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| Sujet: Fûri Okuriinu Dim 30 Nov - 16:24 | |
| ~• PERSONNAGE •~Okuriinu : "le chien qui accompagne", talonne les voyageurs qui s'aventurent la nuit, marchant docilement dans leurs pas pour les protéger. Mais si le voyageur a le malheur de trébucher, le chien s'empresse de se jeter sur lui pour le dévorer. Méfie-toi d'une telle docilité...
• Nom • OKURIINU
• Prénom • Fûri
• Âge • 19 ans
• Sexe • Masculin
• Village désiré • Oto no Kuni
• Physique •
Fûri est un jeune homme aux cheveux longs et drus, teintés d'un noir de jais et relevés à la base de quelques mèches décolorées. Ses yeux, presque toujours cachés sous son casque aux lunettes larges, chargées de protéger ses iris fragiles, sont d'un gris pâle tissé de crins orageux. Ses pupilles étriquées soulignées d'un très léger strabisme, dévoilent un regard perçant, nimbé d'une profonde folie, de cynisme et d'une lubricité malsaine. Son visage est fin, ses arcades un peu avancées, et ses mâchoires fermes affichent constamment un rictus amusé. Un cou un peu long et une carrure svelte et élancée dévoilent son peu de résistance. De taille relativement petite (ne dépassant pas le mètre soixante-cinq), son apparence vulnérable peut cacher l'habileté hors pair de ses mains et de ses bras subtilement musclés. Taillés pour les arts manuels, ses doigts allongés semblent naturellement faits pour le maniement d'armes longues et légères, ainsi que pour les armes de jet. Sa peau hâlée pâlit subitement au-dessus de ses lèvres, suivant une ligne courbe jusqu'à sa tempe gauche, dévoilant les restes d'une brûlure ancienne.
Sa démarche est silencieuse et aérienne ; il avance le dos voûté, comme un animal à l'affut. Ressentant sans arrêt le besoin d’être actif, il ne se lasse pas d’une gestuelle particulière qui s’est maintenant inscrite comme des tics grandiloquents, saupoudrés de rires bruyants et nullement contenus. Ses étalages de mouvements sont exagérés, et ses paroles marchent de paire.
D'un point de vue vestimentaire, d'aucun trouverait ses goûts quelque peu contestables. Ne quittant jamais son masque à la ferraille usée, Fûri s'habille principalement de vêtements qu'il juge pratiques, s'accommodant de vestes en peaux tannées et sombres, de tissus solides et parfois de quelques fourrures résistantes. Ajustant d'innombrables lanières de cuir sur ses hauts, pantalons, et bottes aux semelles souvent renforcées, le jeune homme est toujours harnaché d'un bon nombre d'armes indispensables à son état de shinobi.
• Caractère •
Présomptueux, moqueur, cruel, égoïste au possible et malicieux dans le plus mauvais sens du terme, Fûri est loin d’être un modèle de sympathie. Sa fougue et sa fierté conjuguées en font quelqu’un de difficile à aborder, et il ne cherche pas à faire d’efforts sur ce point, considérant qu'il appartient aux autres de se hisser à son niveau. De plus, étant doté d’une intelligence exacerbée et bestiale, et d’une éloquence hors du commun, il est un parfait manipulateur, et aime avoir le dessus et contrôler ceux qu’il considère comme plus faibles que lui pour arriver à ses fins. Il ne cherche cependant pas particulièrement à se mettre en avant, et préfère travailler dans l'ombre qu'à la vue de tous, persuadé qu'il est le seul à pouvoir reconnaître ses actes à leur juste valeur. Cette tendance à rester en retrait laisse penser à ses aînés qu'il est d'une grande docilité, mais la plupart ont appris à leurs dépends qu'il ne s'agit que d'une hypocrisie mûrement travaillée, et dont il faut par-dessus tout se méfier.
En amitié comme en clan, Fûri ne souffre d'aucune morale, et ses proches savent à quel point il est dangereux de lui accorder sa confiance tant sa loyauté est aléatoire. Pour lui, l'appartenance à un pays ou un village ne signifie pas grand chose, mais il n'en ressent aucune gêne tant qu'il peut exercer ses talents et mener ses propres quêtes comme il l'entend. Fourbe au possible, son seul intérêt est porté sur le chaos, et il n'est, à son goût, pas de plus beau spectacle qu'une destruction lente et douloureuse.
D'un point de vue objectif, Fûri est quelqu'un de cultivé, passionné d'histoire et de toutes les pratiques artistiques. Il étudie intensément les cultures anciennes et la calligraphie dès qu'il n'est pas en mission ou en entraînement, car il ne déteste rien plus que l'ennui. Comme il ne s'intéresse pas aux autres, les autres ne s'intéressent que rarement à lui, ce qui explique le peu d'estime qu'il porte à ce sentiment nommé "amitié". Le jeune homme peut néanmoins se montrer relativement agréable aux côtés d'une personne qui l'amuse ou qu'il respecte. Bien que douteux, son sens de l'humour n'est pas inexistant, même si ses remarques auront plus souvent tendance à jeter un froid sur une assemblée plutôt qu'à la faire s'esclaffer.
Manquant cruellement de résistance et de sens du conflit, Fûri serait plutôt du genre à éviter les combats, et à fuir à la moindre occasion, non par lâcheté, mais parce que détruire la vie lui semble un acte inutile et ridicule. Les seules choses qui méritent d'être détruites à ses yeux sont les lois et l'équilibre qu'elles entraînent.
• Qualités • Travailleur, rusé, cultivé, loyal (parfois), respectueux (envers l'histoire et ses créations), préférant la parole au combat.
• Défauts • Égoïste, cynique, fourbe, déloyal (parfois), irrespectueux (envers la plupart des hommes), manipulateur, matérialiste, "grande gueule".
• Histoire •
Né et élevé durant ses premières années dans une petite agglomération près du village d'Oto, Fûri a passé son enfance aux côtés de son père, ancien shinobi handicapé par de graves blessures et reconverti en marchand d'armes. A cette époque déjà, l'enfant se montra précoce dans son apprentissage de la lecture, passant la plupart de son temps plongé dans des ouvrages de tous genres sous le regard réprobateur de son géniteur. Le marchand, d'un caractère difficile, lunatique et souvent désobligeant, développa en vieillissant des crises de rage imprévisibles qui forcèrent parfois son jeune enfant à tenir son commerce tandis que les médecins agissaient en conséquence. Ces colères dévastatrices, très connues dans ce petit village, furent bientôt définies comme le fruit de substances que l'ancien shinobi aurait pu consommer suite au bouleversement de sa mise à pied. Très vite, l'armurier fut renié, et chassé. On discuta longuement de la garde de l'enfant. Ce fut finalement un homme étrange, méconnu, qui obtint cette charge, suite à quelques pièces glissées sous le manteau. C'est ainsi, aux côtés de cet homme que Fûri Okuriinu, âgé alors de cinq ans, rejoignit le village caché du son.
L'enfant fut aussitôt confié à l'école de shinobi, et ne revit plus jamais celui qui l'avait amené ici, balancé parmi les orphelins récupérés aux quatre coins du monde. Très vite, et malgré son peu d'investissement, Fûri s'avéra être un fin connaisseur en matière d'armement, puis de Ninjutsu. Mais en franchissant les années, ses professeurs furent déçus par sa faible résistance qui lui interdisait tout combat rapproché, et le rendait inapte au Taijutsu. En outre, ses facultés s'avérèrent catastrophiques pour ce qui concernait le Genjutsu, et les ninja d'Oto, extrêmement sélectifs, finirent par laisser de côté cet élément sans intérêt.
A dix ans, plein de rage et de honte d'être ainsi délaissé, Fûri comprit enfin l'importance des capacités des shinobi aux yeux des ninjas d'Oto. Il prit alors conscience que s'il ne répondait pas aux attentes de ses professeurs, il n'aurait jamais la liberté de faire ce qui lui tenait à coeur, et ne serait considéré que comme un rebut inutile, comme l'avait été son père. Il tenta alors de s'entraîner seul à développer ses capacités de Raiton. Son inexpérience entraîna de graves brûlures au niveau du visage qui fragilisèrent ses rétines, les rendant douloureuses à la lumière du soleil et l'obligeant à porter en permanence des verres protecteurs. Le reste des brûlures ne lui laissa que de fines cicatrices.
A douze ans, âge légal dans son ancien village pour récupérer les biens familiaux, Fûri reçut entre autre les armes privilégiées de son père, deux shakrams forgés dans un alliage de daman extrêmement résistant et léger. Il les garda précieusement dans l'espoir de pouvoir un jour les manier.
A treize ans, l'intérêt de ses professeurs resurgit enfin grâce à ses progrès fulgurant en maîtrise des armes de jet et lames courtes. L'un d'eux, Sensei affilié au Raiton, fut désigné pour s'occuper de son entraînement au Ninjutsu.
Lorsqu'il atteignit ses quinze ans, Fûri avançait à pas de géant dans les classes ninja, et c'est à cette époque que sa ruse et son mépris des autres prit de l'ampleur. Il força bon nombre de ses professeurs à céder à ses caprices en échange de sa docilité, et commença à être reconnu pour ses tactiques et sa vitesse de réaction en combat.
A dix neuf ans, Fûri est passé maître dans le Taijutsu armé, et use du Raiton et du Fuuton avec une relative facilité. Il a à son actif de nombreuses missions dont la plupart consistant à des recherches ou fouilles archéologiques ou des recherches de documents. Étant toujours aussi faible en combat rapproché, il est toujours à la recherche de partenaires pour ses missions qu'il juge périlleuses, malheureusement rares sont ceux qui acceptent de s'associer à lui...
• Note • J'aimerais "postuler" pour la capture de Rokubi, mais je ne suis pas sûre d'avoir bien compris de quelle façon il fallait s'y prendre : pour capturer un bijuu en liberté on doit décrire sa poursuite et sa capture durant le RP, en un ou plusieurs messages formant au final 150 lignes minimum ? C'est bien ça ? |
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Yekais Soyokaze Shodaime Shinokage
Age : 33 Niveau : 9 Nombre de messages : 1093 Localisation : Oozoragakure no Sato Date d'inscription : 06/10/2008
~RPG~ Pv :: (350/350) Pc :: (300/300) Exp :: (202/210)
| Sujet: Re: Fûri Okuriinu Dim 30 Nov - 18:15 | |
| Bienvenue sur NSI! Je n'ai rien à dire à part que tu as +6XP pour cette présentation très complète. Et pour avoir un Bijuu, il te faut faire un RP de minimum 150 lignes, tu décris sa poursuite et sa capture comme tu l'as deviné dans le RP. | |
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