Documents, administration et Co. #2 - [Rang D]

Nom : Documents, administration et Co. #2
Objectif : Récupérez encore une fois des documents confidentiels au quartier général Sud cette fois-ci afin de les ramener au bureau du samouraï en chef. Ces documents sont d'importance capitale, ne les perdez surtout pas, sinon le pays sera dans de beaux draps.
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J'ouvris à nouveau la marche, la nuit tombant tranquillement sur Tetsu. Quelques étoiles éclataient dans les cieux tandis qu'un léger vent presque glacé se fondait dans les lieux. J'étais seul, pour la troisième fois. Les yeux parfaitement ouverts cette fois, je me dirigeais vers le Village du Sud et plus précisément vers le Quartier Général. Je devais y récupérer d'importants documents et les ramener à notre supérieur. Un dénommé Rokumaru que je ne connaissais absolument que de nom. Je me demandais alors s'il était si fort que ça. Détenait-il vraiment une puissance supérieure à la notre ? J'en doutais fortement. Quoi qu'il en soit, j'obéissais et exécutai ma dernière mission de si bas rang. Elle n'allait pas être la plus passionnante, loin de là. J'allais au mieux me faire surprendre par de pauvres brigands venus d'un quelconque et faible pays. J'épuisai mon esprit à le laisser aller vers de telles pensées. L'heure était venue de récupérer les fameux dossiers.

Je pénétrai dans la ville, celle-ci parfaitement éclairée par de pâles lumières légèrement bleutées. C'était plutôt agréable et d'autant plus original. J'appréciais. Je poursuivis paisiblement ma route jusqu'au Quartier Général où quelques Samouraïs veillaient. Sans même qu'ils ne me questionnent, je leur montrai le morceau de papier sur lequel était inscrites les instructions de ma mission. Ils semblèrent approuver, j'avançai. Les lieux n'étaient pas vraiment colorés et le terrain plutôt vaste. Il y avait des entrées de chaque côté, je pris simplement la centrale. Je débarquai alors dans un lieu où semblait régner une belle ambiance. Quelques hommes ayant sûrement terminé leur service, buvant quelques verres de saké. On m'en proposa même un que je refusai le plus aimablement possible. Ils semblaient encore contrôler leurs pensées, c'était tant mieux. Je leur demandai alors où se trouvait le bureau du chef des lieux, ils m'expliquèrent brièvement le chemin à suivre. Je m'exécutai, direction l'étage.

Un bref son me fit comprendre que je pouvais entrer. J'étais arrivé en face de la porte du bureau recherché et pouvait désormais l'ouvrir. Je saluai mon supérieur qui ne me parut pas du tout prétentieux. Il était correct et dans une forme étonnante. J'étais étonné que ces Samouraïs veillent de cette manière, tout comme je pouvais le faire. Bref, j'étais là pour affaires. J'indiquai le but de ma venue à ce dirigeant, il obéit et me fournit les documents voulus. J'esquissai un sourire puis rebroussai chemin, sans oublier de refermer la porte derrière moi. Je quittai ensuite le Quartier Général avant d'arriver en dehors des limites de la ville. Là, je fus aussitôt interpelé par quelques gaillards peu conscients.

« Tchâââ. Tu vas nous donner ça toi, compris ? »

D'une parfaite roulade, celui qui venait de prendre la parole se retrouvait à mes pieds. J'esquivai habilement l'attaque puis ripostai d'un spectaculaire mouvement mené par Akogare elle-même. Cette lame semblait à certains moments contrôler mon coeur aussi bien que mon esprit. C'était stupéfiant. Quoiqu'il en soit, il ne se releva pas. Quant aux autres, ils ne mirent que quelques secondes à détaller, faibles et lâches qu'ils étaient. Que de faiblesses en ce monde. J'étais encore une fois dépité, ce niveau commençait à m'épuiser. Voir de telles choses me faisait mine de rien mal au moral. Si seulement j'avais pu ne rencontrer personne, cette soirée aurait été merveilleuse. Bref. Après une vingtaine de minutes, alors que je traversai un petit bois vaguement éclairé par la lune à demi présente, je fus surpris par une lourde branche qui s'abattit sur mon épaule droite. Encore un piège et cette fois en plein milieu du pays. Quelle incompétence des gardes tout de même. Imaginez si un enfant venait à les rencontrer. Quoiqu'il en soit, deux mouvements suffirent à écarter mes assaillants. Une bataille s'engagea alors, entraînant ma victoire régulière et prévisible. J'accrochai mes adversaires masqués à un des plus gros troncs d'arbres puis repartais, vérifiant bien que je détenais toujours les dossiers. Ce n'était étrangement plus le cas, ils étaient tombés au cours de l'affrontement. Et bien soit, je pris quelques minutes pour les retrouver au milieu d'un tas de cendres, supposant que s'ils étaient tombés là plus tôt dans la journée, j'aurais été dans de beaux draps vis à vis de ma hiérarchie.

Finalement, après une longue et belle chevauchée, j'arrivais à destination. Rapport de mission accompagné des documents demandés furent donnés au chef, je terminai ma journée. Je comptais bien poursuivre ma route le lendemain et pour cela, il valait mieux dormir un peu. Sous un vent beaucoup plus violent qu'à mon départ, je repartais jusqu'au point de départ, à savoir mes draps posés sur un doux matelas.