entendit, bien après, parlé du petit prodige. La pièce représentait la grandeur du pays du vent ses grandes batailles. Jusqu'à ses 23 ans, Chikamazu, accompagné de ses plus précieuses marionnettes, sillonna le monde en présentant aux gens son propre art. Son nom se diffusa dans chaque nation, montrant la grandeur artistique de Suna, et partout on ne retenait que deux choses : Chikamazu Monzaemon ; le retour & sa pièce fétiche : Kaburu...

Lors de son retour à Suna, Chikamazu but un verre avec ses anciens co-équipiers Jounins. Ils avaient bien évolué et ne ressemblaient plus aux gamins qu'il avait connu. Malheureusement, lors d'une mission, Chikamazu apprit qu'ils avaient péris et il vola leurs cadavres afin d'en faire des marionnettes. Il avait ressortis d'anciens rouleaux interdits et fut, pour cette action, bannis de Suna alors qu'aucune de lois propre n'avait été enfreinte.

Un jour, Chikamazu visita son héritage : le temple où résidait les tombes de Kaburu et de ses descendants.

Tandis qu'il visitait chaque pièce, laissant les portes ouvertes comme un enfant, Chikamazu remarqua une magnifique porte qui apparue, en un clin d'œil, là où elle ne devait pas être ; et alors qu'il se posait des questions, Chikamazu remarqua une série de phrases qui apparurent sur le mur. Il était écris que derrière cette porte gravée d'or se tenait la tombe du plus grand artiste né sur terre, et que seul un Monzaemon pouvait voir cette porte. Alors, pressé, Chikamazu ouvrit délicatement la porte, émerveillé mais un brin apeuré, et il pénétra dans la pièce qui s'offrit à lui.

Les torches s'allumèrent et là, devant lui, les yeux subitement gonflés de larmes, se trouvait la tombe de Chikamazu le premier ainsi que les 10 de Chikamazu ; pantins les plus magnifiques, les plus poétiques et les plus craints du monde des ninjas. Des glyphes étaient inscrites en une ligne ovale autour de la tombe du défunt grand maître. Et ce fut dans un élan de sagesse et de bonté que le jeune Monzaemon s'inclina impunément, récitant des prières tout en sanglots. La tombe était en verre émeraude. Une vitre laissait filtrée la lumière au niveau du visage du défunt et Chikamazu ne peut s'empêcher d'approcher. Esquivant les runes de protection qu'il était seul, de par son sang, à voir, Chikamazu contempla la tête squelettique de son ancêtre, curieux, essayant de capter une image de son vivant.

Soudain, les torches s'étendirent et les runes gravées dans les murs de pierre s'illuminèrent dans une lumière bleutée. Un réseau de chakra permettait cette décoration somptueuse, représentant une partie du talent du clan des pantins. Une lune jaune/orange à demi-percée par des doigts de bois, le tout inscrit dans un œil noir était présenté au milieu de ce mur. C'était le symbole du clan, visible dès lors que les premières larmes du Monzaemon pénétrèrent le sol. Revenons en aux runes. Malgré le flou du à ses larmes, Chikamazu réussit à déchiffrer une partie des textes :

C'est dans le repos que l'artiste veille,
Et qu'il étend son œuvre jusque dans les plaines.
Arpentant les couloirs de la mort,
Ayant bafouée les lois de la vie,
C'est ici que Chikamazu le chef d'œuvre survit.

Chikamazu devint ensuite Jounin d'Iwa. Il commençait à se faire un nom car grâce aux 10 de Chikamazu le premier, le jeune homme faisait des merveilles. Lors de l'ancienne guerre, il était venu en aide à une forteresse et tua, malencontreusement, son ancien seinsei car le combat opposa Iwa à Suna. Le jeune homme, dépressif, comprit quelles étaient les tristes vérités de la guerre : devoir tuer des hommes de son propre village. Chikamazu rangea à jamais ses marionnettes et comme chef d'oeuvre et en hommage, il fit de son seinsei, après avoir visité le champ de bataille à sa recherche, un pantin humain. Ce-ci clôt son art et depuis, personne n'entendit parler du cet être prénommé ''le prodige''... Il rentra à Iwa et y enseigna, vieillissant, essayant d'oublier son passé, affichant une image sobre que personne ne put oublier.

Alors, alors jeune nouveau membre ! Tout d'abord bienvenue à toi ensuite au niveau de ta présentation : les descriptions sont un peu courtes et par rapport à ton histoire qui est très bien j'en attendais un peu plus ^_^. Mais bon, l'ensemble reste satisfaisant.

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