Rennaissance[...]

L’obscurité … Le chaos … La peur … La vengeance … La haine . Ces différents sentiments avaient gagnés la plupart des ninjas d’oto. Pas tous, certes, mais la grande majorité des shinobis du son furent détruit après le carnage que l’on appela : La nuit du Yonbi. Non, moi je n’allais pas me laisser sombrer dans ce monde de tristesse et de douleur. Un village de détruit ? Oui, peut-être mais après tout, ce n’était que des bâtiments pour moi, tandis que pour d’autres, c’était toute une civilisation, un vie. Moi, je n’allais pas ruiné ma vie pour cela, je devais progressé devenir plus fort, la vengeance ne m’intéressait pas, mais la puissance, oui. Et pour cela, j’était prêt à tout. Pour l’instant en tout cas. Dans ma vie il n’y avait rien de particulièrement important. Pas vraiment d’amis, pas de maître, pas de richesse et pas de biens quelconque. Je n’avais rien, je ne pouvais me rattacher à quelques chose, mis à part la puissance. Après tout, l’ensemble des ninjas voulait devenir fort non ? Et bien si fort suffisait pour certains, ce n’était pas mon cas, je voulais devenir invincible. Et si par la suite, la vie décidait de m’offrir des compagnons, je voulais être capable de les protéger, de me protéger. Si une personne pouvait m’apporter ceci, alors qu’elle apparaisse. J’était prêt à la servir.

La nuit était tombée depuis peu. Je me trouvais près de l’ancien village du son, dans le pays des rizières. Depuis quelques temps, j’aimais bien aller faire un tour dans mon ancien village pour me recueillir et même parfois m’entrainer. La dernière fois que je m’y était rendu … Hum, c’était lors de la mission avec la Shodaime Tsukage, Nora Siruis. D’ailleurs, depuis quelques temps, les ninjas d’Oozora n’étaient plus informés sur la situation de Kinpaku. Peut-être que quelques choses d’important était arrivé là-bas. Moi, je ne m’était pas rendu à Oozora depuis un bon moment. Je n’avais pas vraiment de nouvelles, mais j’était sûr que tout était on ne peut plus normal. Bref, il était temps que je prenne la route pour les ruines.

Je m’élança rapidement à l’aide d’une pulsion qui me projeta droit devant à une allure folle. La sensation de vitesse était une des choses que je préférais. C’était si agréable de sentir le vent pour fouetter le visage, de voir le paysage défilé aussi vite et parfois même effectuer quelques pirouettes.
Les arbres étaient solides, leurs branches résistantes. Mais à cause de l’obscurité, je tentais aucune figures, je ne tenais pas à m’étaler sur le sol après tout ! Je n’était pas dégénéré. Ou bien, juste un petit peu … Je commençais à percevoir la sortie de la forêt, je força légèrement sur mon pied droit, pour me retrouver sur le sol, désormais, je faisais face à de grandes rizières. Mais vu l’heure qu’il était, il n’y avait pas un chat. Ces rizières, je les connaissaient, et je savais maintenant que je n’était plus très loin de mon village d’antan.

Quelques minutes passèrent, avant que je puisse arriver devant les gigantesques portes quasiment détruites. La splendeur d’oto n’était plus, il ne restait plus rien, à part un tas de ruines désolantes. La fierté de ce village était désormais nulle et sa beauté réduite à néant. D’ailleurs, peu de gens s’étaient rendus dans les ruines. Je ne voyais quasiment personne à chaque fois que je venais, quelques fois il y avait des civils qui essayaient de récupérer des biens qui leurs étaient cher, mais rien de plus. D’ailleurs, j’avais l’habitude de rester discret pour ne pas effrayer ces quelques personnes qui se recueillaient ici. Cette nuit là, j’avais vêtu mon ensemble blanc. Un peu voyant dans la nuit, mais bon. Au bout de quelques minutes je pus apercevoir un silhouette émergeant sur un toit. Je fus un peu surpris de voir quelqu’un d’aussi agile, ici. C’était très rare. Je m’approchas rapidement de ce toit sans me faire remarquer, puis à une vitesse extraordinaire, je grimpas sur le toit, me retrouvant dans le dos de mon opposant. Je ne savais pas si il m’avais remarqué, mais de toute façon, j’allais lui démontrer ma présence. Je fis un pas en avant, puis je pris uen longue inspiration, mon visage commenca à prendre une forme très étrange. Je fis en sorte de me décrisper, puis je pris un ton assez neutre.


« Il est très rare de voir des ninjas, ici.
Puis-je me permettre de me présenter. Je me nomme Eizo. »

Après cela, je fis de nouveau un pas, mais cette fois ci en arrière, j'avais appris à etre très prudent, je savais que tout ninja devait savoir prendre des précautions. Je ne connaissais pas mon opposant et donc par conséquent, je ne pouvais anticiper sa réaction. C'est pour cela que je fus le plus prudent possible. De plus, cet invidus n'avait pas l'air très net ...