Problème à régler - [Rang D]

Nom : Problème à régler.
Objectif : Un conflit familial à régler perturbe nos opérations. En effet, un père de famille tabasse parfois ses enfants et alors que sa famille tente de régler le problème, une évacuation massive est organisée. Allez au point de ralliement et réglez ce problème pour achever l'évacuation qui se déroule au Village Ouest.
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Il commençait à faire sérieusement mauvais par là. J'avançai dans la partie Ouest du pays, attaqué par de nombreuses gouttes d'eau. Toutes s'abattaient sur moi avec violence et envie, je les subissais. La ligne de nuages noirs que je pouvais voir en face de moi, au loin, n'arrangeait rien. Je n'avais plus le temps de marcher, il fallait que je passe au niveau supérieur. En deux ou trois mouvements, j'élançai mes jambes, faisant ainsi croitre ma vitesse de course. Les gravas défilaient sous mes pieds, même le sentier était laborieux, il n'allait plus tarder à se transformer en champ de boue. Cette reprise du travail s'annonçait mal.

Après une bonne dizaine de minutes, j'arrivais à destination. La pluie tombait plus doucement, personnellement j'avais ralenti. Je pus observer les lieux un instant. De nombreuses personnes avançaient ensemble, allant de la partie gauche du village à la droite. Sans doutes l'évacuation. J'en déduisis que l'homme qui nous posait problème était dans la partie gauche. Je pris cette direction sans rien dire. Il ne devait pas être bien méchant, après tout il ne s'en prenait qu'à plus faibles que lui. Ce qui n'était absolument pas mon cas, fort heureusement. Après plusieurs minutes à traverser des allées identiques les unes aux autres, j'entendis un cri de rage, ou plutôt une espèce de grognement. J'accélérai dans cette direction, bondissant tel un félin, jusqu'à arriver à destination. Un gros tas, grand et apparemment musclé, tenait sa femme par un des poignet qu'il avait claqué contre le mur. Son regard me parut trouble, comme s'il n'était même plus en état de tenir debout. Je ne pris pas la peine de lui faire mal et décrochai son emprise en lui attrapant le poignet. Il mit quelques secondes à réagir, il était vraiment lent à la détente. Quand à la dame, elle reprit rapidement ses esprits et se mit à me regarder avec détresse, comme si elle me priait de ne rien lui faire.

« A vrai dire, je n'ai pas envie de frapper cette larve. Néanmoins, je vais devoir m'occuper de son cas. Écartez-vous, merci. »

Ma phrase n'avait en rien changé son attitude, elle continuait de me regarder, tenant son mari grâce à une seule de mes mains. Puisqu'elle ne voulait pas bouger, c'est moi qui bougeai. D'un bond, j'apparus sur des tôles fragiles, menaçant à tout instant de s'écrouler. Ce lieu n'était pas vraiment rassurant. Qu'importe, j'essayai de capter l'attention de mon homologue. Ses yeux partaient dans tous les sens, il n'était plus du tout dans son état normal. Quel abruti. Je l'attrapai brutalement à la gorge et le soulevai, alors que j'étais toujours accroupi. Cette fois, ses yeux se dirigèrent vers moi. J'essayai de le garder avec moi en lui infligeant un regard perçant et marqué d'une envie fixe de mal. Il ne broncha pas, c'était idéal.

« Eh. J'ai pas envie de passer ma journée ici donc on va faire vite. J'entends encore une fois parler de toi, je vais exploser ta tête contre un rocher et la dépose là où personne ne pourra la trouver. »

Il ne répondit évidemment pas et sembla même tourner de l'œil. Et bien tant pis, j'allais l'amener au point de ralliement. S'il venait à recommencer, je l'écraserais comme convenu. S'il ne s'achève pas lui-même auparavant. Ce genre de type me dépitait, il n'était même pas maître de son esprit. Je n'avais guère envie de le revoir et espérais qu'il se tuerais lui-même. Certains trouveront mon attitude triste ou désolante. C'est vrai, je n'avais pas à faire ça. Finalement, je le posai sur mon dos et m'échappai, loin d'ici. Je le déposai dans un des lieux médicaux du Village Nord, quel chemin j'avais pris la peine de faire pour ce truc. L'espace d'un instant, je crus n'être plus moi-même. Je soupirais... C'était tout de même terminé, l'évacuation pourrait continuer sans problèmes, je retournais alors au Village Principal, peu fier de ce que je venais d'accomplir.