[Présentation] Akira Chikyuu

~ Présentation ~
Akira Meïchin

Mode de jeu : Mode Statistique

Nom : Meïchin

Prénom : Akira

Age : 18 ans

Sexe : Homme

Description Physique :
Pour commencer, parlons de mes yeux. D’après moi, il ne faut pas être aveugle pour s’apercevoir que des cernes ornent le tour de mon regard. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ceci n’est pas dû à un manque de sommeil, mais à autre chose : ma première activation de mon Kamishin. Etant donné que je me suis éveillé au Dojutsu de mon clan d’une façon anormale, j’en ai gardé quelques traces physiques. Et ce n’est pas la seule…
En effet, mes cheveux bruns ont également été exposés à ces traces physiques… Ce jour-là, mes cheveux ont poussé de façon remarquable, et n’ont plus jamais grandis par la suite. Apparemment, d’après Katsumoto-sensei, je dois activer mon Dojutsu pour faire pousser mes cheveux. C’est un phénomène assez étrange, mais au moins, je ne souffrirais jamais de calvitie !
Autrement, ma taille est dans la moyenne et je suis de corpulence normale.

Description Morale :
Habituellement, je déteste parler de mon comportement en profondeur… Ma personnalité est composée de deux faces, dont une qui n’est pas apparente et que je dissimule au mieux à travers la seconde facette. Néanmoins, si vous lisez ces quelques lignes, c’est pour mieux me connaître et me comprendre de l’intérieur. Par conséquent, je vais quand même le faire, même si c’est à contrecœur…

Pour commencer, je ne suis pas du genre sociable. Mon passé m’a forgé une personnalité telle que je reste renfermé sur moi-même, depuis le jour de mes quinze ans. Lorsque l’on m’adresse la parole, je réponds toujours par des phrases courtes et avec un ton glacial. En général, une conversation avec moi ne dure pas plus de dix secondes. Cela dit, je reste tout de même poli lorsque cela s’avère nécessaire… La politesse est une pratique que mes parents m’ont enseignée étant plus jeune, et c’est l’unique chose qu’il me reste d’eux comme enseignement. Et étant donné qu’ils sont « morts » à l’heure actuelle, je leur dois bien ça…
Concernant mes sentiments, je dois avouer que de la jalousie s’empare de moi quelque fois. Lorsque je compare ma vie à celle des autres en les contemplant, une certaine colère issue de cette jalousie m’envahit peu à peu. Avec cette malédiction qui hante mon clan depuis sa création, je me répète, sans cesse et sincèrement, que leur vie reste pour moi un conte de fée qui ne se réalisera jamais. Je déteste mon nom, je déteste mon passé et je déteste mon corps… A ce stade de ma description, on pourrait se demander ce qui me pousse à rester en vie ? La réponse reste pourtant simple… C’est le rêve ! Le rêve de briser cette malédiction, de retrouver tout ce que j’ai perdu à travers mon passé, puis de reconstruire une vie ordinaire comme celle des autres qui défilent devant moi !

En réalité, toute cette description de moi-même n’est qu’une simple carapace… Car au fond de mon être, je suis un garçon très sensible, qui exprime ses moindres sentiments une fois seul et à l’écart des autres. Peut-être qu’un jour je dévoilerais cette part de moi-même aux autres, mais ce n’est pas près d’arriver… En tout cas, pas temps que je n’aurais pas atteint tous mes objectifs...
La seule personne avec qui je reste naturel n'est autre que mon Sensei, Katsumoto Zagato. Il s'agit de l'unique personne qui place en moi tous ses espoirs pour prendre la tête du clan Zagato, un clan en rapport avec le mien, celui des Meïchin. Sans lui, je n'aurais jamais été présent au village de Kinpaku... Il est ma source de motivation, celui qui m'empêche de sombrer dans l'obscurité et qui m'entraîne vers la véritable lumière. Si jamais il venait un jour à me quitter, qui sait ce qui adviendrait de moi ? En tout cas, j'espère ne jamais le savoir...

Histoire :
Prologue

Parfois dans la vie, nous possédons tout. Une famille, une vie emplie de bonheur, et encore énormément d’autres choses qui nous offrent du plaisir… On pense qu’on a tout réussi dans la vie, et qu’on continuera sur cette voie jusqu’à la fin de nos jours. Cependant, tous nos rêves peuvent s’effondrer en instant du jour au lendemain, à l’instant même où l’on s’y attend le moins.
Ces quelques premières phrases constituent un bref résumé de ma vie. Il reste plutôt incomplet, mais rien que ces quelques misérables lignes vous permettront de comprendre mon attitude que je vous ai détaillé plus tôt. Mais si vous désirez en apprendre davantage à mon sujet, alors je vous invite à écouter la suite de mon histoire… L’histoire d’une mère et d’un père, avec un fils possédant une sœur ainée, dont le destin de cette famille était déjà défini depuis bien des siècles…

Chapitre 1 – Une lueur d’espoir…

A l’âge de quatorze ans, je vivais avec mon père et ma mère, ainsi qu’avec ma sœur jumelle, Hokuto Meïchin. Avec cette dernière, nous sommes nés le même jour à la même heure, mais elle est plus vieille que moi, car elle a vu le jour avant moi à quelques minutes près. Elle est donc ma sœur ainée. Habituellement, savoir lequel des deux jumeaux est né avant l’autre est un détail auquel on ne prête aucune attention. Mais concernant nous deux, c’était différent… Car en effet, ce petit détail allait jouer un rôle important sur le destin de ma famille !
Pour comprendre cela, il faut se reporter à l’histoire de mon clan, celui des Meïchin. D’après notre légende, le don héréditaire de notre clan ne peut-être activé que sous certaines conditions ; des conditions qui ne sont survenues que très rarement depuis la première activation de notre histoire. Tout d’abord, le possesseur de ce don particulier ne peut être qu’un homme, et cce dernier doit être frère d’une sœur ainée. Une fois ces deux conditions réunis, c’est là que tout s’enchaîne une fois que l’héritier atteint l’âge de quatorze ans… En premier lieu, les parents des deux enfants disparaissent du jour au lendemain, et sans raison. Puis, le frère tue volontairement sa sœur ainée, et c’est à cet instant qu’il est éveillé au Dojutsu de son clan. A travers l’histoire du clan Meïchin, nous avons connu seulement cinq processeurs de notre don, et ces mêmes personnes ont été acteurs du même scénario raconté plus tôt.
En réfléchissant un peu à cela, vous comprendrez certainement que je suis le nouvel héritier de ce don et que par conséquent, mon destin était déjà tout tracé dès ma naissance…

Cependant, mon père ne voulait en aucun cas que cela arrive. Contrairement aux membres de notre clan, mon père ne partageait pas les mêmes idéaux qu’eux : c’est-à-dire le pouvoir au prix de la vie de ses proches ! Par conséquent, à l’instant où il avait su que moi, son fils, était le nouvel héritier du don du clan, il décida avec ma mère de fuir le village d’Oozora, ainsi que le clan Meïchin par la même occasion, afin de nous élever, Hokuto et moi, au sein d’une population saine et conviviale. En agissant comme cela, il espérait me procurer assez de joie et de bonheur, afin de ne jamais m’exposer à des fins meurtrières, dont une qui était de tuer ma sœur…
Ce fut donc pendant quatorze ans depuis ma naissance que nous avions vécu dans un petit village au pays du Thé.
Là-bas, nous vivions une vie paisible. Et comme l’avais souhaité mon père, ma vie était emplie de joie et de bonheur. C’était comme ci qu’aucun vice n’habitait mon cœur pur… A l’âge de quatorze ans, rien ne se produisit, et mon père en tirait une certaine satisfaction, comme soulagé d’un poids qu’il portait sur son dos depuis plusieurs années. Pour nous tous, il était évident que mon père avait réussi son pari, et que le destin ne décidait pas toujours pour nous. Ainsi, nous oubliâmes très vite cette histoire. Pourtant, il ne fallait pas…

Chapitre 2 – Je n’ai plus rien à perdre…

Ce jour-là n’était pas un jour ordinaire… C’était le dernier jour où j’avais quatorze ans, et rien ne se passait comme d’habitude…
A mon réveil le matin, mise à part ma chambre et celle de ma sœur, notre maison était vide ; ses murs et son sol étaient redevenus vierges. Et par-dessus tout, il nous manquait les choses les plus importantes à nos yeux : nos parents ! Pour des raisons inexplicables, notre mère et notre père avaient mystérieusement disparus… Horrifiés par cette nouvelle des plus déroutantes, l’inquiétude envahissait très rapidement nos esprits, à Hokuto et moi. En une seconde à peine, nous songeâmes très brièvement à l’histoire de notre clan, celui des Meïchin. Et une telle disparition signifiait que la malédiction de notre clan planait toujours au-dessus de nos têtes, tandis que nous avions tous pensé le contraire. Cependant, Hokuto retrouva son sourire et me soulagea de sa voix douce :

« Tu n’as pas à t’en faire, Akira… Cette malédiction ne peut pas avoir lieu. C’est vrai, je suis censé être morte le jour même de nos quatorze ans ! Et surtout, ton cœur est pur, crois-moi... »
A travers ses paroles, je sentais une sincérité telle que personne ne pouvait égaler. Néanmoins, je restais toujours retissant et inquiet à cette idée de malédiction… Ce n’était pas la tristesse d’avoir perdu mes parents qui me hantait, mais la peur de perdre ma sœur jumelle par ma faute. Et cette peur se confirma plus tard dans la journée…

Tandis que nous approchions les coups de minuits, Hokuto et moi revînmes chez nous après avoir longuement recherché nos parents. Bien entendu, cette recherche fut malheureusement vaine… Nous n’avons rien trouvé, mise à part de nouveaux ennuis à notre retour… En effet, deux hommes mystérieux nous attendaient au sein même de notre maison. Ce qu’il voulait ? Moi. Ces deux hommes étaient des Meïchin, et ils prétendaient ne pas vouloir abandonner leur nouvel héritier, même plus de quatorze ans après la fuite de mon père du village d’Oozora. Apparemment, nous étions recherchés par le clan Meïchin depuis ce jour, et aujourd’hui, ils nous ont retrouvés…
Fidèle aux idéaux de nos parents, Hokuto refusait que j’aille intégrer ce clan aux noirs desseins. Tout ce que notre père avait mis en œuvre pour ne pas que ce jour arrive était sur le point de s’écrouler. Elle me prononça donc ses dernières paroles, les yeux en larmes et un sourire aux lèvres :

« Finalement, cette malédiction était peut-être vrai… J’espère que nous nous reverrons un jour, Akira… Adieu… »
Dans ma main, je tenais un couteau qui m’avait servi pour la recherche de nos parents. Hokuto s’en servi donc afin de faire en sorte que je la tue moi-même. D’un simple appui de son doigt sur mon épaule droite, elle toucha un nerf qui provoqua un mouvement de mon bras droit. Contre ma volonté, ma main alla planter mon couteau dans le cœur de ma sœur. A cet instant précis, les douze coups de minuit sonnèrent. Tandis que les deux hommes s’approchèrent de moi, une énergie étrange envahissait rapidement mon corps. Puis soudain, une lumière aveuglante s’échappa de mon corps, ainsi de mes yeux qui devinrent d’un noir obscure. Cette puissante énergie frappa de plein fouet les deux hommes qui s’évanouirent instantanément sous le choc, brulés de toutes parts.
Je ne m’en rendais pas compte à cet instant-là, mais ma sœur venait de se sacrifier pour me sauver la vie... Cependant, son corps n’était plus là, il avait mystérieusement disparu.
Ce fut ainsi, sous le coup du choc de cette journée, que tout bascula dans ma vie. Ce jour-là, j’avais tout perdu… Il ne restait plus une seule trace de mon passé, pas même le corps de ma sœur, pour aller faire mon deuil sur une éventuelle tombe portant son nom. Aussi, je m’étais rendu compte, quelques mois plus tard, que je ne m’étais pas éveillé au Dojutsu de mon clan de façon normal. Etant donné que j’ai tué ma sœur contre ma volonté et que je ne l’ai pas fait le jour même de mes quatorze ans, j’en ai conservé quelques traces dont mes cernes sous les yeux. Depuis ce jour, je n’ai plus jamais réussi à réactiver ces pupilles aux pouvoirs mystiques. A vrai dire, je n’ai jamais essayé… Ces yeux, je les hais, ainsi que mon corps et ma vie ! Si je n’avais pas existé, tout cela ne serait pas arrivé…

Epilogue

Aujourd’hui, j’ai dix-huit ans. Depuis récemment, j’habite au village de Kinpaku où le clan Zagato, possédant les mêmes dons que ceux du mien, m’a accueillis parmi lui. Le mot accueil n’est pas vraiment le terme exact, car en réalité, personne ne veut de moi là-bas à cause de mes origines de Meïchin. Cependant, un membre des Zagato a perçu en moi une chose qui me différenciait de mon clan d’origine : mon cœur était pur. Ainsi, il me proposa de m’enseigner l’art de l’Hikari, à la condition que je me batte pour me faire accepter des siens, et que je devienne leur futur chef par la suite, ce clan ne possédant plus de guide attitré. Et pour cela, il me faudra également suivre la voie du ninja !
Katsumoto-sensei m’a donc inscris à l’académie des ninjas, afin que je puisse suivre une formation pour le devenir. SI j’ai accepté son offre, ce n’était pas uniquement pour me faire accepter du clan Zagato, mais également pour une autre raison… Si je suis cette nouvelle voie, je pourrais en apprendre plus sur le Ninjutsu, et cet art pourrait me permettre de briser la malédiction qui coule dans mes veines. Et en brisant cette malédiction, j’espère pouvoir retrouver mes parents, mais aussi ma sœur dont son corps a mystérieusement disparu, le jour de sa mort… J’ignore si je parviendrais à mes fins, mais quoi qu’il en soit, je suis prêt à tout pour y arriver !

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