Présentation : Yuan Yamida

Le jeune Yuan Yamida mesure 1m 80 pour environ 65 kilos. Il est relativement mince, et malgré son jeune âge, il a l’apparence de quelqu’un de beaucoup plus âgé. Il et brun et possède une cicatrice sur l’œil gauche, il le maintient fermé en permanence. Un long col lui cache le bas de son visage et de petites lunettes de soleil lui tombent sur le nez. Il est souvent mal rasé mais ne se laisse jamais trop poussé la barbe. Sa tenue est un grand manteau rouge renforcée à divers endroit il possède un pantalon noir et à pour habitude de garder une bouteille de saké accroché à sa ceinture. Il à une particularité, il ne met jamais son bras gauche dans la manche de son manteau, mais il laisse ce dernier au dessus de sa ceinture, retenu par celle-ci et par son manteau. Il possède également un gant noir sur sa main droite. C’est un personnage assez énigmatique et froid en apparence mais relativement calme et sympathique en réalité.

Malgré une apparence plutôt ténébreuse, Yuan est une personne très calme. En effet le combat, n’est pas sa passion, ou plutôt pas en priorité. Il aime se reposer et boire du saké en étant seul et en laissant le monde en paix, mais il arrive que parfois sa personnalité s’alterne. En effet quand il n’est pas en combat il est très calme mais lorsque il est blessé ou qu’il se laisse emporté par l’ardeur du combat sa personnalité change un peu et il est obsédé par la victoire. Il ne pense alors plus qu’a découper et bruler ses adversaires, et cette folie ne s’attenue que lorsque son ou ses adversaires agonisent au sol, en revanche il n’est pas atteint de démence et ne tuera pas ses adversaires mais les fera simplement souffrir, du moins si il sait s’arrêter à temps.

Aujourd’hui encore je ne sais pas vraiment ou j’en suis, je suis seul et cela ne me dérange pas étrangement, mais quelques fois je repense à celle qui ma élever, celle que j’appelais mas nourrice et qui désormais ma laissé tout comme mes parents. Mais vous ne savez pas de quoi je parle n’est-ce pas, j’ai un peu de temps devant moi alors prenez en un peu vous aussi pour m’écouter. Je m’appelle Yuan Yamida, et je vais vous raconter mon Histoire.

Je venais de me lever comme d’habitude selon les ordres de mon réveil, je devais me dépêcher car de nouveau j’étais en retard pour les cours à l’académie. En descendant les escaliers j’aperçus ma nourrice qui me préparait mon petit déjeuner et me fis remarquer en me voyant que j’étais en retard. J’avalais mon petit déjeuner rapidement car mon premier cours à l’académie allais commencer, pas le premier de ma vie mais le premier de ma journée ce qui est déjà pas si mal. Cela fait trois mois que j’y suis entré et je suis déjà en train de me plaindre. Mais en même temps à chaque fois que je m’y rends, je m’ennuie, c’est comme ça. A la limite je regarde mes sois disant copains se mettre sur la gueule et sa me distrait mais pendant un court instant. En arrivant à l’académie les grands me faisais chier comme d’habitude, il me traite de raté et de fainéant mais je m’y suis habitué et n’en fais plus cas. Les cours venaient de commencer, en rentrant chaque élève avait pour habitude de me bousculer sa les amusaient alors pour leur faire plaisir…je passais en dernier et comme ça ils ne m’ennuyaient plus. Les cours commençait à peine que déjà le professeur me demanda de me mettre au premier rang, il en avait assez que je m’endorme dans le fond de la classe. Mon occupation favorite était de suivre la trotteuse sur l’horloge et lorsque je voulais du suspense, je ne la regardais pas pendant un certains temps et constatais ensuite le temps qui était passé. Ma vie n’avait rien d’extraordinaire mais je m’en contentais. Aujourd’hui on devait faire l’exercice du clonage, et je devais passer en premier. Je me levais et créa un clone, pas franchement impressionnant mais je ne peux pas en faire plus de deux et j’avais la flemme de faire le deuxième. Comme d’habitude les crâneurs de la classe ne se firent pas prier pour en faire quatre et recommencer pour montrer qu’ils n’étaient pas fatigués. Ce qui pouvait me saouler ces soi disant génies. *Mais toi aussi tu es un génie…*. La sonnerie de libération se fit entendre au bout d’un certains temps et j’en étais ravi. Je ne voulais pas aller à mon prochain cours mais je n’avais pas le choix si je voulais devenir un vrai ninja. A vrai dire je faisais plus cela pour ma nourrice que pour moi, elle m’a élevé depuis que Maman est morte en me mettant au monde et que Papa m’a abandonné, alors dès que j’aurais un salaire de ninja je lui achèterai tout ce dont elle aura besoin*Je regrette tant…*. J’assistais donc aux cours qui suivirent et finalement ma journée pris fin, enfin je devais encore aller acheter des trucs au magasin mais sa ne me prendrais pas un temps fou. En marchand dans le quartier commerçant, je vis trois types avec des cagoules courir comme si il avait le feu aux trousses, c’était marrant et sa ma distrait pendant un moment. *Tu dois vite rentrer…*. Les achats étaient pour la maison, deux ou trois ustensiles rien de vitales mais c’étais utiles quand même, comme ma nourrice travaillais encore et que j’étais justement dans le quartier commerçant je me décidais à allez la voir. *Dépêche toi…*. En arrivant vers son épicerie, j’entendis un bruit de verre casser. J’accélérai le pas pour voir si elle ne s’était pas blessé et en entrant je vis les trois types masqué pointant un couteau en direction de ma nourrice. « Ey vous faites quoi laissez la tranquille ! » L’un d’eux vint vers moi et me poussa violement contre le mur. « Bordel vous voulez quoi de l’argent ? Et bien prenez le mien et tirez vous ! » Mais ils ne semblaient pas disposer à m’écouter, ma nourrice les suppliaient de ne rien me faire, et elle commença à sortir l’argent de sa caisse. Mais ils en réclamaient plus, ils en voulaient beaucoup plus et ils menacèrent de me tuer si elle ne leur donnait pas plus d’argent. L’un des gars se dirigea vers moi avec un couteau surement pour faire pression envers ma nourrice, mais elle eut peur et se dressa entre lui et moi. Elle essaya de lui prendre le couteau mais elle était âgée et ne pouvais pas faire grand-chose, je me relevai pour l’aider mais celui qui m’avais balancé contre le mur m’attrapa par la gorge et me plaqua au mur. Ma nourrice s’agitait et tout d’un coup le bandit lui planta le couteau dans l’estomac. « NON PAS SA ! » Je n’en croyais pas mes yeux ils venaient de la tuer devant moi et il l’insultait, ils disaient que s'étais de sa faute et ils me demandaient à moi de l’argent. Ces enfoirés, je ne pouvais pas leur pardonner si seulement j’avais été un vrai ninja à ce moment là elle ne serait pas morte, si seulement j’étais un foutu génie moi aussi je les aurais buté ! Le sang commençait à me monter à la tête, mes yeux s’écarquillèrent et mes gencives se mirent à saigner tellement je serrais ms dents. Celui qui me tenais me frappa en me disant de me calmer, mais la s’étais le coup de trop !*Laisse moi t’aider…*. Je ne savais pas pourquoi mais à ce moment là précisément je concentrai mon chakra dans ma main droite et je la plaquai contre le visage de celui qui me retenais. Un étrange liquide fumant émanait de ma main et devenais solide lorsqu’il touchait le sol, le visage de mon opposant fumait également et il poussait des cris perçants de douleur. Son étreinte fut stoppée. Je regardai ma main en étant au sol et j’aperçus ce qui s’apparentait à de la roche en fusion, comme dans les livres. Je concentrai d’avantage mon chakra et cela devenait plus liquide et plus fumant, en observant quelques secondes cela je pus en déduire que c’était de la lave. Commet j’avais réussi cela ? Je n’en avais aucune idée et je m’en moquais, mais désormais, sa allais chier pour mes adversaires. « Venez…je vais…vous MASSACRER ! » Ma tristesse avait soudainement disparu laissant place à une joie incommensurable, un plaisir de faire fondre la chair des mes ennemis, un plaisir de tuer, un plaisir de ressentir leur morts. Il ne restait d’eux que des bouts de chair fumants, et lorsqu’ils furent achevés ma tristesse refit surface. Aussitôt je me dirigeai vers ma nourrice qui avait perdu beaucoup de sang, et mes larmes se mirent à couler toutes seules. Elle me regarda et me souris, elle m’affirma être heureuse car elle savait que j’allais devenir un grand homme. Je la regardai et lui annonça que je venais de tuer trois personnes et mes larmes affluèrent de plus en plus. Elle me répondit qu’elle s’en moquait que je n’avais fait qu’écouter mon cœur et que désormais quoi que je fasse dans ce monde sans pitié elle serait fier de moi, et ces paroles qu’elle prononça à cette instant, jamais je ne les oublierais. Elle commençait à étouffer, je lui dis d’attendre ici que j’allais revenir avec un médecin mais elle me retins et me chuchota quelques mots à l’oreille. Elle me parla d’un livre qui étais caché dans sa maison, et qui relatait de mon père. Puis après ces paroles, alors que je la tenais dans mes bras, son souffle s’arrêta et la vie quitta son corps. Mes cris déchirèrent le ciel du village, elle était la seule personne qui m’aimait pour ce que j’étais et qui s’occupais de moi. Je venais en seulement quelques minutes de tout perdre, mon humanité, ma raison de vivre, mon identité, tout. Je n’étais certains que d’une chose, un livre parlant de mon père se trouvais chez ma nourrice. Je déambulais dans les rues, la tête baissé, les images de ma nourrice se mêlaient avec les images des cadavres fumant, des gens avec des sceaux rempli d’eau passèrent devant moi à toute vitesse, un petit gars courrait partout en criant, « L’épicerie est en feu ! ». Je déambulais toujours, et finalement j’arrivais devant ce qui était mon lieu de vie. Je me rendis dans la chambre de ma nourrice et trouva un vieux bouquin ou elle me l’avait dit. C’était un livre manuscrit, et apparemment mon père l’avais écrit. « Tu m’abandonne, tu me fais souffrir et tu veux que je lise tes exploits ? Te fous pas d’ma gueule ! » Je jeta le livre contre le mur mais une page s’en échappa et tomba à mes pieds. Par simple curiosité j’en lus quelques passages. « Doton assez puissant…je lançai une boule de feu…les deux éléments se mélangèrent dans ma main…on aurait dit un volcan !...Yuuton… ». Alors c’étais ça, en cours on en parlait des fois à cause de certains génies à la con, des techniques apprises grâce aux gènes d’une personne mais je n’y croyais pas. C’était donc cela que j’avais utilisé auparavant, et bien mon père ne servait pas à rien en fin de compte mais cela n’atténua pas mon chagrin, je rangeai le livre dans une sacoche et sortis de la maison, le ciel était gris, je ne savais pas que faire ni ou aller. Je quittai le village et m’exila dans un petit village civil beaucoup plus loin, mais toujours au pays de la terre. Pendant des mois je m’entrainais et essayais de maitriser ces techniques. Mais des années plus tard, malgré l’expérience accumulé, je ne savais toujours pas quoi faire, j’errais toujours sans but.

Aujourd’hui je vous raconte mon histoire pour faire passer le temps, mais cela m’a fais réfléchir et je pense que je vais retourner dans mon village, là-bas à Iwa. Certains évènements ce sont passé et peut-être trouverais-je un remède à mon ennuie, malgré mon touchant roman je n’ai rien ressentie, pas de honte, pas de pitié ni de regrets. J’avais bien changée durant toutes ces années, maintenant, je ne m’attachais à rien et à personne, je restais seul et je laissais le temps passé, mon seul but dans la vie était de trouver chaque jour un remède à l’ennui... *Je suis fier de toi...mon fils !"