La maison de Gon

La maison des tourbillons

Le monde des ninjas est terriblement grand. Bien que beaucoup assure qu’il le connaisse de long en large, personne n’a voyagé dans toutes les régions de ce monde. Certains vagabonds pourront vous raconter cependant quelque une des régions merveilleuses, presque paradisiaque, hors de l’emprise des villages ninjas. Beaucoup même vous parleront d’un pays doté de ninjas mais, contrairement aux autres, depuis la fin de la première guerre, ses habitants vivent dans la joie, le calme et la sécurité. Ce pays avait comprit le défaut des autres : leur envie de s’étendre et d’accroitre leur influence et leur pouvoir. Pendant que dans le monde, le sang coulait chaque soir dû aux guerres, les habitants de ce pays passaient leurs soirées à boire et à festoyer, remerciant aux dieux chaque jour qui leur étaient donnés. Et quand je dis qu’il festoyait, je ne lésine pas sur le mot. De grands festivals rassemblant de nombreux musiciens et de tavernier attiraient la majorité des habitants du pays. La bière, joyau de l’orge et du houblon coulaient à flot, ainsi que le vin et le saké. L’organisation était sensationnel, comme les enfants n’avaient pas le droit de boire, ils s’occupaient de servir leurs parents, prenant toutefois le temps de boire en cachette une ou deux choppes. Les parents quand à eux vivaient, comme le disait si bien le proverbe, d’amour et d’eau fraiche, sauf que l’eau n’était pas du tout celle qui coule au robinet mais c’elle crée par la distillation. Certain pourrait traiter ces gens de poivrot, mais je peux vous dire qu’ils se tromperaient. Et de plus, qu’est ce qui est pire entre faire la fête et faire la guerre ? Tout ce que je peux vous dire, c’est que si je vivrais à cette époque, c’est dans ce pays que j’irais vivre.

Malheureusement, rien ne dure si longtemps. La guerre est un fléau qui ne cesse de s’étendre. Telle la mauvaise herbe qui pousse au milieu des roses, elle devient de plus en plus présente jusqu’à ce que la beauté devienne totalement cachée. Ce fléau, amené par les autres nations, détruisit en quelques années totalement la beauté d’un des plus beau pays du monde. Des brigands assassinèrent la famille royale de ce pays, les meilleurs ninjas l’ayant déserté quelques temps auparavant afin de rejoindre un pays où ils croyaient être plus utile. C’est ainsi que le pays des tourbillons devint l’un des pays les moins accueillant. Le pays se dégrada tant que la terre devint de moins en moins fertile, ainsi, même les paysans, berceau de la civilisation quittèrent peu à peu ce jardin d’éden. Le temps passant, le pays devint de plus en plus insignifiant et désert. Tous commencèrent à oublier son histoire. Le tourbillon était vouée à arrêter de tourner. Cependant, juste avant que le dernier courant ne s’apaise, une légère lueur d’espoir, si infime soit-elle, pouvait peut-être sauver le pays de l’oublie.

Le temps était radieux ce matin là, comme à son habitude, il faisait terriblement chaud. Dans un coin reculé du village de Suna, à son extrémité ouest se tenait une vieille bâtisse. Elle était réputé comme étant la plus minable et défraichie de tout le village de Suna et pourtant, c’était celle-ci que voulait à tout prit un jeune garçon ninja qui désirait quitter son appartement qui était devenu bien trop petit pour pouvoir contenir tout son matériel. En visitant la maison il y avait de cela quelques jours, Gon Hyûga était tombé amoureux de celle-ci. Il savait qu’il avait énormément de travail afin de la remettre en état, mais son cœur lui disait que c’était ce lieu qu’il voulait appeler « sa maison ». Sitôt après avoir convenu un prix d’achat qui lui semblait acceptable, il s’était dirigé dans le quartier commerçant du village à la recherche de matériel pour restaurer cette ruine. Il entra dans une grande boutique contenant du matériel de maçonnerie où il acheta des truelles, des pelles, des échafaudages ainsi que tout le matériel nécessaire afin de redressé les murs qui étaient tombé. Il lui fallut ensuite plusieurs passages pour acheminer tout le matériel au lieu ou allait avoir lieu le chantier. Lorsque tout était prêt, il se saisit de la masse et abattît un mur qui avait été bien trop rongé par l’humidité pour demeuré toujours assez solide. Le travail était épuisant, mais cela faisait du bien au ninja qui en avait quelque peu marre des missions ces derniers temps. Les gens qui passaient dans la rue étaient surpris d’entendre des sifflements provenant de la maison qu’il n’aurait jamais cru être habité à nouveau. Quelques un d’entre eux lui proposèrent même leurs services, mais le jeune Hyûga refusa. Cette maison était à lui et il comptait bien de la rénové à la sueur de son front.

Les anciens propriétaires avaient tout laissé sur place. Dans le grand vestibule d’entrée se trouvait quelques armoires ainsi qu’une bonne douzaine de patères en bois pourris. Dans les armoires, une multitude de parchemin remplie de mousse due à l’humidité. La pièce donnait sur trois autres : la cuisine à droite, toute de pierre bâtie, magnifiquement ouvragée bien que ternie par le temps, en face de l’entrée un spacieux salon pouvant accueillir facilement une bonne dizaine de personne, avec ses canapés et ses meubles qui semblaient absolument impossible à rénové, et à gauche un escalier montant et descendant, celui qui monte donnait sur l’étage et celui qui descendait à une cave qui était à moitié en ruine. Le seul avantage de cette cave, c’était que son mur porteur n’avait pas cédé, ce qui aurait entrainé la destruction de l’antique maison. A l’étage se trouvait cinq chambres assez spacieuses avec chacune deux fenêtres. Toutes étaient meublées et Gon fut très heureux d’apprendre qu’il pourrait en rénover une bonne partie pour un coût modeste. Les sols étaient encore pour le moment jonchés de détritus de tout genre. Des objets anciens et qui semblaient de valeur modeste se trouvaient un peu partout, comme par exemple au sous sol, un magnifique talisman était caché sous une montagne de boue. Gon ne l’avait pas encore trouvé et il ignorait totalement que celui-ci allait le mener dans une quête à la destination et aux risques incertains. Mais là n’était pas le sujet, revenons en donc à la construction.

Le jeune maçon improvisé avait prit de gros risque le premier jour de travail en abattant l’un des murs porteur le premier jour, mais il savait que c’était nécessaire. Il avait installé plusieurs poutres de support pour éviter que le ciel ne lui tombe sur la tête et il s’était dépêché, bien que faisant le travail comme un véritable professionnel, à finir de le remonter avant la nuit parce que si par malheur un tremblement se manifestait cette nuit là, la maison n’aurait aucune chance de tenir. Le deuxième et troisième jour, l’ouvrier remis en état les mures du rez de chaussés et de la cave, il put même enlever les renforts à la fin du troisième jour, contemplant le magnifique et très solide mur porteur qu’il avait rebâtit.

**Absolument magnifique, je ne suis pas si nul que ça on dirait ^^**

Les jours suivants, il s’occupa du premier étage. A la fin de la semaine, tout ce qui était maçonnerie étaient finit, il se rendit donc dans un autre magasin afin d’acheter d’autres outils. A l’aide d’une brouette, empruntée sur l’un des chantiers de Suna pour quelques Ryos, de sa pelle et d’un balai, il débarrassa la maison des détritus qu’il rassembla dans l’une des grandes bennes qu’il avait demandé à installé pour la construction juste devant sa maison. Tout ce qu’il trouva fut trié, d’un côté le matériel à jeté, style des vieux cartons moisis des lampes qui étaient détruites,…, et de l’autres les objets dont il ignorait l’utilité ou ceux qu’il voulait garder. Sitôt ce long travail terminé, qui dura une bonne semaine et demi, il tria les meubles qu’il avait. Ceux qui pouvaient être sauvés furent déplacés à la cave ou il passerait, lorsque la maison sera finit, beaucoup de temps à faire un peu de menuiserie. Finalement, après avoir fait encore quelques petits boulot dans quelques endroits, comme traité contre l’humidité, il s’attaqua à l’avant dernière phase de la construction même du baraquement : la peinture. Ce fut vraiment avec beaucoup de plaisir que Gon accomplit se travail, donnant toujours son maximum. Lorsqu’il eut donné le dernier coup de pinceau et eut enlevé les plastiques qu’il avait posés par terre, il fut très satisfait de son travail. Mais il manquait toujours quelques choses, et cette chose qui lui manquait se trouvait en dehors de Suna. Il se rendit donc à l’entrée du village ou il attendit plusieurs heures sous un soleil de plomb. Après l’avoir fait longtemps poireauté, ce que Gon attendait apparu enfin loin, très loin du village. Une caravane chargée de bois avançait lentement dans le désert. Le chargement arrivé, il lui dit de poser le tout dans le vestibule de la maison, et ce fut seulement après une bonne nuit de sommeil qu’il s’attaque à la phase final, le posage du parquet. Le travail fut terriblement facile et vite fait, après une longue journée, tout le sol avait été recouvert, excepté celui de la cave qui devait rester telle qu’elle.

La maison était méconnaissable, elle était grande avec des mures d’un blanc pur qui donnait une énorme impression de lumière. Son extérieur ne se démarquait que par ses courbes bien plus fine et gracieuse que toutes les maisons qui l’entouraient, mais son intérieur n’avait rien à voir avec les autres. Les autres maisons possédaient généralement des murs couleurs sables, et leur sol était également en sable durcie, pas en magnifique parquet qui avait coûté bonbon et avec des lampes faites en bois anciens que Gon venait juste d’installé. Le résultat était vraiment impressionnant et tout avait été fait par un novice, excepté l’électricité et la plomberie que le jeune propriétaire laissa faire aux professionnels. Lorsque les beaux meubles en massif seront restaurés, la maison aura vraiment, mais alors vraiment beaucoup de classe.

Gon fit la fête le soir même. Comme il n’avait rien pour accueillir du monde, il passa la soirée seul, à contemplé son travail, une bouteille de champagne à la main, et à regarder quelques objets qu’il comptait conserver. Tout l’intéressait beaucoup, mais, cependant, une chose parmi toutes les autres attira son attention. Il grimpa dans la benne et le saisit, le tenant dans le creux de sa main. Ce petit bout de métal richement orné était d’une perfection indéniable. Même la chaine qui était liée au petit médaillon semblait faite au millième de millième de millimètre prêt, ses maillons s’emboîtant à la perfection. L’objet était assez lourd et Gon fut assez énervé de ne pas réussir à ouvrir le merveilleux objet. Il avait beau usée de toute sa force, essayant de l’ouvrir comme une noix, il n’y parvint pas et, après avoir longuement contemplé l’objet, il remarqua que celui-ci n’avait pas été touché par la rouille. Soudainement, une chose lui vint alors à l’esprit, une chose qui aurait du lui paraitre suspecte dès le début. Toute la maison avait été frappé par la corrosion, la rouille, la moisissure,…, signes dues à un contacte avec l’eau. Mais comment ce faisait-il qu’il y ait de l’eau dans cette maison alors que tout le village de Suna et le désert tout entier était absolument aride, dépourvu d’elle ? Gon allait apprendre bien plus tard les terribles secrets de sa demeure.

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Tu nous a pondu une très bon Rp ^^ J'ai bien aimais ton introduction =).

+ 22 EXP pour toi =)