Je viens avec la brise...

~Présentation~

Nom : Hyûga

Prénom : Hiashi

Age : 42 ans

Sexe : Masculin

Description Physique :

Ce qui fait un homme n’est pas son allure extérieure, mais la noblesse de son âme. Néanmoins, un livre contenant la plus belle des histoires ne portera aucun intérêt aux humains si l’extérieur n’arrive pas à refléter l’intérieur car, même si il ne faut ni juger les ouvrages ni les hommes par leurs couvertures, le jugement que l’on se fait des choses et des gens se portent majoritairement sur les critères extérieurs tout simplement parce qu’il n’y a pas de meilleurs moyens de se faire une première opinion sur une chose que par son allure. La beauté n’est qu’une illusion que s’est donné l’homme mais parfois, la dureté de l’existence fait que l’on doit se plier aux anodines règles comme celle de la bonne apparence que l’on doit se donner si l’on souhaite ne serait-ce avoir un soupçon du respect que l’on mérité.

Un homme du statut du leader des Hyûga ne peut se permettre d’avoir une fade apparence car avant tout, le chef d’un clan n’est pas celui qui le dirige mais celui qui reflète la totalité de sa famille. Il est donc tout à fait compréhensible que malgré la distance qu’Hiashi met entre lui et les futilités de la mode, celui-ci se doit de s’afficher en tant que chef et donc en tant que supérieur, autant dans l’apparence que dans l’esprit. Bien sûr on ne peut pas nier que la modestie doit être la qualité première d’un maître mais, il faudrait d’abord le reconnaître puisque, comment pourrait-on honorer et respecter un chef si celui-ci ne se différencie pas d’un simple élève ? Et bien, il n’y a pas d’autres possibilités que le choix vestimentaire. Pour Hiashi, les habits ne sont nullement pour plaire, ils sont juste là pour rappeler au monde qui il est.

C’est pourquoi, malgré la simplicité de ses habits, notre homme met un point d’honneur à l’élégance et la beauté de ceux-ci. Parfois vêtu de vert, parfois vêtu de blanc ou encore de bleu mais ce qui est sûr c’est que son choix se basera toujours sur les élégants kimonos, habits de la noblesse et de l’élite. Toujours parfaitement taillés, ils le vont toujours à la perfection faisant de cet homme un élégant chef qui par ces simples morceaux de tissus arrive à imposer son autorité. Mais, avant tout, cet intérêt pour cet habit traditionnel pourtant de plus en plus refoulé est dû à la folle promesse qu’il s’était fait de ressembler à son père qui par le passé, étant autant réputé que par sa force que par son bon goût.

Et mis à part ses vêtements, on ne pourrait nier que le chef des Hyûga est le portrait craché de son défunt frère. Un visage froid mais qui renferme pourtant une chaleur qui ne s’offre qu’à de rares privilégiés. Sa chevelure sombre lui tombe jusqu’au bas des épaules mais, ce n’est surement pas dans sa coiffe et dans ses traits que résident sa particularité mais essentiellement dans ses pupilles blanches qui provoquent la terreur chez les uns alors qu’elles provoquent l’extase chez d’autres. Le Byakugan, pas seulement une arme.

Description Mentale :

Un leader se doit d’être un modèle. Le nindo du chef des Hyûga se base sur une notion forte : celui-ci protégera toujours son clan et son village. Un tel nindo est considérait la plupart du temps comme un fantasme de chef au noble cœur mais, ce qui différencie Hiashi des utopistes et tout d’abord sa grande force d’esprit. C’est cette force qui fait de lui l’homme qu’il est : un homme qui pas une seule fois dans sa vie a flanché, un homme qui s’est toujours battu, un homme qui s’est toujours montré fort, un guide pour son clan, un héros pour son village et un père honorable pour ses enfants.

Celui-ci ne s’est jamais laissé, ne se laisse pas et ne se laissera jamais abattre par ses émotions car ce qui fait sa grande qualité et peut être son grand défaut est qu’il n’est pas un homme qui se laisse guider par son cœur mais par sa tête. Même dans les situations les plus critiques, cette façon de vivre porta ses fruits. Jamais ses nerfs ne lâchèrent, jamais il n’abandonna, jamais il ne douta et même face au suicide de son propre frère, celui-ci étouffa sa rage car même si cette mort fut injuste, il resta quiet et ne bougea pas car il savait qu’un tel sacrifice était nécessaire. C’est ce qu’un chef doit faire.

Mais, cette façon de penser et d’agir est l’image qu’il se donne de lui car tapi au plus profond de son âme, une immense bonté se terre sous l’immense couche de glace qui entoure son cœur. Même si on pourrait penser qu’il n’a pas de cœur, que celui-ci n’a jamais laissé paraître ses émotions et qu’il compte en faire de même pour l’avenir, cet homme reste toujours un homme comme tout les autres sauf qu’il réside en lui tout ses sentiments refoulés qui même si d’apparence peuvent sembler dangereux, sont parfaitement contrôlés par sa sérénité d’esprit. En effet, ce n’est pas de la froideur que l’on peut voir sur son visage mais une parfaite sérénité qui fait de cet homme un être qui a un total contrôle sur lui-même.

Il est vrai que la rumeur court que le chef des pupilles blanches n’éprouve aucun sentiment mais comme dit précédemment, celui-ci n’a tout simplement que le don de camoufler à merveille sa nature originelle car d’expérience, celui-ci a appris qu’il n’y a pas de place pour les faibles dans le monde des ninjas et que même si l’on souffre chaque jour, des petites joies quotidiennes finissent toujours par compenser cette tristesse pour au final atteindre une totale neutralité. Et sans doute, c’est cette insolite technique qui fait de lui l’homme qu’il est mais, la rumeur court qu’il lui arrive parfois de laisser échapper un discret sourire…

Histoire :

Biographie d’un chef, journal de Hiashi.

Du plus loin que je me souvienne, ma vie n’a jamais été rose. Tout d’abord, ma mère qui était morte à la suite de notre accouchement, Hizashi et moi. Grandir sans mère et une rude tâche et je peux en témoigner. De son statut de chef, mon père n’a jamais pu s’occuper de nous comme l’aurait fait un vrai père et le peu de fois où nous avions pu profiter de sa présence, il ne joua pas le rôle du père mais celui du maître, homme strict et froid qui ne doit laisser paraître aucune émotion. De ce fait, mon enfance ne fut comblée de bonheur que par la présence de mon frère avec qui je partageai d’innombrables expériences qui ne cessèrent de nous rapprocher l’un de l’autre. Durant notre jeune âge nous n’avions pas totalement saisi les différences qui résidaient entre nous deux mais ce fut avec l’adolescence que nous le comprîmes. En effet, lorsqu’il fut tant pour chacun de nous d’emprunter la voie des ninjas, nous fûmes brutalement séparés par la bête raison de notre ordre de naissance. C’est ainsi que je me retrouvai avec mon père qui devint mon maître à titre officiel, me préparant à mon futur statut de chef alors que mon petit frère lui fut obligé d’emprunter la voie des cadets : celle qui fit de lui un vulgaire pantin dont le seul but d’existence fut d’assurer ma protection. A la mort de mon père, je fus le plus toucher de nous deux. Même si sur le coup je pris mon frère pour un monstre, je compris plus tard quelle fut la cause de tant d’insensibilité : mon petit frère n’avait pas connu mon père comme moi je l’avais connu car, dans notre clan, les préférences entre enfants sont très marquées et, naturellement, notre père ne fut présent que pour moi, laissant Hiazahi livré à lui-même. Aujourd’hui, je me dis que moi aussi je n’aurais pas pleuré si j’avais été à sa place… Après l’enterrement, le temps passa, nous grandîmes et mon frère et moi nous nous éloignâmes progressivement, séparés par cette stupide hiérarchie qui amena un jour mon frère à prendre ma place en tant que mort. Ce jour là fut terrible mais, l’éducation que père m’avait donné me permit de ne pas craquer et d’honorer l’héroïque sacrifice de mon frère au lien de maudire ceux responsables de son décès. Mais, il n’en était pas de même pour le petit Neji, mon neveu. Lui aussi de la branche secondaire, il voua contrairement à son père, une rancœur envers nous tous ainsi qu’à mes filles mais, je n’ai jamais pu le blâmer pour ce qu’il ressentait. Même j’étouffais mes sentiments, un jour, ceux-ci devinrent trop lourds pour moi et, durant l’examen des chuunins, je pus parler à mon neveu et ainsi je pus mettre les choses au clair entre nous deux lui racontant la véritable histoire de son père qui jusque là lui avait été caché. Et, lorsque celui-ci m’offrit son pardon, mon cœur fut soulagé d’un des fardeaux de mon existence qui maintenant a pu reprendre son cours normal. J’ai repris ma place en tant que chef, en tant que père et en tant qu’oncle, laissant mon rôle de frère reposer dans la tombe d’Haziashi.