Sur le chemin du repos.

~Sur le chemin du repos~

Partie I:

Il devait être dans les environs de douze heures. Le soleil était pâle, ses faibles rayons ne perçaient pas a travers la légère brume. Le ciel était pour l’instant assez gris, mais il était certain que cela ne durerait pas. Pour résumer le paysage, on pourrait dire eau, terre et eau. Le Pays de la Rivière était en effet parcouru de plusieurs fleuves, se détachant chacun en dizaine de bras. Ces dernières venaient se perdre dans la campagne, faisant naitre autour d’eux une verdure développée. Deidara était là, au milieu des hautes herbes, qui lui arrivait a la taille. Il s’arrêta un instant, et regarda autour de lui. Devant lui, on pouvait voir se dessiner à l’horizon un petit village. Il avait décidé de manger dans un restau, puis de continuez sa route, toujours vers le Nord. A l’Ouest, il n’y avait que des prés, plus ou moins entretenus. A l’Est, une forêt, composé d’immense chêne et autre arbres imposants. Les arbres de son bois paraissait bien maigre comparé a ceux-ci. Et derrière lui, on pouvait apercevoir des terrains plus humides, qui délimitaient le passage de Kiri au Pays de la Rivière. Il avait du traverser tous un chemin gadoueux, encadré par des hautes roches noires. Dans l’ombre matinale, on aurait dit des dents pointues, et on avait presque peur de voir une rangée supérieure s’abattre sur vous. La brume enveloppait encore un peu le paysage. Mais il avait vu pire : il y a deux heures, il ne voyait que le bout de son nez.

Il était partit au petit matin du repaire. Revenant du Pays caché du Vent, il avait envie d’un peu de repos, et surtout, de la fraicheur. Il avait donc décidé d’allez marcher un peu dans les villages civils. Il avait troqué sa longue robe reconnaissable contre des habits de civils. Un bonnet noir cachait ses cheveux blonds, et il avait attaché sa veste à sa taille. Il était moite de transpiration et de terre. Il n’était qu’en tee-shirt, mais dans son sac à dos étaient entassés des chaudes vestes, pour la nuit. Il avait la chance de croiser un village pour midi, car il savait que sa promenade tournerait vite à la randonnée de survie. En effet, durant les jours suivants, il devrait apprendre à vivre dans la nature, et a manger par ses propres moyens. Vous vous direz, mais quels mouches a piquez Deidara ? Lui-même n’en savait rien. Il avait envie de tranquillité, de repos. Il avait envie de sentir le froid lui geler les orteils, après avoir traversé deux fois le désert de Suna. Et puis, il espérait que la solitude l’inspirerait pour inventer de nouvelles techniques.
Il avançait donc, songeant avec bonheur au repas qu’il allait savourer d’ici peu. Il avait de la chance, il ne pleuvait pas, pour une fois, même si le temps était couvert. Il entra dans le village. Il préférait prendre un bon repas, et attendre que la brume se lève. Ensuite, il partirait à l’aventure. Seifuu, son oiseau géant l’avait laissé, aux portes du Pays de la Rivière, puis était partit se balader. Les villageois le regardaient arriver : ils n’avaient pas l’habitude de voir des étrangers, et il était donc devenu l’attraction de la journée. Il adressa quelques sourires polis à des vieux. Pas question de faire le fou pendant un retour a la nature. Il erra un moment dans le village –heureusement, il était minuscule- avant de trouver un restaurant. Il commanda une soupe miso. Il avait prit quelques vivres pour la route, mais rien ne valait une soupe fumante pour commencer une longue route. Il mangea avec appétit, sous l’œil amusé du boutiquier.

« On n’a pas l’habitude de voir des étrangers par ici. D’où vous venez jeune homme ? »
« Moins vous en saurez, mieux ce sera pour vous. »

Répondit-il poliment. Aujourd’hui, pas de mensonge, pas de pseudonyme. Mais bon, il n’allait quand même pas révéler qu’il appartenait à l’Akatsuki. Son interlocuteur fronça les sourcils mais se détendit lorsqu’il complimenta la soupe. Il paya, comme un honnête homme (chose qui était très rare) et décida de se poser au pied d’un arbre, pour attendre un temps meilleur. Il n’était pas pressé, il n’avait pas de cap. Il pouvait rentrer quand il voulait. Tous était permit ce week-end. Il fit donc un petit somme, le dos appuyé contre un large tronc. Et puis, quelque chose l’extirpa de son sommeil. Il sentit quelque chose lui caresser le nez. Il ouvrit les yeux, et il entendit des cris mi-amusé mi-terrifié. Deux ou trois gosses se tenaient la devant lui. Un petit brun tenait dans sa main une brindille, avec laquelle il lui avait chatouillé le museau. Sur leur visage, une expression étonné et craintive. Deidara se frotta les yeux, et se redressa. Le soleil s’était dégagé de ses sombres nuages. Il faisait plus beau, et un paysage tout nouveau s’offrait à lui, sans brume. Il allait partit, mais il remarqua les regards fixé des gamins sur lui. Il eut un sourire, et dit :

« Hé, vous voulez voir un truc cool ? »

Ils hochèrent la tête, intrigués. L’air siffla, et l’Akatsuki disparut sous un nuage de fumée. Elle se dissipa, laissant apparaitre le petit brun, celui qui l’avait réveillé. Les mines des enfants s’étendirent, et un « Whaaaou » se fit entendre. C’est fou comme un Henge no Jutsu peut faire de l’effet. L’artiste fit un clin d’œil et tourna les talons. Mais…mais qui était-il devenu ? Il disait bonjour aux vieux, payait sa soupe, faisait rire les enfants ? Avait-il perdu sa répartit cinglante ? Non, elle était toujours là, prête à fuser, mais il avait besoin de tranquillité. De paix intérieur et extérieur. Il avait une âme de bouddhiste zen ces temps-ci, pensa t-il en ricanant. Devant lui s’étendait une vaste plaine, sillonnée de rivières et de lacs. L’air était un peu moins froid, et surtout moins humide que ce matin. A l’horizon, on pouvait voir se dessiner le contour de hautes montagnes. Il faisait bon, voir chaud, heureusement un vent froid venait le rafraichir. Il poussa un soupire d’aise, et un sourire franc apparu sur son mince visage.

Partie II:

L’après-midi était déjà bien avancé. Il espérait atteindre les montagnes avant le couché du soleil. Son pas était vif et régulier, et il s’était habitué à porter son lourd sac sans que son dos en souffre. Aussi, il se retrouva aux pieds de la chaine de montagne bien avant le soir. Il décida de profiter de la prairie pour s’entrainer. En route, il avait bien réfléchit. Il avait décidé de mêler ses deux affinités : Doton & Raiton. Il avait pensé à enfouir son adversaire sous la terre. Il y avait une technique, de bas niveau qui le permettait. Mais il était trop facile de s’en dégager. Ce jutsu consistait à s’introduire sous terre pour enfoncer l’ennemi par ses propres moyens. Lui, il voulait pouvoir immobiliser l’adversaire, tout en restant sur la terre. Ainsi, il pourrait préparer la deuxième phase de son jutsu. Electrifier la terre. Ainsi, le combattant serait coincé, et serait ensuite parcouru de multiples décharges. Bon, ce n’était pas très zen, mais il fallait bien se défendre ! Il créa un clone de boue, qui se mit à plusieurs mètres de lui. Il avait pensé à envoyer une grosse vague de boue, qui envelopperait son concurrent. Il posa ses mains au sol, et y introduit son chakra. Un tsunami de terre s’éleva et fonça vers le clone, qui s’évapora sous la force du jutsu. Il n’avait pas pensé que cette technique, en plus d’immobiliser pourrait causer des dégâts ! Mais après tout tant mieux. Il recréa un clone, qu’il positionna au milieu de la boue. Le jutsu ralentissait ces mouvements, mais ils étaient toujours possible. Deidara fronça les sourcils, et introduit de la foudre dans la boue. Il réduit la puissance, pour que le clone ne disparaisse pas. Puis, il solidifia la boue, et le clone ne put effectuer aucuns mouvements.

Il tourna les talons, avec satisfaction, et reprit sa route. Le terrain montait, d’abord légèrement, puis de plus en plus prononcé. Le jeune homme du ralentir l’allure pour ne pas s’essouffler. Il repéra un chemin, un peu effacé par le temps. Les arbres étaient tous aussi imposant qu’en bas, mais il était plus en hauteur qu’en largeur. On ne voyait que difficilement leurs cimes. Ici, tout était silencieux. Seul le bruit de ses pas rompait l’imposant silence. Il grimpa, dans un des arbres, des plus grands. La terre s’éloignait, et il fit un effort pour ne pas trembler. Il prit appui sur une branche, et s’y assit. Il surélevait toute la forêt. De son perchoir, il pouvait voir les marais, tous là-bas, et puis l’ombre d’un village. Il voyait le reste de la chaine de montagne, en forme de croissant. Et puis, à l’Est, a environ une journée de marche, une immense cascade, qui ressourçait toute la plaine de son eau pure. Le garçon eut un sourire : il avait maintenant une destination. Il poussa un cri, qui résonna dans toute la vallée, tel un gosse. Il descendit de l’arbre, concentrant son chakra dans les paumes de ses mains et dans la plante de ses pieds, sautant tel un singe sur les troncs des arbres, jusqu’à enfin toucher le sol.

Il bouillonnait d’énergie, mais il dut se résoudre à trouver un endroit où passé la nuit avant de partir trouver son repas du soir. Il trouva une petite grotte : elle ferait l’affaire pour la nuit. Il se laissa guider par le bruit lointain d’une eau qui coule. On était quand même au Pays de la rivière, et il avait décidé de se nourrir de poisson. Derrière les troncs se dessina une rivière. Le courant était fort, car la pente ardue. Des hauts rochers l’encadraient. Deidara bondit sur un énorme roc, et y ôta ses chaussures. Il sortit un kunai de sa poche, qu’il attacha à un bâton, et se positionna sur l’eau. Il chercha un endroit, qui lui semblait plus poissonneux et attendit. Il adorait sentir le courant sous ses pieds, sans sentir l’eau lui glacer les mollets. Il se positionna tel que son ombre ne se reflétait pas dans l’eau. Les poissons ne le voyaient donc pas. Et au bout d’un quart d’heure, une carpe passa lentement sous lui. Il lança son arme : elle rata sa cible. Merde ! Il couru après sa proie. L’air siffla, et l’harpon transperça la carpe. Il récupéra son diner, et regagna son campement de fortune. La foudre était une affinité très pratique, et en la combinant avec un peu de feuilles et de bois sec on fait un feu pour la nuit.

Ce fut donc a la lumière rassurante d’un brasier, le ventre bien remplit qu’il s’endormit, dans l’ombre d’une grotte. Il se réveilla plusieurs fois dans la nuit, alerté par les bruits de la forêt. Certes il ne dormit pas beaucoup, mais lorsqu’il ouvrit les yeux à l’aube, il se sentait très reposé. Il resta longtemps, allongé a regarder les cieux, a travers le feuillage épineux des arbres. Et puis, il rangea ses couvertures, et reprit la route. Il remontait parfois en haut des arbres pour vérifier sa direction. Et puis, enfin, il entendit au loin le fracas de la cascade. Il accéléra l’allure, animé par l’impatiente et le bonheur simple. L’après-midi commençait lorsqu’en face de lui, jaillit l’immense chute d’eau. Il se déshabilla, et escalada les rochers imposants qui encadraient la cascade. Il s’arrêta sur l’un d’eux, et dans un cri sauvage sauta à l’eau. Pendant sa chute, il eut l’impression de voler. Le temps s’était figer, le vent lui cinglait le visage, et puis…Plouf ! Il entra en contact avec l’eau glaciale. Il toucha le fond, puis rejaillit, inspirant une longue bouffée d’air.

Il avait l’impression de renaître, c’était fabuleux. A moins que ce ne soit l’eau gelé qui lui faisait perdre la tête. Il ressortit, grelotant, et s’étendit sur un rocher plat. Il ne sut pas s’il s’était endormit. Ses yeux étaient entrouverts, regardant les nuages dessinés des portraits loufoques, modelable a volonté. Il observait les ombres qui sillonnaient le ciel, lançant de tant à autres un cri perçant. Il écoutait les bruits de la forêt, derrière ceux de la cascade. Lorsqu’il se redressa, il jugea qu’il était temps de rentrer. Il se sentait près à ré affronter son imminent voyage. Il allait capturer Ichibi, au meilleur de sa forme. Il était sur de la réussite de sa mission. Et puis, il était maintenant certain que quelqu’un allait être disponible pour l’accompagner. Il se redressa, et siffla. Les animaux semblèrent arrêtés leurs occupations pour attendre avec lui Seifuu. On entendit un cri perçant déchirer les cieux, les arbres frémirent sous les ailes puissantes de l’aigle géant. Il apparu, semblant lui aussi revigorer par ces petites vacances. N’ayant pas de place pour se poser, il resta en vol stationnaire, essayant d’être le plus stable possible pour son maitre. Ce dernier se hissa sur lui, et avec un sourire franc, regarda le Pays de la Rivière rapetisser, puis disparaitre.

Spoiler:

Yo Yo Yo, alors alors, bon bon bon, ok j'arrête....

Les deux rp ne sont pas mal du tout, quelques petites fautes d'inatention, mais bon il y a amélioration dans tout cela, félicitation!!

Un beau +8 d'xp pour ces deux rp(un petit point bonus pour l'encouragement).