Le retour de Lucy-Chan

3 mois plus tard…



Iwa...

ㄨ Village de la terre, de la boue. Pays montagnard, au climat sec. Pays des vallées aux innombrables champs rocailleux à perte de vue. Je marche, oui, je marche… lentement le long d’un sentier poussiéreux. Ces résidus restant de l’endroit qui m’eut servit d’habitat durant ce long séjour. Une plaine magnifique à mon arrivé, qui se transforma en un cratère dévasté. J’avais maintenant plus d’un tour sous mes pieds façon de parler, mais, le plus important, j’étais devenu femme, encore un peu plus développée au niveau des courbes, des seins (dû par une alimentation excessive), mais surtout marquée d’assurance concernant le fruit cultivé de mon entrainement. Mes mains, je m’arrête un moment pour les observer, le visage neutre et parsemé d’une certaine sérénité via-vis le plein air. Je le sens… en moi, cette force. C’est grand, c’est bon… agréable. Mon menton se lève vers les nuages et un ciel bleu azure. Beaucoup de nuit se sont écoulés depuis mon départ, depuis ce cauchemar, la réunion avec l’akatsuki, ma blague face à cette tronche de Barbie… hmm… pas que ça m’importe mais j’suis curieuse d’entendre de leur nouvelle, bande de dégénéré... Tch… De voir s’ils ont eux aussi changés pour le mieux et aux profits de l’organisation, hé?

ㄨ J’étais désormais aux frontières de ce magnifique pays, un pays que j’irai sans doute visiter plus souvent. Avant de me retourner une dernière fois et rentrer au repère, je m’engage, d’une cadence assez détendue, dans la forêt à l’extrême limite pour me retrouver, une centaine de mètre plus loin, devant un truc que j’aimais fort bien : une source d’eau chaude. Avec tous les volcans, on pouvait trouver ces zones de détente plutôt facilement. La forêt d’iwa n’avait rien d’exceptionnelle, des arbres, ça se trouve partout et pour une fois, ils vont me rendre utile. Sous ces pensés, mes yeux se rivèrent vers ma gauche, constatant un saule ayant passé d’une verdure des plus riche en un vieux tronc pourrit, les feuilles subitement séchées et tombant… une après une… sur un sol infertile. Je souris lentement.

- Ooooops! Dis-je avec ironie en détournant mon attention sur les blessures cicatrisées de mes bras.

1… j’enlève mon chandail tellement sale que les nuages rouges étaient à peine visible sous l'excès de terre.

2… je me débarrasse de mes shorts car la sueur me colle aux fesses et ça m’agace.

3… je donne un deux coups de pied dans le vide pour retirer mes bottes détachés car j’ai toujours eu la flemme de faire des nœuds.

4… et bien je suis nue et m’empresse de sauter d’un bon dans la source chaude, faisant éclabousser l’eau un peu partout après avoir fait la bombe.

ㄨ Je remonte à la surface en donnant un coup de tête vers l’arrière pour dégager mes cheveux, retire l’élastique retenant ceux-ci et resta bête, à la fois choqué de constater que l’eau de la source était devenu BRUNE! J’étais sale à ce point? OK… euh j’ai pris quoi… deux douches dans trois mois?

- Ha-ha-ha-ha-ha!...

- Aaaaaaahmmmm… chaud… Hmmmm. Ça que j'croyais aussi… impossible que je sois aussi bronzée au naturelle… j’suis crottée et pas à peu près… et heurrk… FUCK l’eau est dégoutante! Dis-je en soupirant.

ㄨ Sans trop tarder, je sortis hors de la source pour me laver à la prochaine… et à la prochaine, puis une autre, jusqu’à ce que l’eau d’une d’entre elle reste cristalline, signalant que j’étais enfin propre! (Il fallu en tout dix sources chaudes pour en arriver là)

Spoiler:

Cela faisait un petit moment que je n’avais pas été prendre l’air depuis la rencontre avec l’autre tarée de Lulu-chan. Je ne sais pas ce qu’a cette fille mais une vraie dégénérée avec une énorme déficience mentale même si il faut avouer qu’elle n’était pas désagréable à regarder mais caractère de merde venait tout gâcher. Il y avait longtemps que je n’était pas partie en mission depuis que Shin était passer chef de l’organisation.

« Tch… lui chef… on est pas dans la merde… »

Je sortais calmement de ce qui restait de mon dortoir pour prendre un peu l’air. Quoique difficile de prendre l’air dans un milieu aussi lourd et humide qu’est le couloir dans lequel ce trouve les chambres. La difficulté qu’avaient les torches à maintenir leur flamme allumé indiquant un aux taux d’humidité et effectivement, on pouvait difficilement faire pire que ça à moins que l’on habite directement dans un aquarium comme le pays de l’eau. Longeant toujours et encore cet interminable corridor je repensais aux trois collier que j’avais détruit accidentellement à cause de l’autre tarée qui c’était introduit dans ma chambre pour dérober des objets de valeur avant de détruire mon mur. Cette femme avait l’air d’être une femme à enmerde doublé d’une salope. Le long tunnel prenait une fin, le vent commençait à ce faire sentir et une lueur éclairait le bout du couloir. Une fois dehors c’est avec mépris que je découvrit qu’il flottait et que c’était sans doute pour sa que l’intérieur du repère était si humide, enfin plutôt de la grotte, car c’est plus une caverne qu’autre chose. La nuit était déjà pratiquement tombé et avec les nuages noir qui couvraient le ciel la visibilité était plus que réduite. Je ne sais trop pour qu’elle raison, j’avais envie de bougé. Où ? Je m’en foutait royalement du moment que je pouvais m’éloigner du repère. Par chance, j’avais pensé à prendre mon chapeau qui allait être utile pour me protéger de la pluie.

Marchant dans la peine ombre et sous la flotte qui tombais en abondance, je ne pensais qu’a quelqu’un que Jashin-sama pourrait jugé, Lulu-chan me paraissait bien désigner pour ça mais je ne savais pas où la trouver, voilà maintenant trois mois qu’elle avait disparu loin du repère sans vraiment laissé de trace. Peu importe, si elle recroise mon chemin un jour, elle n’échappera pas aux courroux de Jashin-sama. D’ailleurs, je devais lui rendre hommage avec une prière quotidienne que je n’avais pas encore pris la peine de faire. Il fallait que je trouve un coin un peu à l’abri de la pluie car faire une prière en étant trempé me tentait moyennement. Finalement c’est sous un arbre que je pus trouver refuge, saisissant mon collier j’entamas ma prière en gloire à Jashin-sama. Après quelques minutes d’incantion je repris ma route en direction de nul part. Un trou c’était formé dans les nuages laissant apparaître la pleine lune ainsi que la lumière qu’elle produisait. Sa peut paraître con mais il est agréable de marcher au claire de lune sous la pluie.

Voilà maintenant plusieurs heures que je marchais sans savoir où j’allais, j’avais atterris dans une épaisse forêt qui ne laissait presque pas passer les rayon de lune. Je n’avais pas remarquer, mais il ne pleuvait plus depuis un certains temps et le ciel se dégageait de plus en plus laissant apparaître les étoiles. Soudain, une source d’eau chaude attira mon attention. Après une longue marche sous la flotte j’avais bien mérité un petit bain de minuit nan ? Je me penchas légèrement pour voir l’eau d’un peu plus prêt, c’est alors que je découvris que ce n’était pas une source d’eau chaude mais plus un bain de boue. Une bulle de boue se forma juste sous mon pour éclaté sur mon visage…

« Bâtard… »

Il n’était pas questions que je me baigne dans ce tas de merde ! J’irais cherché une autre sources mais je ne me baignerais pas dans n’importe quoi ! Il me faut une eau aussi pure que Jashin-sama ! Arriver à une autre source aussi sale et dégoûtante que la première je ne m’arrêtas même pas. Au bout de la 10ème source d’eau chaude complètement « pollué » je n’en pouvais plus.

« PUTAIN ! Mais c’est trop demandé d’avoir une source d’eau chaude propre ?! Les paysans du coin vide leur fumier dedans ?! La prochaine que je croise à intérêt d’être nickel… »

Continuant de à chercher une source d’eau chaude j’en arrivas à la 11ème. Mais celle-ci avait l’air d’être déjà occupé. Même si c’était la pleine lune je n’arrivais pas à distingué la silhouette de la personne qui la squattait mais une chose est sur, cette personne allait dégagé et vite fait ! C’est en m’approchant que je mis les pied sur un tas de vêtement, sans doute ceux du squatteur. Un mini short avec un paquet de clope dedans et… un débardeur noir avec des nuages rouges sous une couche de poussière assez phénoménale… Ne me dîtes pas que… La personne dans la source est… Lulu-chan ? Si c’est elle ! J’ai reconnue la silhouette de sa poitrine. Je me servis une clope dans son paquet ainsi que son briquet, j’allumas la cigarette. Je penchas légèrement mon chapeau en arrière et une fois arriver à la source chaude avec la clope au bec…

« Yo, Lulu-chan. »

ㄨ La chaleur… le confort et surtout… surtout… le sentiment d’être propre procurait en moi un bien immense, c’est comme si… comme si j’avais atteint la paix d’esprit. C’est pas trop tôt putain. J’crois bien que certains vont être vexés en voyant l’état de leurs si précieuses sources d’eau, nan attend, sources de boue chaudes. J’émis un rire discret, me moquant littéralement de la pollution naturelle que j’avais déclenchée. Même les idiots savent que les bains de boue, c’est très bon pour la peau. Je me foutais de tout, je suis bien, là, maintenant… c’est tout ce qui compte, le reste? Mangez tous d’la merde! Hors mon confort, je n’avais pas réalisé le temps qui s’était écroulé depuis le début de ma détente. Tout ce que je sais, c’est que la nuit m’accueillit dès mon réveil après avoir roupillé quelques heures dans les eaux. Ma peau est froissé, la force me quitte peu à peu et je m’en fou, je ne veux pas bouger, je suis si bien… une clope, je veux une clope.

ㄨ Je me lève un moment, les yeux entre ouvert comme si j’en avais déjà fumée d’la bonne, d’la forte. Les nuages de vapeur chaude n’aidaient pas à ma flemmardise ni à mes sens et encore moins à mon jugement. J’entendis une voix familière m’interpeller de loin. Ce pédé? Ici? Merde qu’est-ce que ta injecté dans ton système cette fois Lucy? Ça fait plus de trois mois que j’suis partie sans même leur glisser un mot de là où j’allais m’entrainer pour avoir la fucking paix! Et là, pour reprendre contact avec mes collègues, il faut que j’tombe sur le plus crétins de tous? T’hallucine ma pauvre… Ne portant pas attention à ladite voix, le regard toujours poser vers le sol, là où j’avais laissé mon paquet de clope, je tend les mains vers celui-ci…

ㄨ Soudain, je m’arrêtai. Des pieds, devant mon visage. J’étais presque sortie de la source, à quatre pattes, j’entends des voix et maintenant des pieds. Nuh? Qu’est-ce que…? Doucement, je lève la tête… encore plus haut, puis…

- Ah tient, salut Hidan… … Dis-je avant de marquer une pause inquiétante voir anormal.

(Moment de retour sur terre : Lucy fait le lien qu’elle est nue devant l’homme le plus con de la planète)

HIDAN, P’TITE MERDE!!!

T'ES UN HOMME MORT!!!

ㄨ J’étais tellement à bout de souffle, tellement sur les fucking nerf que mon bras prit l’initiative d’agripper fermement la gorge de ce con sans mon consentement. Je me relève lentement, doucement… vers lui, les yeux fulminant de rage et d’envies meurtrières à l’idée de lui arracher la tête et d’en faire un panache pour décorer mon dortoir! Couper ce qui lui reste comme cheveux et d’en faire une brosse pour me frotter le cul!!! Et… et me gratter le dos avec les os de ses côtes! J’ai la haine! JE LE HAIS MERDE!!! Je tire vers moi sans effort, faisant tomber son chapeau débile. Il est vachement léger de connard, une main me suffit pour le tirer aussi facilement qu’une peluche sans résistance. Mon poing libre se rive en ligne droite de sa tête, ce merdeux qui va bientôt regretter de m’avoir fait chier… je souris lentement, voyant une partie de son faciès couverts de boue. Il est allé faire un tour dans les sources de boue chaudes hé?

- Tien tien, on prévient les rides maintenant? Crachai-je d’une voix râlante plus que jamais.

- C’est la dernière fois que j’me fais emmerder par toi, Hideux.

ㄨ Je serre fermement mon poing et…

- Good bye…

ㄨ Je cesse de me retenir, mon poing, il s’élance, lui casse la figure!!! Ça y est! Je lui ai explosé la tête à ce merdeux! J’AI LA PAIX! J’AI LA…

*PLOUFFF*

ㄨ WHAT THE HELL!!! J’ai trébuché? FUCK… Et si, j’avais glissé sur une saloperie de pierre, atterrissant sur le cul dans le fond de la putain de source et… à ma gauche, la tête refaisant surface…

- NON! FUCK NON! J’VAIS TE TUER T’ENTEND! Criai-je avec démence vers Hidan dont j’avais, par accident, tiré avec moi dans ma chute.

ㄨ Sous la rage, je bondis sur ce taré en le retenant par la gorge, exercant le plus de pression possible vers le bas, avec un peu de chance je vais le noyer! NOYE TOI ENCULÉ! ALLER CRÈVE MERDE! HEH, POURQUOI TU VEUX PAS CRÈVER!?!?!

ㄨ J’en reviens pas! Ce CONNARD ne veut juste pas crever! J’suis pourtant certaine de l’avoir maintenu sous l’eau pour au moins six enculés de minutes! C’est quoi son foutu problème? Je sens mes sens se serrer contre ma lèvre inférieure sous la rage ainsi qu’une certaine déception face à mes efforts. Tch, des efforts complètement futiles pour me débarrasser de lui. Pourquoi, de tous les êtres les plus nuisibles de ce vaste, ô si vaste monde, je me retrouve avec celui que je peux pas tuer… NON que j’ARRIVE PAS à tuer pour une raison je-ne-sais-trop-quoi-qui-me-fuck-juste-la-tête-rien-qu’à-y-penser!!!! J’allais serrer d’avantage l’éteinte au point de possiblement lui arracher la tête que la situation changea soudainement de bord. En un rien de temps, une main de ce taré sortit hors de l’eau et m’agrippa par la gorge à son tour.

- La vengeance est délicieuse, n’est-ce pas Hidan-Kun… Réussi-je à dire en tirant un large sourire narquois avant de me retrouver tête première dans les eaux toujours aussi mouvementés de la source.

ㄨ L’instant entre la noyade et le plein d’air était plus long qu’anticipé. Au départ, j’avais simplement resté immobile jusqu’à ce que je ressente la même sensation que lorsque je m’étais réveillé de l’assaut de Dei-Chan. Sauf que, dans le temps, c’était du sang et non de l’eau qui m’étouffait la gorge. Malgré ma position reversée, je refusai de céder et de me débattre. Donner tout le plaisir à ce con envers les faiblesses du corps humain était intolérable! Parlant de ça, est-ce qu’il est lui-même humain pour ne pas mourir comme moi…bientôt… Non! Je refuse! Je refuse de mourir avant de transformer la vie de ce pédé en un vrai cauchemar! Parole de Lucy, je le ferai chier plus que nul, plus que tous et plus que jamais! Cette simple pensé me fit le plein d’énergie, prête à me délivrer et faire valoir mes droits d’intimité et de désirer la fucking paix!

ㄨ Je m’apprêtai à reprendre le dessus par ma méthode de préférence, la force. À en juger sa puissance d’étreinte, la mienne est nettement supérieur. Merci à trois mois d’entrainement dans un endroit que je ne dévoilerai pas. Soudain, je sentis une faiblesse, une possibilité de contrer ma noyade mais non… ce con me relâcha lui-même sans que je n’eu à faire le moindre effort. J’avais un égo, oui, mais lorsque ma flemmardise est en vigueur, cette dite lâcheté domine le reste, donc fuck l’égo et la fierté meh! Je n’eu aucun mal à accepter ma défaite tant que j’pouvais dépenser le minime d’énergie pour avoir ce que je veux et exécuter ma petite idée… Mon retour à la surface fut un entremêlé de toussotement alors que je nageai vers un rebord pour cracher le surplus d’eau dans mes poumons après m’être administré un coup de poing sur le haut de ma poitrine. Mon œil gauche vacille légèrement vers Hidan qui retirait son manteau sous cette vision caché par quelque mèche de cheveux lousse et mouillé.

ㄨ Je sortis d’un bond hors de la source, me retournant vers lui en croisant les bras. J’étais nue oui, et alors? Il n’est pas le premier à voir ce corps qui est mien malgré le fait qu’il soit plutôt ridé. Enfin, je mentirai si je dirais ça maintenant. Rien que sortir quelque minute et de sentir le vent froid et sec effaçait peu à peu les plis de ma peau. On peut dire que je venais de passer d’une femme de quarante à vingt ans. Ne quittant pas ce trou du cul de mon champ de vision, je rejoignis mes mains ensembles tout en agrémentant mon regard d’un sourire délecter par mes mauvaises intentions.

- Je sais pas pourquoi, mais j’arrive pas à te tuer… Hi-dan-Kun. Débutai-je en mettant bien accent sur les deux syllabes de son nom, un peu pour le taquiner.

- Je suppose que t’a droit à ton bain toi aussi… sauf que- Je m’interrompis volontairement alors que je concentre mon chakra dans le sol…le condensant sphériquement puis… « Doton - Wana Amimono! »

ㄨ Un rayon de plusieurs dizaines de mètres de la croute terrestre s’effondra suite à un violent tremblement de terre. Les arbres à l’intérieur de la zone se déracinèrent brusquement et toutes les sources d’eau chaudes du voisinage se fracassèrent l’une à la suite de l’autre. L’eau se déversa un peu partout et plusieurs élévations déformèrent le sol autrefois plat il y a quelque seconde. Suite à un épais nuage de poussière, tout ce que je vis devant moi n’était plus qu’un simple champ dévasté par la secousse sismique. Un champ dépourvu de végétation, deux jambes et deux pieds sortant hors d’un gros rocher. Voir ce plouc sous cette grosse pierre apparemment tombé de la falaise entourant les sources me réjouissait qu’à moitié.

- Aller, Hidan, inutile de faire le mort… tu ne m’auras pas deux fois. Dis-je en m’approchant de lui, enfin, de ses pieds.

ㄨ Je me penche un moment, puis donna un simple coup de poing sur la roche qui l’écrasait. Plusieurs craquements se firent entendre sous l’impacte et, une fois les morceaux de pierre tombés, je vis finalement mon si détesté collègue. Il était pas mort, et non, mais surement KO par une attaque si difficilement évitable j’dois avouer. Je pris une grande respiration, gonflant mes joues d’air. BURP non, de boue! Et oui, en un rien de temps, je lui crachai une rivière de boue en pleine figure et partout sur son corps.

- Hrrrrrm, où en étais-je? Ah oui! Sauf que… ton bain, ça sera un bain de boue. Comme ça, t’aura pas de ride, crétin.

ㄨ Je n’attendis même pas sa réaction que je réalisai un petit détail vachement agaçant. MES VÊTEMENTS?!?! FUCK SONT OÙ?!?! FUCKING BAKA LUCY TA OUBLIÉ DE LES RÉCUPÉRER AVANT TA PUTAIN D’ATTAQUE DE MERDE!!! Pensais-je en voyant ce qu’il restait de mon débardeur noir… un bout de tissu d’à peine quatre centimètre de longs. Mais heureusement, mes clopes chéries avaient survécus!

Spoiler:

ㄨ Même après avoir reçu un caillou en pleine figure, mon collègue, oui, mon cher collègue envers qui je dévouais personnellement toute ma haine et ma rage, réagit aussitôt dès le début de son bain de boue. Non seulement avait-il fait un geste inutile en lançant sa faux sur l’arbre dont j’avais épargné en cas de blessure, mais son endurance de malade indiquait que, soit il est réellement « intuable », soit qu’il a une tête aussi dure que moi. Entre ces possibilités, j’étais plutôt portée à croire que les deux pouvaient s’identifier à son cas. Bref, Hidan est un sombre crétin dont on ne peut se débarrasser. J’suis pas une lumière en stratégie ou observation mais j’suis pas complètement ignorante que ya un truc bien louche chez ce type! Lorsqu’on se fait écraser par une roche de cette taille, c’est pas vrai qu’on peut simplement s’en remettre quelques secondes après l’avoir dégagée!

ㄨ La question du moment : pourquoi l’akatsuki on recruté un membre nuisible, qui emmerde tout ce qui bouge en trimbalant sa faux comme un enfant avec ses peluches? Ok, un taré qui est bien doué avec cette arme pour m’avoir soudainement ligotée sur place avec la corde plutôt solide, reliant l’hampe à lui-même. Bien que le froid de cette dites corde me glaçait la peau, je n’en laissai rien transparaitre. Il me fallait faire un choix ; provoquer davantage Hidan ou briser son jouet? Le voir pleurer comme un bébé en râlant de plus belle était une chose qui m’amuserait, probablement. Le provoquer cependant, serait drôle aussi quoique con car je n’ai pas la moindre idée de ses capacités et lui, avait vu un avant goût des miennes. T’es désavantagée ma belle. Et ouaip, en plus… j’ai la flemme de réagir merde.

-Tch… HEHHHHhhhhh! Soupirai-je avec ennui suite aux dires de cet idiot.

ㄨ Plus il parlait et plus j’avais la nette impression de dialoguer avec un âne. C’est fou comment ces deux créatures se ressemblent. Tous deux sont stupides, portent un truc sur le dos la majorité du temps, on le poil ou les cheveux gris et, hors leur utilité, passent leur temps à nous butter le cul. C’est toute une révolution! L’homme ne s’associe plus à un chien mais à un âne!

- Si tu veux te taper mon cul, c’est le moment, t’aura pas une deuxième chance… Rétorquai-je avec amusement suite à sa menace de me casser les os.

ㄨ Tout-à-coup, ma peau passe du beige légèrement bronzé au noir. La couleur n’était pas l’unique changement physique. L’ensemble de mon corps était devenu aussi dure qu’une roche condensée, voir même aussi solide que le métal. Sans casser les cordes qui me retenaient, j’exerce néanmoins une petite pression extérieure sur celle-ci, entrainant un grincement assourdissant comme quoi elles n’étaient pas de taille pour me retenir si je décide de forcer un peu plus. Non, je m’arrêtai là, mais la mine passant du sarcasme à la crainte qu’affichait Hidan fut suffisant pour complaire mon orgueil. Je souris lentement, puis soupira de plus belle. J’en avais marre! Ça fait plus de deux techniques que j’utilise en une putain de journée! Trop c’est trop! J’AI LA FLEMME!

- Raaaaah! Ça va, ça va! T’a gagné! Content? Tch… Dis-je en crachant par terre tout près d’une… CLOPE! À MUAH!

ㄨ Mon pied glissa doucement à proximité de la cigarette en tentant de m’en saisir entre le gros orteil et son voisin. Une tentative qui, non seulement écrasa ma précieuse clope mais, encore plus exécrant, fit rire idiot d’âne. Que fallait-il faire pour qu’il me détache? Le supplier? L’implorer? Ma petite menace de défoncer son arme n’était pas assez?

- Aller… t’es le plus beau, le plus fort… tu m’enlèves ses cordes, Hidan-kun? Demandai-je avec un faux sourire, oubliant d’ajouter « le plus con et le plus merdeux de l’akatsuki ».

Un large sourire triomphale ornait mon visage.Voir cette traîner comme ça me procurait une sensation, cette sensation qui fait que l’on ce sens supérieur à l’autre, celle de se sentir victorieux face à cette pute. Dans la position dans laquelle elle ce trouvait elle ne pouvait pratiquement plus rien faire et était complètement à ma merci. Mais le corps déjà mate de Lucy ce fonça encore plus pour obtenir une couleur de plus en plus acre. Huh ? Merde qu’est-ce qu’il ce passe ? La tension de la chaîne augmente. Je vois… c’est elle, elle a dut augmenté la résistance de son corps pour pouvoir briser ma chaîne. Merde, quelle salope putain ! La tension sur la chaîne était de plus en plus forte, il suffirait que je tire un tout petit peu pour que sa casse. Mais pour je ne sais quelle raison, Lucy abandonna l’idée de faire sauter la chaîne, tant mieux ! Sa m’aurais fait chier de devoir en trouver une pour remplacer celle-ci. Tien ? elle dit quelque chose… Si je veux me taper son cul ? Faut avouer qu’elle n’est pas mal du tout mais on couche pas avec n’importe quoi quand on c’est pas où sa a traîner.

Maintenant elle dit que j’ai gagné… tch ! Je sais déjà que j’ai gagné pauv’e conne t’as pas besoin de le dire pour que je m’en rende compte ! Surtout que dans sa position actuelle, la tué ne serais pas vraiment compliquer. Mais je ne compte pas l’achever, je préfère la laisser vivre avec la honte de cette défaite. Je ne manquerais pas une seule occasion de lui rappeler jusqu’à ce qu’un autre combat est lieu. Mais- Qu’elle fout avec son pied ? On dirait qu’elle essaye de choper un truc. Ah oui, c’est clope. Un sourire amusé s’afficha sur mon visage. Cette conne venait sans doute d’écraser l’une de ses dernière précieuses cigarettes. Elle poursuivie à déblater des connerie, sans doute pour que la libère de l’étreinte.

« Tch… »

J’agrippais la chaîne de mon arme avec force avec de tiré un coup sec dessus, dans le but intentionnel de faire tomber cette pute à genoux. Le sentiments de triomphe est encore plus grand quand l’adversaire est à terre.

« Arrête de balancer des conneries plus grosse que ta poitrine baka ! Comme si j’allais te croire, même un criminel avec une tête dans les mains serais plus crédule que toi. »

D’un simple geste, je libéras Lucy de son étreinte de fer, et rapidement la faux quitta le sol pour entamer une ligne droite vers moi avec une allure vertigineuse. Lucy était dans passage d’ailleurs, il aurai été amusant qu’elle se fasse trancher « accidentellement ». la première lame passe au-dessus de son épaule sans même la toucher, dommage. La seconde effleure à peine sa peau. Mais la troisième pénètre dans la chaire de son épaule. Au final la troisième lame de ma faux cause une large et profonde entaille dans l’épaule de Lucy si j’avais insisté un peu plus il aurait été possible que je lui coupe son bras. J’attrapas ma faux à la fin de son vol.

PLIC

Huh ? C’est une chose à laquelle je n’avais pas pensé… Le sang de Lucy coulait le long de la troisième dent, formant de fines gouttelettes qui s’écrase au sol. La possibilité de la tué avec ce sang serai si facile… il me suffirait juste d’avaler une simple goutte pour sceller son destin… Nan ! Il faut que je la laisse vivre dans la honte ! Je secouas mon arme d’un coup sec pour faire tombé les dernière goutte de sang. Bref, où est passé ma veste ? Ah oui… cette pute à tout engloutie sous la boue. Je la haie ! je la haie ! je la haie ! En plus il commence à cailler sévère… et merde. Mais la voir complètement nue dans le doux froid de l’hiver me réchauffais un peu.

« Il faudrat que l’on fasse un tour en ville histoire de ce couvrir un peu… »

ㄨ Tire… tire et tire plus fort. Aller, tire la corde, je tombe déjà… je tombe dans le silence… encore et toujours. Si, encore… pourquoi? Tire plus fort, effondre-moi sur ces terres! Aller, fait-le, sans remord ni pitié! Je n’en veux pas. Fait moi tomber dans le vide de tes pensés, tant que je peux atterrir, je vais me relever. Je suis entre la descente et l’atterrissage. Mes cheveux valsent sous la brise glaciale venue à mon secours. Petite brise, courant d’air montagnard d’hiver, tu n’es pas assez forte pour me soulever… non. Quel dommage, mais ne soit pas triste, la terre m’accueillera. Je chute vers l’avant, mon visage se rapproche d’une histoire, d’un sol ancien et terni par ses souvenirs. Une terre rouge. Merci, merci petite brise pour avoir caresser mon visage. Ta douceur me fait oublier la dureté de la terre indiquant la fin de ma descente en enfer. Je sens le souffle de mes poumons se couper soudainement. Mes paupières se fermèrent d’elle-même sans savoir pourquoi. Mes lèvres remuèrent maigrement, laissant échapper un simple.

Arigato…

ㄨ La fatigue… je me sens faible… faible et épuisée, je ne veux plus bouger, plus parler, plus répondre, plus sentir, que sévir. Qui suis-je? Pourquoi tant de réflexion, tant de sensation? Mensonge! Je ne ressens plus rien! Le peu de douceur féminine en moi s’efface, se brise soudainement telle une vitre perforée d’une pierre. Ça coule… du sang, mon sang… encore. Et oui… toujours, je chute et mon sang terne la roche, me servant de couverture. Un sentiment, c’est fort, oui… en moi. Une pulsion phénoménale, grandissante et vicieuse tel les paroles d’Hidan, un réel poison, un acide qui me brule les veines et me déchire les entrailles. Que vois-je? Ah, oui… la terre, ce sol fertile qui ensevelira les restes de mon corps lorsque mon temps sera venu. Mais quand? Quand saurai-je? Je ne sais pas. Je dois attendre, encore…

Haine…

ㄨ L’étreinte n’est plus. Je sens la plaie fraiche et béante créer des rivières et des ruisseaux tout près de mon épaule. Je n’ai plus la force de me relever, d’écouter, de respirer. Cette position cauchemardesque me hantait l’esprit. Rien, non rien n’avait changé depuis mon départ et rien ne changera. Ça, je le sais car je vis présentement le même sentiment d’impuissance, malgré tout cet entrainement…oui, entrainement, on me mettait à terre. Je détestais ça. Se faire traiter comme de la racaille, moins que rien et tout me prendre. Que voulez-vous de plus!?!? Que veut-il de plus EIN?! EIN?! Il ne me reste plus rien, plus fucking rien! Malgré ça, on refuse de me prendre la vie, toujours et comme toujours EIN?! Non, naturellement que non, je ne suis pas dupe… oh que non, il serait obsolète de m’associer à une parfaite imbécile. La mort signifie la fin du petit bonheur que je procure à ce connard. Rendre ma seule et unique vie misérable à son tour, un sport qui semble motiver certains. J’aurai été celle du passé, j’aurai forcément pleuré mais impossible, car maintenant, il n’y a que du… vide.

- Depuis quand te soucies-tu de ma nudité? C’est mon problème alors j’assume les conséquences qui viennent avec. Dis-je en me relevant aisément. Ma voix passe soudain de l’arrogance à la froideur alors que je jette un dernier regard noir vers Hidan avant de me retourner.

- Laisse-moi tranquille. Sale con. Sifflai-je sèchement avant de marcher vers un gros caillou au beau milieu d’une plaine sur lequel je m’assis, le visage rivé vers les étoiles. Il fait froid c’est vrai, mais je m’en fou. Là-bas aussi, le vent était glacial. Et d’un sens, cela ne me déplait pas, cette sensation de froideur n’est pas si désagréable. Je me sens… vivante.

Depuis quand je me soucie de sa nudité ? Depuis quand je me soucie de sa nudité ?! Mais je n’en ai rien a battre qu’elle ce balade à poil ! Elle pourrait même avoir un pancarte « fuck me » je m’en contre fout royalement. C’est juste qu’il commence à faire frisquer et que je me balade torse car cette pute à ensevelie ma veste sous des tonnes et des tonnes de boue. Un vrai boulet cette fille. Je suis sur qu’elle a réagi comme sa car elle a elle même ensevelie ses propres vêtement sous une grande quantité de boue. Mais quelle conne ! Elle veut que je lui foute la paix ? Nan il n’en est pas question, je compte bien la faire chier comme elle m’a fait chié. Après tout, tout ce qui lui arrive en ce moment est de SA faute ! C’est elle qui c’est introduit dans mon dortoir pour me dérober mes pendentifs. C’est elle qui a dévasté ma chambre. C’est elle qui m’a attaqué la première ce soir. Donc nan, il n’est pas question que je lui foute la paix ! Comment pourrais-je me venger ? J’ai remarqué que les coups physique ne lui faisait pas grand chose, car quand ma faux à trancher son épaule elle n’a pas bronché un seul instant. Peut-être qu’une frappe émotionnelle ferais beaucoup plus mal qu’une lame en plein cœur ? Oui c’est ça, je vais la faire souffrir sentimentalement ou du moins je vais essayer. Car c’est pas une femme c’est un vendeur de poisson mangeur d’homme. Oh tien ! C’est quoi qui émerge de la boue là bas ? Je m’approche pour constater que ce n’est que son foutu paquet de clope avec briquet. Mais… ça peut m’aider à me rapprocher de cette salope.

Je vais rejoindre Lucy sur son rocher trempé et glacial. Comment fait cette pute pour rester là dessus ? J’arrive enfin en haut de ce putain de rocher glissant. Lucy regarde le ciel, l’air perdu dans ses pensées… Ce qu’elle pouvait avoir l’air conne mais c’est pas croyable. Il fallait que je mette toute ma haine envers elle de côté pour lui jeté ses clope et son briqué sur le bide, puis j’aborde mon visage le plus angélique avec un large.

« Tu sais Lucy, je pense que sa a mal démarrer entre nous. C’est vrai, et puis nous sommes au sein de la même organisation et je trouverais sa dommage que l’on s’engueule et se tape dessus à chaque fois qu’on ce voit. »

Ah sa m’écœure de déblatérer de telles connerie ! Viens moi en aide Jashin-sama ! fais en sorte qu’elle croit ce que je lui dit ! Sa me ferais mal d’avoir dit tout sa pour rien. Mais j’y pense, Lucy veut peut-être savoir pourquoi je ne suis pas mort tout à l’heure, sa pourrait être intéressant d’apprendre à ce connaître, comme sa lors d’une prochaine dispute je serais où frapper pour lui faire mal. Je suis sûr que sous cette carapace de virilité ce cache une âme sensible, n’est-ce pas Lucy ? Je ferais en sorte d’enlevé cette carapace pour que tu sois complètement vulnérable !

« Et si on apprenait à ce connaître un peu mieux ? Qu’est-ce que t’en pense ? Je commence ! Voudrais savoir pourquoi tu n’as pas réussi à me tué tout à l’heure ? » Disais-je avec un air un tant soit peu malicieux avec un petit sourire en coin.

ㄨ La nuit est froide ce soir, c’est vrai mais le ciel n’a jamais été aussi clair. Pas un seul nuage, qu’une immensité d’étoile à perte de vue. La lueur d’une pleine lune reste néanmoins l’unique source de luminosité dans cette frontière, éclairant maigrement les plaines, devant moi, et le sommet des montagnes, derrière moi. Le vent se calme, puis, n’est plus. L’atmosphère est alors plongée d’une étrange prospérité. Une prospérité qui vint habiter l’ensemble de mon corps et de mes pensées. Je ne réfléchissais pas, je profitais simplement de cette paix intérieur car j’avais aucune idée combien de temps ça allait durer avec un être nuisible comme Hidan dans les parages. Justement que fait-il? Tch, je m’en moque complètement. C’est pas comme si un truc pouvait le tuer de toute façon, quel dommage. Je crois justement que c’est là d’où vient son attitude aussi chieuse. Monsieur ne peut pas crever alors il en profite pour faire ce qu’il veut quand ça lui plait. Bref, il vit sans conséquences de ses actes. Un type de ce genre doit pas avoir une grande compréhension de la vie, et encore moins des valeurs. Vivre sans conséquence, c’est bien une chose que je pourrai envier de lui facilement, mais vivre sans valeur et têtu comme une mule, je trouve ça pathétique.

ㄨ Étrangement, sans même m’avoir rendu compte, Hidan avait déposé mon paquet de clope et mon briquet tout près de moi, à ma gauche. Avait-il réellement prit la peine de le chercher dans ce bordel de boue? Si oui, pourquoi? Sans me questionner davantage, le remercier ou même me retourner vers lui, je m’empare lentement d’une d’entre elle, l’alluma d’un coup de briquet et inhala profondément avant de river mon regard vers les plaines, les yeux plongés dans un certain vide. Soudain, une voix brisa le silence, celle d’Hidan. Que voulait-il cette fois? Qu’allait-il encore dire pour me faire chier? Le ton qu’il avait employé était bien trop amical pour marquer de bonne intention venant de sa part. J’suis pas conne à ce point, même un idiot peut faire la différence entre un chien qui gueule tout le temps et lorsqu’il se tait ou agit étrangement, c’est qu’il se prépare à de mordre le cul lorsque tu t’y attends pas.

- Fait comme tu veux… Dis-je simplement d’une voix lasse.

ㄨ Bah, il avait pas tord quand même. Son entêtement et la mienne font qu’on est simplement incompatible. Qu’on soit dans l’akatsuki, qu’est-ce que ça prouve? Qu’on doit forcément s’endurer et être les meilleurs potes au monde? D’la merde! S’il fait pas d’effort, j’vois pas pourquoi moi j’en ferai. Et son petit scénario de gentil monsieur m’écœure plus qu’autre chose, je hais les hypocrite. Et puis bah… je m’en fou. Qu’il fait ce qu’il veut. S’il trouve ça dommage qu’on s’engueule et bien c’est son opinion, pas la mienne, moi ça me dérange pas du tout, pourvu qu’il me laisse dormir minimum six heures par jour et mes clopes, j’vais pouvoir l’endurer. Comme les coups de boules, les vannes, je peux en prendre. Les dernières paroles de ce plouc me firent légèrement rire. Apprendre à se connaître? Pourquoi pas? Cependant, comment pourra-t-il me connaître alors que moi-même je suis proie à plusieurs questions concernant ma propre identité?

- Si je n’ai pas réussi à te tuer, c’est forcément parce que ta une sorte « d’immortalité »… Débutais-je d’une voix toujours aussi peu énergique avant de poursuivre:

- Mais comme t’a l’air enthousiaste de parler de toi, va-y parle. Je t’écoute…

ㄨ Ouai parle, le plus tôt t’aura fini de me casser les oreilles le mieux ça sera. Tout-à coup… une brise glaciale se perdit dans mes cheveux séchés. Je plisse les yeux un moment, me concentrant à autre chose alors qu’Hidan parlotait à en plus finir. J’avais à peine retenu 10% de son discours interminable sur sa petite personne. Jashin, rituel, sang, immortalité. Jashin, c’est quoi ce truc? Ça se mange? Qu’importe… ils arrivent. Où sont-ils? Tout près mais où? Derrière… combien? Deux… trois, deux autre à droite. Mes yeux vacille subtilement vers un épais boisé noir à ma gauche où était assit Hidan qui parlait encore sans se soucier de rien. Cinq autres là. Quel imbécile… Ne ressent-il pas les présences aussi? Il est dans l’akatsuki bon sang et se comporte comme un vrai gamin ignorant le danger. Tch, c’est pas comme si une armée pouvait être une menace pour lui de toute façon. Nous étions encerclés… sauf le devant… non, la terre n’est pas prospère, d’autre s’y cache. Putain de merde! Combien sont-ils fuck!

ㄨ Je rejoins aussitôt mes mains ensemble. Sans perde une seconde, quatre murs de terre submergèrent de la roche sur lequel j’étais assise pour former un carré autour de moi, me protégeant d’une multitude de projectiles bondissant sous le contact de ma défense. Je ne sais pas combien de truc nos agresseurs nous avaient lancés, mais juste à entendre les bruit de métal fracassé, j’en déduis que c’était toute une putain de pluie de shurikens et kunais! L’attaque s’arrêta un moment et le silence revint jusqu’à ce qu’une voix familière vint perturber ce calme.

- Aller Lucy, cesse de te cacher comme une lâche! Tu croyais que t’allait t’en sortir comme ça, ein? Sans nous payer? Fille nous le pognon espèce de salope! S’écria le type avec qui j’avais, pendant les trois dernier mois, conclu un marché de lui payer deux cargaisons de clopes que j’avais caché dans mon petit espace personnel tout près du repère.

ㄨ Naturellement, cette bande d’idiot faisaient partie d’une organisation de pirate fondé tout près d’Iwa, dans l’une des multitudes grottes de ce pays. Pas étonnant que c’est un endroit de choix pour accueillir les criminels, on peut tout cacher et avoir la paix. Quitte à baisser entièrement mes gardes, j’abaisse lentement le mur arrière pour me trouver face-à face avec le connard en question et sa bande de rat moussaillon! Un large sourire dévoilant mes canines s’étire sur mes lèvres.

- Te filler le pognon? Et si je refuse? Demandai-je, légèrement amusé.

- On aura pas le choix que de t’enculer comme la pute que tu es Lucy! Toi et le dernier mec que t'a couchée avec à en juger l'absence de tes vêtements! Dit-il en pointant Hidan de son index.

- Ralalah, cesse dont avec tes compliments. T’entend ça Hidan, le gros lard veut nous faire la peau. Et si on les éclatait au lieu? T’en pense quoi? Ça pourrait être marrant non?

Eh bien, sympathisé avec cette conne relevait presque de l’impossible, je crois que finalement je vais laisser tomber l’idée de la torturé psychologiquement, elle est assez dérangé comme ça. Je me contenterais simplement de l’insulté et de lui rendre la vie impossible. Ouais, je pense que je vais faire sa ! Quoi qu’il en soit elle m’avait dit oui pour que je lui explique d’où viens ma capacité à mourir. Elle avait dit sa avec un enthousiasme déconcertant d’ailleurs. Sa m’aurais presque donner envie d’aller lui dire d’aller ce faire foutre mais qui c’est, elle aurait peut-être un éclaire de génie qui lui dirait de convertire à Jashin-sama. Nan il faut pas trop rêver, cette pute est tellement conne qu’elle ne voudra jamais prier un être divin tel que Jashin-sama. Enfin bon… tant pis, j’dois lui expliquer à présent.

« Ouais, comme tu l’as dit je suis une sorte d’immortel. Rien ne peut venir à bout de moi ! Aucune de tes attaques ne pourrait me tué. Et tout ceci grâce à Jashin-sama ! Jashin-sama est celui qui m’a accordé l’immortalité pour que je puisse répandre la mort et la destruction selon le Dogme. Mais mon immortalité me sert surtout pour une chose, le rituel du jugement de Dieu. C’est un rituel qui consiste créer un lien avec mon adversaire et tout ce qui arrive à mon corps lui arrive également. »

Lucy ne m’avait pas accordé la moindre attention et sa se voyait. Mais avant que je ne me mette a gueulé un grand coup, plusieurs présence se manifestait autour de nous. J’me demande bien qui pouvait être ces blaireaux. Si c’était de vulgaire malfrats ils étaient plutôt mal tombé. J’avais pas de fric et de plus j’étais facilement irritable, peut-être bien qu’ils voulaient violé l’autre salope à coté de moi, en tout cas c’est pas moi qui les en empécherrais. Bon aller merde ! Ils vont ce montré ou ils vont joué à cache-cache encore longtemps ?! Ah une pluie de kunais et de shuriken, c’est pas trop tôt ! Lucy aussi devait avoir sentis leur présence, car elle se protégea avec quatre murs de terre. Pour ma part, je me relevais tout en faisant tournée ma faux autour de moi comme une gigantesque hélice pour parer chacun de leur projectile.

« Vous vous montrez enfin. J’ai failli attendre ! »

Apparemment c’est après Lucy qu’ils en avaient. Tant pis pour elle, qu’elle aille ce faire foutre c’est pas mon problème. Ils en veulent aussi au dernier mec avec qui elle à couché. Tch, ce connard que sa doit être. Hey mais- Pourquoi c’est moi qu’il montre du doigt ?! J’ai jamais couché avec elle !! faut qu’il arrête de picolé celui là !!

Pour une fois, j’étais d’accord avec Lucy. Les tué tous autant qu’ils sont n’étaient pas une si mauvaise idée. J’vais dans l’idée d’un petit jeu pour nous motiver. Combien sont-ils ? 1…2…3… seulement une petite douzaine.

« Ouais, pour une fois t’as pas une idée trop foireuse. Et si on faisait un jeu ? Celui qui en bute le plus gagne ! »

Je n’avait pas attendu la réponse de Lucy que j’étais déjà en train de bondir sur le type qui était juste en face du rocher. Il avait à peine eu le temps de sortir son sabre pour parer ma faux. Il n’allait pas faire long feux celui là. J’enchaîne avec un coup de pied pour le déstabiliser et ensuite un autre coup de triple lames qu’il pare encore une fois. Un simple croche patte suffit à le faire tombé, Il ne me reste plus qu’a le couper en deux quand il est au sol dans une grande giclé de sang.

« Suivant. »

Tch, qu’est ce que ces viennent faire chier deux membres de l’Akatsuki ? Ils ont l’air complètement inoffensif même avec leur sabre en main. Un autre se dirige vers moi en courant tout en criant, je lui décernerais presque la palme d’or de la discrétion. Il me suffit de le parer et de le contre-attaquer. Mais il a l’air un peu plus coriace que le précédent… Il laisse moins d’ouverture et moins de possibilité de l’atteindre, voilà qui va être un plus intéressant. J’accélère un peu le rythme pour voir si il suit toujours… nan, il n’arrive pas à suivre le mouvement, dommage. D’un puissant coup de faux je lui fait sauté son sabre des mains avant de lui tranché la tête en deux lui découvrant le cervelle. Un troisième se dirige vers moi par derrière, il croit que je ne l’ai pas vue… Tch. Je me retourne en lui foutant un gros coup de faux dans la face, ce qui lui arraché le visage.

J’avais envie d’une méthode d’exécution original pour le quatrième, une pendaison me semblait assez original. J’envois ma faux se planter sur un arbre et je vérifie qu’elle est solidement planté. Je passe la chaîne autour du cou d’un des pirates puis je grimpe sur un autre arbres et tire à fond sur la chaîne jusqu'à ce que ses pieds quittent le sol et qu’il ne se débatte plus.

« Sa fait 4 à 0 Lulu-chan ! »

ㄨ À peine quelque seconde après avoir accepté ma petite proposition qu’Hidan s’élança, sans réfléchir ni hésiter, au combat. J’arque un sourcil curieux face à sa manœuvre si spontané. Un petit impulsif celui-là, hé? Le genre à attaquer en fonçant dans le tas. Son style ne me déplait pas, au contraire même, moi qui suis si flemmarde. Je restai le temps qu’il fallu, immobile sur mon rocher, pour qu’il exécute en tout et total quatre individus de cette bande de rat. L’originalité qu’il faisait preuve avec sa faux était tout de même remarquable à un certain point. Il doit avoir l’habitude, ou simplement beaucoup d’imagination pour donner de tel coup de grâce. L’arme employée lui facilitait la tâche aussi. Des lames de cette taille plantées une fois dans le corps et t’a pas grand chance de t’en sortir vivant, sinon, tu meurs de l’hémorragie crée.

ㄨ J’étire un sourire… un large sourire en voyant la dernière victime se faire pendre tel un vrai moussaillon de traitre n’ayant pas échappé à sa sentence! Hidan était à présent debout sur la branche d’un arbre et me regardait avec ses airs satisfaits tout en me mettant au défi de battre son « petit » score. Pas mal, pas mal mais j’crois bien dépasser ça et de loin avec justement une technique que j’ai développée pendant ces trois mois. C’est risqué mais j’crois bien pouvoir éviter quelque zone… à commencer par l’arbre sur lequel Hidan est perché comme un singe… ce connard de mid-boss de pirate m’ayant traité de salope… sous mes pieds bien entendu et je crois que c’est… tout?

ㄨ Je retire ma clope un instant pour faire tomber le mégot. L’a remettant entre mes lèvres, je fis un pas vers l’avant, dans le vide. Soudain, une surface de pierre se créa pour accueillir mon pied en me faisant descendre, marche après marche, un escalier de pierre manipulé avec mon chakra et dynamisé jusqu’au sol. Pourquoi sauter hors d’un rocher lorsqu’on peut simplement prendre notre temps? De plus, j’ai toujours eu la flemme de faire des bons aérien contrairement à Hidan qui passait son temps à en faire. Comme j’ai dis, un vrai singe quoi. Plus j’avançais et plus j’avais la nette impression de voir un certain malaise habiter les traits faciaux âgés du vieux barbu qu’était le capitaine de l’embuscade.

- Tu acceptes enfin ton sors, c’est bien. Approche salope! Grogna celui-ci en dédaignant son sabre enchaîné par les quatre autres à son appui.

- Mon nom est Lucy, espèce de dégénéré… Sifflai-je visiblement irrité de toujours me faire appeler de la sorte.

ㄨ Je ramène lentement mon poing contre ma main pour craquer mes jointures. En guise de réaction, je sentis un… deux… quatre… six kunais me perforer la peau. Un sur mon bras gauche... shhhlak... un autre sur mon pied... shhhlik deux sur le ventre... shhhluk shhhlak et un dernier… shhhlek dans le dos tout près de mon cou. Le sang… ce bruit… oui… Mes mains tremblent, mon corps est parsemé d’un frisson intense. C’est si bon. Oui si bon. Je m’empare d’un des kunais, tire… tire plus fort, et…shhhlak! Encore… un autre… extraire puis…shhhlik! Encore, d’autre… j’en veux encore…c’est si agréable… ENCORE! Je fais quoi? Ah, oui. Je souris.

C’est tout? Dommage…



Mon tour…

ㄨ M’ayant retirée le dernier kunai dans le dos en poussant toujours les mêmes gémissements que me procurait cette douleur si paradisiaque… si délectable, j’échappe doucement l’arme tachée de mon sang sur un sol désormais marqué d’une dizaine de millier de mes filament de chakra. Sous terre bien entendu et sans oublier de baisser ceux de la zone derrière moi, où se cachaient d’autres morveux. Je voulais que tous y passent, tous sauf toi, monsieur capitaine. Exterminer tout ton petit support pour te retrouver seul face à deux criminels assoiffés de ton sang et de tes cris de détresse… face à ma haine. Je n’épargnerai personne non… personne! Tous sauront un jour ce que souffrir n’est pas suffisant pour apaiser 48 ans de haine!

*Oui la haine… hais Lucy, nourrit-toi, c’est bien…DÉTESTE-LES TOUS!*

Doton… Wana Deddo Taiiki!

Shhhlak!-Shhhlik!-Shhhlak!-Shhhlek!-Shhhlek!-Shhhlik!-Shhhlik!-Shhhlak!

ㄨ Huit, huit cris entremêlés les uns les autres. Huit personnes se trouvaient empalés dans les airs, maintenus part un, deux, parfois trois piquant longs et fins, atteignant plus de dix mètres de hauteur sous un rayon de dix kilomètre. L’attaque avait bien percé plusieurs arbres, défoncé la roche sur laquelle j’étais assise et dévoilé les connards qui avaient fait l’erreur de se cacher sous terre…dans ma zone… ma death zone. Mon sourire s’élargie, j’avais fait exprès de laisser mes victimes en vie et perchées de la sorte. Je rive mon visage vers l’un deux qui semblait plus silencieux que les autres. D’un simple regard, un piquant surgit brusquement du sol et se planta violemment dans sa jambe gauche, le poussant à crier de plus belle sous la douleur de l’impact. J’étais délecté et très amusé.

- Et si on faisait un jeu? Celui qui pourra garder le silence aura droit de conserver sa vie. Mentis-je d’une voix passionné en sachant que mes intentions n’était que de faire prolonger leur volonté de vivre face à la douleur…et ce, en leur donnant un faux espoir. J’allais les tuer de toute façon. Après plus de cinq minutes de torture, mes piques se rétractèrent dans le sol, laissant tomber les cadavres à la renverse et le vainqueur du jeu que j’exécutai en lui démolissant le cœur d’un simple coup de poing.

Ça me fait 8 sur 13 imbéciles... je crois avoir gagné, Hidan-Kun…



Plus que un à aller… Ton truc de Jashin, j’y crois pas trop, et si tu me montrais un peu ce que tu sais faire au lieu de vanter les mérites d’une divinité merdique?

Spoiler:

(Suite --> Ici)

Pour une quelconque raison, l’attaque des pieux de terre de Lucy m’avait miraculeuse épargner. Enfin presque, un pique qui avait poussé du sol avait presque atteint mon visage, j’avais été obliger de me coller à l’arbre pour l’esquiver. Une goutte de sueur glissait lentement sur ma tempe… Ce n’est pas que j’ai peur de la mort. Tch ! « La Mort », qu’est-ce que c’est exactement ? Je ne l’a connaît pas vraiment. Je la répands, nos chemins ce croisent à chaque combat, mais Jashin-sama m’a rendu invulnérable contre elle, c’est pourquoi je l’oblige à prendre la vie de mon adversaire. Bref je m’égards. Je n’avais juste pas envie d’avoir un gros trou en plein milieu du visage si l’attaque de cette garce ne c’était pas arrêter à temps ! Je suis presque persuadé qu’elle l’a fait exprès… quelle salope. En tout cas, son petit numéro de bulldozer avait plutôt bien fonctionner. Tout ces putains de pirates étaient mort, sauf un, ce bâtard de capitaine. De toute évidence, Lucy avait gagné le défi que j’avais lancé, mais je n’avais pas dit mon dernier mot.

Co-Comment ose-t-elle parler de Jashin-sama ?! Rien le fait qu’elle prononce son nom divin est une insulte grave à la personne de Jashin-sama ! Elle veut voir le jugement d’un Dieu ? Le jugement de Dieu ? De Jashin-sama ?! Cette pouffe sera ce qu’il l’attend si elle reparle de Jashin-sama de cette façon. Le capitaine allait souffrir bien plus qu’il ne le devait déjà, tant mieux ! Cette pute va voir ce qu’il en coûte de me foute en rogne !

Je descendis de mon arbre tout en récupérant ma faux, laissant tomber le corps sans vie du matelot que je venait de pendre. Je fonçais sur le capitaine en traînant les lames de mon armes sur le sol, levant ainsi une épaisse poussière derrière mon sillage. Ce bâtard de capitaine dégaina son sabre. Son sabre était différent de celui de son équipage, il était plus long, plus fin, avec un dragon gravé de la garde jusqu’à la pointe de son épée. Décidément, c’est lui qui gardait la plus grosse part des butins récolter à ce que je vois, mais peu importe son fric ! Je n’en ai rien à foutre. Tout ce qui m’intéresse c’est d’offrir un sacrifice à Jashin-sama. *CLING* Nos deux armes s’entrechoquent dans une pluie d’étincelles incandescente. Qu’il était bon de ce jeté dans un combat à corps perdu de nouveau. Cela m’avais manqué, de ne plus entendre les cris de douleurs, les lavettes qui implorent pour leur misérable vie. Je me demande si le capitaine est de ce genre la. On verra bien. Pour le moment ce putois ne laissait aucune ouverture.

« je vois que se katana n’est pas que décoratif et que tu sais plutôt bien t’en servir. Mais peu importe. Tu vas pas tardé à crever capitaine de mes deux ! »

Sur ses mots, la lame centrale de mon arme s’enfonça légèrement dans sa joue. Ce putois avait arrêter mon coup de justesse, mais son sang coulait quand même sur ma faux. Le sang, le liquide qui coule dans les veines et qui maintient en vie, pour moi ce n’est ni plus ni moins qu’un instrument de mort. Le capitaine tenta de m’infligé un coup en contre partie de celui que je venais de lui assigner. J’arrêtas son geste en attrapant sa main, sa lame appuyait entre mon pouce et mon index, me faisant saigner à mon tour. Je repoussais le capitaine avec un méchant coup de pied dans l’estomac. Ce qui me laissait le temps de tracer mon pentacle avec le sang que je venais de perdre. Il ne me restais plus qu’à boire le sang qui perle sur ma faux. Ma peau devient de plus en plus foncer jusqu'à devenir noire sauf au niveau de mes os où elle passe de beige à un blanc éclatant. Je me mets en place sur mon pentacle et je m’apprête à sortir une de mes lances télescopiques… Mais- Merde ! Elles étaient dans ma veste ! Ma veste engloutie sous la boue !

« VAS TE FAIRE FOUTRE LUCY !! »

Bon tant pis je vais devoir y aller à la faux, je ne pourrais pas faire de frappe précise mais tant pis, la douleur sera quand même au rendez-vous, puis il passera à l’agonie et pour finir, la mort. Mais je vais faire en sorte que l’agonie dure le plus longtemps possible. Je me plante le diaphragme avec force, ce qui me fais craché du sang. Aaaah… Cette douleur est ce qu’il y a de meilleure ! Le capitaine devant était à terre et complètement plier en deux. Son sang coulait à terre, une ouverture béante venait d’être fait dans le bas de son ventre.

« Si tu pensais connaître le terme « souffrance » je vais te montrer que tu ne le connais absolument pas. »

Je remuais la faux dans mon ventre « sa fait mal hein ? Tu souffre hein ?! Tu n’es rien d’autre qu’une merde devant la souffrance ! »

-« S’il vous plait arrêtez çaaaah ! »

Ouais, le capitaine était de ceux qui imploraient pour leur vie. Tch… je m’en serais douté. Quelques minutes plus tard, le marin était mort en suffoquant. Pour être honnête, j’étais déçu. Je m’attendais à ce qu’il tienne un peu plus longtemps. Je m’allongeas dans mon cercle mais avant de commencer ma prière :

« Alors Lucy ? Que pense-tu de mon rituel ? »

Elle ce contenta de me répondre avec un sourire en coin. Qu’elle pute !

« Bah, j'vais aller faire un tour dans un des villages pas très loin d'ici, histoire "d'emprunter" des vêtements. Au moins mon temps sera pas perdu contrairement si j'te regarde prier. »

-« Fais ce que tu veux je m’en fout. Mais si jamais tu reparle de Jashin-sama comme tu l’as fais, je te réserve le même sort que ce bouzeux de capitaine t’entends ?! »

-« C'est ça, c'est ça... qu'importe. Ciao. »

Salope… Oh ? Le soleil commence à ce lever.