[Flash Back] L'enfance d'un prodige.

~> Dans cette chaine de montagnes, se dégageaient un mont. Il les surclassait en hauteur, et semblait attirer toute la lumière sur lui. Les autres pics semblait pâle, presque ridicule, comparer a lui. En bas de cette éminence renaissait une forêt. Les fleurs écloraient, et les arbres se débarrassaient du gel hivernal. C’était tout un monde qui se réveillait. Les cerisiers en fleurs étendaient leurs pétales blanches dans la campagne, annonçant de fruits sucrés. La verdure s’estompait sur le flanc de cette montagne, le terrain étant trop ardue pour leurs racines. Entre le bois et la neige éternelle, donc, n’y avait que roche. Elle se distinguait de toutes les autres caillasses. Elle avait une étonnante couleur marron, presque rousse. Elle semblait si douce et fragile au regard, pourtant, aucun outil n’aurait pu la briser. En s’approchant, un apercevait une tâche noirâtre. C’était une silhouette humaine, perché sur un rocher qui surplombait toute la plaine. Comment avait-il pu monter ici ? Par la voie des airs, naturellement. D’ailleurs, dans le ciel dégagé, on pouvait voir un immense aigle plané, entouré de ses frères rapaces. En zoomant encore un peu, un apercevait les traits de l’étranger. C’était un homme, aux cheveux blonds. Il ne semblait recevoir que les rayons chaleureux du soleil, sans ce soucié du vent glacial qui soufflait en ces hauteurs. Ses yeux étaient fermés, et son visage inexpressif. Ce garçon se nommait Deidara. S’il avait choisit un endroit aussi beau, aussi calme et paisible, c’était pour se souvenir. De son enfance, de sa jeunesse. D’avant l’Akatsuki. C’était un exercice difficile, car il ne devait pas laisser son esprit dériver vers des pensées futiles.

[‘Flash Back’]

C’était un vendredi, la nuit avait enveloppé Iwa no Kuni. La lune était presque pleine, et la sphère blanchâtre éclairait les rues désertes. Un vent léger soulevait la poussière du sol. C’était un petit village, éloignés du centre du Pays. Au Nord du bourg, un cri perçant ce fit entendre. Dans une petite maisonnette, a l’aspect misérable, un bébé venait prendre son premier bol d’air. Une infirmière nettoyait le nouveau-né, laissant sa mère écarlate reprendre son souffle. Un deuxième cri se fit entendre, cette fois poussé par la sage-femme. Elle porta sa main à sa bouche et la patiente se redressa soudainement. Elle aussi avait vu dans les petites mains boudinés de son fils, deux horribles bouches. L’émotion et la fatigue furent sans doute la raison pour laquelle elle s’évanouit. L’infirmière, elle, avait disparut au petit matin. Le bébé hurlait à plein poumons, de ses trois orifices.

[‘Fin du Flash Back’]

~> Deidara ouvrit les yeux. Il avait vu naissance comme s’il était à la place d’un autre. C’était étonnant, effrayant. Revoir le visage de sa mère l’avait ébranlé. Il dut attendre plusieurs minutes avant de pouvoir retourner dans son passé.

[‘Flash Back’]
Sept an après.

Un petit garçon rentrait chez lui. Son nez saignait, et ses longs cheveux blonds étaient en bataille. Il ouvrit la porte, dévoilant un salon/salle à manger/cuisine. Sa mère, habillée d’une nuisette très dénudé, était face à un homme. La femme adressa un petit geste de la main à son fils, lui ordonnant de partir. Le mioche referma la porte : il avait l’habitude de voir tant d’hommes étrangers chez lui. Il avait coutume d’aller dormir chez son seul ami, Ruki. Seulement, aujourd’hui il ne pouvait pas. Le gamin l’avait poussé, et bientôt, une foule s’était formée autour d’eux.

« Ma mère elle m’a dit qu’ta mère, et ben c’était une pute. »

Deidara ne connaissait pas le sens de ces mots, mais il reçut en plein fouet le mépris et la dureté qu’exprimait sa voix. Son ami lui asséna un coup de pied. Furibond, le blondinet se releva, et frappa à son tour son camarade. Ils roulèrent au sol, utilisant griffes et ongles. Et puis, les bandelettes qui couvraient ses mains s’étaient défaites. Les deux bouches prirent un bol d’air bien mérité. La foule se recula, avec effroi. Deidara s’enfuit, tentant de remettre ses gants. Il avait toujours caché ses mains, ignorant les langues, qui essayaient de défaire les bandages. En fin de compte, il y avait réussis. Mais maintenant, il ne pouvait plus nier. Dans l’ombre d’une ruelle, il contempla ses paumes. Pourquoi le monde l’avait fait naître ainsi ? Avait-il mérité le regard horrifié des gens ? Même sa mère le repoussait. Elle le chassait sans cesse de chez eux, et lui rabâchait sans cesse les mêmes paroles : « Tu me gênes » « Je serais bien mieux sans toi » « Pourquoi t’ais-je eu ? Je mérite vraiment sa ?! »

Soudain, la terre trembla, et des cris se firent entendre. Un bruit assourdissant se fit entendre. Un nuage de cendres balaya les rues, cinglant le visage de Deidara. Une odeur de poudre monta, et les cris se turent. C’était le premier attentat que subit le Pays d’Iwa. Le commencement d’une longue guerre entre les deux moitiés du continent. Alors que chaque visage se lisait consternation et horreur, un sentiment inconnu monta dans les veines du mioche. Il se leva, et se dirigea vers la rue touché par le missile. C’était la maison de Ruki. Un sourire terrifiant apparut sur les lèvres de Deidara. L’explosion…l’Explosion punissait qui il voulait…Il leva ses mains à la hauteur de son visage. Ses orifices tiraient deux langues fourchues.

[‘Fin du Flash Back’]

~> Il avait oublié tant de chose. Maintenant, il revoyait avec clarté le visage de son ancien ami. La première explosion. Et surtout, surtout, l’horreur qu’il avait ressentit pour cette étrange particularité, au niveau de ses mains. Cela avait été un véritable cauchemar. Il savait que c’était à cause de ces bouches que sa mère le détestait, que les autres gosses le repoussaient. Les souvenirs de sa mère exerçant son « métier » revinrent. Ils les avaient tant refoulés de sa mémoire…Aujourd'hui, il pouvait les assumé pour les dépasser.

[‘Flash Back’]
Quatre an après.

Un garçon se dirigeait avec assurance dans une ruelle sombre. Sa silhouette était frêle, mais il marchait avec la souplesse et l’aplomb d’un chat. Il avait un tee-shirt militaire et un gilet pare-balle. Un bonnet noir cachait sa crinière blonde, et des lunettes noires trop grandes pour lui glissaient sans cesse sur son nez. Sa clope au bec, il avait vraiment l’air d’un mafioso. Et c’est ce qu’il était. Beaucoup de choses s’étaient passés depuis le début de la guerre. Il s’était tourné vers l’art ninja, et était rentré à l’académie d’Iwa, qui recrutait en masse à cette époque. Il avait appris les bases, mais toujours en cachant ses mains. Et puis sa maison fut détruite, avec sa mère, par un missile. Sur les ruines de son domicile, il cracha avec dédain, essuya une larme, et ôta ses gants. Il laissa la ses craintes, ses incertitudes, et surtout le tabou. Il vécut quelques temps dans les rues, ce qui l’endurcit considérablement. Et puis un jour, il croisa le regard d’un homme. Ce dernier l’observa un moment, puis il s’accroupit a côté de lui. Deidara, qui avait appris à se méfier du genre humain se redressa, sur le qui-vive.

« T’as raison de te méfier. Le monde n’est pas tendre hein ? Toutes ces explosions ne te font pas peur ? »
« J’ai peur de rien moi, M’sieur. Les Explosions elles sont belles, et elles m’aident à régler mes problèmes. »

L’inconnu le jaugea en silence pendant un instant, puis se redressa et tourna la tête, lui ordonnant de le suivre. Deidara hésita, mais il lui emboita le pas, ne résistant pas à la curiosité. L’homme dégageait une puissance et une assurance hors du commun. Il l’emmena dans un bâtiment éloigné de toute civilisation, délabré. Le QG de la Mafia, qui elle aussi avait des comptes à régler avec la partie Est d’Iwa. L’homme observa ses mains, toujours dans le silence le plus complet. Pendant deux ans, il l’entraina, lui apprenant a ce servir de son pouvoir héréditaire. Il parlait de ses bouches avec respect, et pas avec crainte et horreur, comme les autres.

Aujourd’hui, il se rendait comme d’habitude dans la même petite maison blanche. Lorsqu’il poussa la porte, le silence se fit. Il avait acquit une réputation de sans-pitié, et chacun le craignait, malgré son jeune âge. Deidara s’éloigna, et les hommes reprirent leurs petites affaires. Le blondinet menait une vie heureuse, dans l’agitation et la violence qui lui convenait. Il avait acquis un vocabulaire apte à contrer toute attaque verbale. Sa langue était aussi fourchu qu’une vipère, en matière de commérages et de répartie cinglante. Un Mafieux lui avait appris l’art des explosifs, et depuis il le mélangeait a son affinité Doton pour ses attentats. Mais déjà à cette époque, il avait ce doute : étais-ce ça, sa vie ? Ces espérances le dépassaient, il aspirait le rang de Tyran, chef Mafieux, ou rien du tout, après tout ce qu’il voulait, c’était d’être reconnu. Il se contentait de cette existence miteuse, et attendait que la vie lui fasse un signe.

[‘Fin du Flash Back’]

~> Il devait beaucoup à la Mafia et a ce mystérieux inconnu. Ce dernier avait disparu, quelques mois après la fin de son apprentissage. C'était d'ailleurs une des rares personnes qui admirait son art, et le seul auquel il accordait son respect le plus complet. Pour ce qui était le reste de la pègre, elle n'était composée que de pauvres hommes, sanguinaires et pathétiques. Il avait effectué des missions horribles, mais il les exécutait uniquement pour améliorer ses explosions. On peut dire que ce fut une sorte d'entrainement pour lui. Et puis, il avait pu quitter la Mafia sans qu'on essaye de le descendre: le nom de l'Akatsuki commençait a grossir dans les oreilles des organisations criminelles. Ainsi, il avait toujours un endroit où aller en cas de soucis.

[‘Flash Back’]
Cinq an après.

Une lumière pâle enveloppait le port de Kiri. Les bateaux arrimés aux quais tanguaient lentement. Une légère brise faisait onduler la surface de l’eau. Il faisait un temps bien étrange, et on ne pouvait dire s’il faisait beau, ou mauvais. Seuls les pieds d’un jeune homme foulaient les dalles humides du port. Il était vêtu d’un kimono noir, ou était dessiné régulièrement des nuages écarlates. A cette époque, l’organisation auquel il appartenait n’était pas très connu, mais il était rentré à l’Akatsuki. Une équipe de criminel, qui œuvrait pour le chaos entre les villages. Ce groupe qui traquait les neuf bijuus pour créer un jutsu surpuissant. Enfin, il avait trouvé sa place. Il se voyait, Papi, dans la même robe noire. Aujourd’hui, il avait à effectuer une mission des plus banales. Tuer un marin, qui refusait de payer sa dette envers l’Akatsuki. C’était donc sereinement qu’il se dirigeait vers les premières habitations côtières. Soudain, une ombre passa devant lui, et un homme apparut à sa droite. Il avait des cheveux d’un noir geai et ébouriffés, et des vêtements bleu nuit. Mais ce qui marqua Deidara ce fut ces deux yeux perçants, d’un rouge sang.

« Laisse Kiri no Kuni tranquille, et repars chez toi. »
L[/b]e blondinet éclata de rire, et eut un rictus mauvais.
« Dégage crétin. »

L’homme eut une fausse mine attristé, et redressa ses yeux vers son désormais adversaire. Aussitôt, le jeune artiste bascula dans une autre dimension. Tout y était noir, seul le contour blanc d’un jeune homme se détacha du sinistre décor. C’était lui, attaché à un poteau. Des gens passaient, tous ayant l’apparence de l’Uchiha. Ils le provoquaient, l’insultaient, dénigraient son art. Deidara voulu riposter, rétorquer, mais ses trois bouches étaient cousus. Et puis, ces explosifs, qu’ils avaient lui-même créés surgirent. Leur trajectoire était inévitable. Le blondinet reçut la douleur mordante dans tous ces pores. Il sentit sa peau se détaché comme du vieux plâtre. Alors qu’il était à l’apothéose de la souffrance, il bascula dans la vraie dimension. Le port réapparut, flou et lointain. C’était la première fois qu’il subissait un genjutsu, et il ne comprenait plus ce qu’il lui arrivait. Son adversaire restait, impassible. Tremblant de tous ces membres, Deidara se redressa. Il ne devait pas croiser ces yeux rougeâtres. Une chenille apparut dans sa paume, et fila vers le brun. Elle s’enroula autour de lui. L’artiste ressentit vivement une impression d’étouffement. Il baissa les yeux avec peine, et vit avec effarement l’insecte rampant le saucissonner. Que…comment ? Il savait que s’il effectuait un geste, la création d’argile exploserait. Il était piéger, lamentablement. Il devait agir, au plus vite. Tremblant, il bougea sa main. Il sentit le souffle brulant de la détonation lui bruler le visage. Sa peau commença à se détacher, se noircissant. Son jutsu ne faisait jamais cet effet là dans un combat ! Les flammes léchaient son corps, et il se tordit au sol, hurlant sa souffrance. Soudain, le port réapparut. Les flammes avaient disparus, mais il sentait encore leur morsure brulante sur sa peau. L’Uchiha se tenait devant lui.

« Rentre chez toi. »

Dit-il d’une voix impitoyable. Et il disparut.

[‘Fin du Flash Back’]

~> Deidara avait ouvert les yeux, sous le fruit de la colère. Ces yeux rouges...Une haine grandit en lui, et il dut rester longtemps ici avant que la colère ne redescende. Il avait à peu près parcouru sa vie, aux moments les plus importants. Peut-être devrait-il refaire une séance comme celle-ci, pour se rappeler des détails. Pour l'instant il était épuisé mentalement, et il renonça à retourner dans le passé. De plus, il avait revu des techniques qu'il avait oubliées. Pour les mettre a l'œuvre, il décida de descendre sur le premier plateau.

[Flash Back] L'enfance d'un prodige. 16716910

[color=darkmagenta]Numéro 1. Numéro 2. Numéro 3. Numéro 4. Numéro 5. Numéro 6.

~> Le blondinet siffla Seifuu, son aigle. N'attendant pas l'arrivée du rapace, il bondit de son rocher. Pendant l'espace d'une seconde, il se retrouva en suspens dans le vide. Puis l'oiseau d'argile surgit a pleine vitesse, et rattrapa son créateur avant qu'il ne tombe. Deidara avait acquis au fur et à mesure du temps une certaine aisance sur le dos du rapace. Longeant les flancs de la montagne, il descendit de plusieurs mètres. Enfin, il bondit et atterrit sur le dernier plateau accessible au plus coriace des montagnards. Un nuage ocre monta lorsque ces pieds se posèrent sur la pierre brune. Il allait commencer son entrainement lorsqu'il entendit des éclats de voix. Il masqua aussitôt son chakra, et s'approcha, sur le qui-vive. Il était six, positionné en ronde. L’un d’entre eux prit la parole d’une voix caverneuse.

« L’ennemi a été repérer en haut de la falaise. »
« Et je peux vous assurer que c’est bien un homme de l’Akatsuki. »
« Bien sur…nous ne doutons pas de ta vue. Nous allons nous déployer pour le retrouver. »
« Ne vous donnez pas cette peine. »

~> Répliqua Deidara, sortant l’ombre de la roche. Les ninjas se retournèrent. Celui qui avait prit la parole le premier et qui semblait être leur chef avait la carrure la plus imposante qu’il n’eut jamais vu. Sa peau hâlée était couverte de cicatrices, ressortant sous ses muscles saillants. Ses traits semblaient taillés dans la roche, et ses yeux, cachés derrière des cheveux ondulés, brillaient d’assurance. Pour plus de facilité, nous le nommerons n1. Le numéro 2 était une jeune fille, aux cheveux roux. Elle brulait d’une énergie dévastatrice. A sa droite, un garçon –numéro 3- avec les mêmes cheveux flamboyants. Le numéro 4 était un homme, de carrure moyenne, un bandana vert sur sa chevelure brune. Il avait le physique pour ce qui s’appelle couramment une grande gueule. Son aplomb lui donnait une tête à claques. Dissimulé dans son ombre, le numéro 5. C’était une jeune fille au teint laiteux, et aux lourdes paupières. Elle semblait s’être perdue dans ce groupe où tout le monde rayonnait d’assurance. Derrière elle, le numéro 6, le dernier de la troupe, portait des lunettes, et affichait un calme et une froideur d’acier. Le géant prit la parole :

« Héhé…T’en as du culot pour venir te planter devant tes assassins ! »
« Mes assassins ? Laisse-moi rire Gorille… Qui êtes vous, et que me voulez vous. »
~> N1 ne releva pas l’insulte, mais émit un grognement contrarié. Ce fut n6 qui prit le relais.

« Un groupe de déserteur luttant contre l’Akatsuki. »
« Ah ? Intéressant… Alors trêve de bavardages, au boulot ! »

~> La rouquine ne se fit pas prier. Trois boules de feu fondirent sur lui. Il les évita habilement, mais elles revinrent à l’attaque. Bien, elles le suivraient jusqu’à ce qu’elles touchent quelque chose. L’air claqua, et le blondinet disparu, pour réapparaitre derrière n2. Les boules Katon surgirent à grande vitesse. Leur créatrice évita la première, mais ce mangea les deux dernières en pleine face. Pour se débarrasser de la dernière, il se plaqua contre le flanc de la montagne, et attendit le dernier moment pour éviter le ballon de feu. Pendant ce temps, les 5 autres le regardaient se démener comme un beau diable, sans se méfier des serpents qui ondulaient a leur pied. Ils montaient déjà sur leurs jambes quand le gorille cria l’alerte. Seul le binoclard parvint à échapper a temps du reptile. Il semblait être le plus rapide. Les couleuvres explosèrent, infligeant quelques dommages sur le torse ou sur les jambes. Celui qui se trouvait sur la rouquine éclata sur son visage, qui souffrait déjà de plusieurs brulures.

« J’me l’fait ! »

~> Cria n4, en effectuant des signes. Une gigantesque boule de terre surgit à vive allure. Il bondit de quelques mètres, pour l’éviter. Soudain, un Kunai surgit, l’obligeant, pour l’esquiver, à retourner a sa position de départ. Il se prit donc de plein fouet le jutsu Doton. La douleur et l’humiliation furent cuisantes. La puissance de la technique le projeta sur plusieurs mètres. Il se redressa, furieux. Bandana-man était plié en deux, d’un rire moqueur. Deidara allait lancer sa contre-attaque quand un coup de pied le renvoya au tapis. C’était le rouquin, et il ne semblait pas très content qu’on est touché au n2.

« Putain… »

~> Souffla Deidara. Il frappa sa main au sol, et aussitôt, une vague d’électricité monta dans les membres de n3. Il s’écroula au sol, parcouru de soubresauts. Il composa des signes avant que les 4 autres ne réagissent. Le ciel se fendit, pour laisser passer un éclair. Son rayon concentré était d’environ un mètre. Il fondit sur n4, qui n’eut pas le temps de l’éviter. Et un de moins ! Une odeur de chair brulée monta dans l’air. Le binoclard décida d’entrer en jeu. Il apparut devant Deidara, impassible. Le verre de ses lunettes miroita, dissimulant ses yeux pendant un instant. L’Akatsuki prit le dessus sur son étonnement, et lança un nuage d’oiseaux d’argiles. C’était trop facile comme attaque, le n6 ne bougeait pas, attendant le jutsu. Les volatiles explosèrent au contact de l’homme, et Deidara se tordit de douleur. Chacun de ses pores brulaient, comme si…comme si c’était lui qui venait de recevoir la technique. Il jeta un regard horrifié vers son adversaire.

« Cette technique s’appelle l’effet miroir. Tu as reçus de plein fouet ta propre attaque. »

~> Une sorte de genjutsu ! Deidara conserva sa mine effaré, distrayant ainsi n6. Car un clone de boue venait de se former dans son dos. Il allait le frapper lorsque n5, entra en jeu. Des lianes d’eau saisir le clone, le faisant exploser. Le binoclard se retourna, et le blondinet profita de l’effet de surprise pour foncer vers lui. Un coup de pied puissant vint lui arracher ses lunettes. Ainsi, terminer ces petits techniques miroirs. Il acheva le numéro 6 d’un coup de Kunai. Il se retourna vers le n5. La jeune fille avait toujours cette expression de naïveté infantile sur le visage. Deidara retint un cri étouffé. Le bas de son corps n’était qu’eau. La ou devrait se trouver des jambes, se détachaient plusieurs tentacules aqueuse. Ses lianes voletaient autour d’elle, et l’une d’elle fila vers l’Akatsukien. Elle s’enroula autour de sa gorge, et le souleva du sol. Deidara suffoqua, sentant son oxygène si précieux s’épuisé. Réfléchir…il devait réfléchir…

« Tu as bien joué. Mais tu as perdu. »

~> Dit le Gorille d’une voix lointaine. Soudain la solution lui apparut, évidente. Le Doton triomphait sur le Suiton. Puisant dans ces dernières réserves, il introduit de la terre dans l’eau. La technique vacilla, et n5 dut ravaler ses tentacules. L’air revint, et chacun des muscles de l’Akatsukien sembla revivre. L’énergie revint, et il lança sa prochaine technique. Une puissante vague de boue surgit, dévalant le long de la montagne. Deidara en profita pour permuter de place avec un clone. Le jutsu engloutit et immobilisa le n5. Il envoya une vague d’électricité qui acheva la fillette. Le gorille lui, était en suspens sur une petite plaque, qui semblait être un nuage. Avec cette même impassibilité, il lança une immense étoile de vent. Le jutsu rentra en contact avec le clone, qui explosa, répandant entrailles et organes un peu partout. Ce n’était peut-être pas très ragoutant, mais sa avait au moins l’avantage d’être convaincant. Le vrai Deidara apparut au dessus du numéro 1, et l’envoya au sol d’un coup de pied dévastateur. Le colosse s’écrasa dans la boue. Le blondinet reprit son souffle, et observa le champ de bataille. Certains vivaient encore, et était seulement évanouis. L’artiste prodigue les acheva avec détachement. Il n’était pas peu fier de ce combat. Il s’en était quand même sortit –et avec brio- d’un combat inégale, en sa faveur. Il avait utilisé sans s’en rendre des comptes les techniques qu’il avait vu en souvenir, et qu’il n’avait pas utilisées depuis des années. Seulement, il se sentait un peu fatigué à présent. Il siffla Seifuu, et s’allongea sur le dos du rapace. Il sombra dans un sommeil réparateur, bercé par le battement régulier de ses ailes.

Spoiler:

[Validation]

Dans l'ordre !
+4 EXP
+5EXP
+5EXP

J'aime bien te lire ^^ tes techniques son apprisent

Bonne continuation !

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