Une épopée, des amis, un héro, un hunter !

Suite de "Sur les traces de son père" (aux portes de Suna)

Partie 1 : Désespoir ou folie ?

Sur une tour du village de Suna, un jeune garçon était assis en regardant au loin. Sur ses yeux, on pouvait facilement lire la douleur, la tristesse et le désespoir. Un souvenir venait de refaire surface, un souvenir horrible. La chose si horrible qu’il voulait effacer de sa mémoire, bien qu’elle se soit passé il y a moins d’un mois, ne voulait pas quitter son esprit. Il entendait encore les cris effrayant qu’il ne pouvait contenir lorsque son bourreau plantait des Kunais dans chacun de ses membres. Aujourd’hui, si Gon enlèverait sa chemise, on verrait encore les innombrables cicatrices causées par le travail de ce monstrueux personnage. On verrait également les marques causées par son écartelassions, les brulures au troisième degré,… Rien ne semblait vouloir quitter sa mémoire et depuis ce jour, chaque nuit, il se réveillait en sursaut. Toute son épopée lui revenait toujours et constamment à son esprit.

Flash Back

Combien d’heures, combien de jour, combien de mois ? Telle était la question que se posait un gamin qui avait perdu plus de 20 kilos en quelques jours. Il était recroquevillé en boule au fond d’une cellule dans la soute d’un navire qui semblait insubmersible. Il avait tant d’ennemi autour de lui qu’il avait depuis longtemps perdu l’espoir de s’échapper. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Ses chevilles étaient pratiquement creusée jusqu’à l’os, ses poignets également, bien qu’ils avaient en plus un énorme trou causé par des clous. Son torse était pratiquement intacte par contre, sans doute pour caché toute les marques de fouet, de martinet et de toutes autres engins de torture qui avait été testé sur lui. Son cou comportait une grosse marque rouge causée par une barre incandescente qui avait été maintenu appuyée pendant une dizaine de minute. Son visage s’était aminci, il paraissait bien plus rude, sévère et dévoré par la misère.

Des chaines étaient accrochées à sa jambe droite, qui le maintenait piégé dans cette petite cellule. Il ne dormait plus la nuit, celle-ci étant le seul moyen ou il pouvait avoir le calme et la paix, quand il n’y avait pas un ninja bourré qui voulait le frapper au visage. Tout espoir de quitter cette enfer l’ayant complètement quitté, Gon se terrait dans l’obscurité, tel l’aurait fait un fou. Plus rien n’avait d’intérêt aux yeux de Gon, son village, ses amis et même son père. Il n’avait plus aucun souvenir, sa mémoire semblait être autant détruite que son morale. Mais un jour, alors que la lumière allait s’éteindre, un léger coup de vent vint donner un dernier espoir de survie. Si infime soit-elle, le jeune Hyûga, enfin ce qu’il en restait, devait saisir cette chance.

Le vent avait changé de sens sur le pont, le capitaine Lee était confiant, dans quelques minutes, il aurait enfin rattraper les fuyards. Il savait que ceux-ci étaient à bout, de là ou il était, avec sa longue vue, il pouvait voir que tous était fatiguer. C’était normal, leur fuite avait quand même durée plus de 10 jours. Une semaine et demi à donner tout ce que vous avez pour avoir la chance de rester en vie, c’était ce qu’avait du faire tout les ninjas qui se trouvait avec l’ami de Gon. Celui-ci fumait une dernière fois sa pipe, il regardait son équipage sur le pont. Il était vraiment très fier d’eux, il n’avait jamais eut un tel équipage. Il voulait le leurs dire, tant qu’il le pouvait encore.

Le capitaine s’avança, d’un pas lent, comme s’il faisait une marche funèbre. Il regarda une nouvelle fois le ciel noir, puis la lune. C’était peut-être pour lui la dernière fois qu’il la voyait. C’était tellement magnifique, toutes ces étoiles,… Après quelques instants, il se remit en route et monta de quelques mètres sur les cordes menant au sommet du mat. Il voulait que tout le monde puisse le voir et puisse l’entendre. Lorsqu’il fut certain que tout le monde le voie, il tint sa pipe dans une main et leur annonça la triste nouvelle.

« Mes amis, voilà déjà dix jours que nous fuyons. Tous autant que vous êtes, vous êtes les meilleurs éléments que je n’ai jamais eus sous mon service. Jamais plu je n’aurais d’équipage comme vous, vous êtes vraiment les meilleurs. Si seulement le jeune Gon pouvait vous parler, il dirait la même chose que moi en se moment. Vous avez tous entendu le supplice qu’il est en train de subir là-bas, et vous savez que nous n’avons plus aucune chance de nous en sortir. Je vous propose donc une dernière chose. Faisons leurs montrer que nous ne sommes pas que bon en fuite, mais également en assaut. Attaquons-les de faces, après avoir exécuté la manœuvre du jeune gamin. Si nous perdons, ce que je pense être la résolution du combat, essayons d’abrégé les joies du chef de notre ennemi et également les souffrances de Gon. Quoiqu’il en soit, nous allons donnez tout ce qu’il nous reste. Je compte surtout sur vous, utilisateurs de Katon, Doton et Genjutsu. Vous êtes les moins fatigués. Maintenant, tout le monde à son poste, et que l’aube soit rouge ! »

Tous étaient motivés, bien que personne ne poussât d’acclamation. Il savait, il courait à leurs pertes, mais de toute façon, il ne pouvait rien faire d’autre d’utile. Ils s’accrochèrent tous au rambarde du navire. Le capitaine allait donner le signale. Certain tremblait seulement, d’autre pleurait et les plus vils avait hâte de voir le carnage. Le capitaine s’accrocha à son gouvernail, cria très fort en riant.

« Nous allons à la mort, alors autant lui sourire pour qu’elle se souvienne de nous ! Ah ah ah ! »

Il fit un léger signe de tête à son second qui donna immédiatement un coup de pied au mécanisme qui tenait l’ancre. Le navire pica du nez comme celui avec lequel Gon avait fait la même manœuvre, mais comme celui-ci était bien plus solide, plus plein et surtout qu’il était nourrit au chakra, il put l’exécuter sans se briser. Seule l’ancre fut arrachée, entrainant avec elle, par mal chance, le courageux second qui ne put absolument rien faire. Tout ce que les personnes présentes purent voir, c’était que celui-ci était en train de sourire, lorsque la chaine de l’ancre le saisit par le torse, réduisant son corps en bouilli en un dixième de seconde.

Cette évènement aurait put créer la panique dans l’équipage, mais, contrairement à cela, sa entraina un fou rire générale. La fatigue plus la peur avait rendu complètement fou ces personnes qui maitrisaient tous les secrets du Ninjutsu.

**Gon, attend nous, on arrive !**

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Partie 2 : Combat !

Au fond de la soute d’un navire, un garçon était toujours appuyé contre le coin le plus sombre de sa cellule. Il n’avait absolument aucune idée de ce qu’il se passait au dessus du niveau de la mer. Tout ce qu’il était certain, c’est qu’il n’avait plus aucune chance de s’en sortir. Et pourtant, quelque chose d’insensé allait se passer. Le bateau qui était pourchassé depuis des jours avait fait demis tour et fonçait droit sur ses poursuivants, dans le but de faire le plus de dégâts possible et de sauvé celui qui leurs avaient permis de survivre si longtemps. Tous étaient prêt à tout pour cela, surtout le capitaine ainsi que deux membres de l’équipage qui ne le connaissait pas mais qui avait assisté à son entêtement à l’entrainement et à son envie de sauver des gens. Ce simple fait lui avait attiré leur sympathie. Ces deux personnes avaient prit la place du second qui venait juste de mourir, ils le remplaçaient en donnant des ordres aux hommes noyés de désespoirs. Ils savaient qu’en se retournant face à l’oppresseur, il n’y avait plus d’échappatoire. Se qui les attendaient, c’était la mort, et rien d’autre.

Un bruit étrange arriva aux oreilles de Gon, le bruit d’un cor, puis d’un gong. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour le reconnaître, c’était celui du navire dans lequel il avait passé pratiquement tout le trajet. Le choc fut si brutal. Tout ce que Gon avait oublié à cause de la torture lui revint subitement à l’esprit. Il s’appelait Gon et servait le village caché du sable. Il était actuellement à la poursuite de son père, qui l’avait abandonné. Des milliers de souvenir de joie, de douleurs, de haine, de jalousie,… lui revinrent. Il savait qui il était, et il savait encore quelque chose de plus important que cela : Il devait sortir d’ici, et vite.

Ses menottes étaient vraiment solides. Il tira, tira, tira, mais rien. Elle semblait absolument incassable. Gon ne voyait pas comment se détacher, et il savait que sans ses mains, il ne pourrait pas sortir de cette cellule, ni de ce navire. Il devait impérativement réfléchir. Il se concentra, pensant à tout ce qu’il avait appris. A l’académie, ses Senseis lui avaient appris comment se débarrasser de ses liens, mais cette méthode ne marchait pas avec les menottes de fer forgé, vraiment très solide. Toutes ses techniques de clans ainsi que sa maitrise du Taijutsu ne le mènerait absolument nul part également. Les techniques communes non plus ne lui serviraient à rien cette fois. Que lui restait-il ? Avait-il un moyen de se défaire de ses liens ? Comment ? Par quelle magie ? C’était impossible, c’était comme d’attraper le monstre des marais de l’ile de la baleine.

**Attend voir !...**

Le garçon se rappela d’un truc. Le monstre des marais, il l’avait attrapé. Mais oui, rien n’était impossible, il pourrait se tirer de cette situation, comme il l’avait toujours fait. Il suffisait de trouver l’astuce. Soudain, il se remémora d’un autre de ses talents. Les techniques de Irou, certes, elle ne nécessitait pas de signe de main, mais par contre, elle était faite pour soigner, et non pour détruire le cadenas de ses attaches de fer. Après quelques secondes a avoir réfléchit à un autre moyen, le jeune ninja se rappela qu’il avait appris une technique d’Irou permettant de détruire les cellules.

**Si j’arrive à l’utiliser sur la serrure de la cellule, je pourrais sortir et prendre les clefs qui se trouvent sur la table. Se ne doit pas être bien compliqué de détruire un simple cadenas, même si ma technique n’est pas tellement appropriée ! **
De toute façon, il ne pouvait rien faire d’autre que d’essayer. Ses bras étant trop serré pour détruire la serrure de ses liens, il se dirigea vers la porte. Il leva ses deux mains légèrement vers le petit trou qui se trouve au dessous de la poignée, ferma les yeux et se concentra. Il ne devait pas se concentrer comme d’habitude sur le système sanguin d’une personne, mais sur le mécanisme d’une cellule. Avec force, il frappa contre la porte en envoyant de son chakra dans le trou. Le verrou céda et la porte s’ouvrit. Gon était vraiment soulagé, il n’avait plus qu’à ce saisir de la clef. Il avança droit vers celle-ci, mais malheureusement, la chainse liée à son pied l’empêchait d’avancer. Il se baissa, mis les mains en dessus du cadenas qui retenait les chaines à sa jambe et il fit la même chose qu’avec la porte. Le poids douloureux et lourd du froid métal qui le liait à ce navire avait enfin cédé. Gon était vraiment soulager, des larmes coulaient à ses yeux tellement il était heureux. Enfin, il était enfin libre. Il ne lui restait plus que les menottes. Il s’approcha de l’établie où était entreposé tout les objets qui l’avait maltraité durant ces derniers jours, bien que lui croyait que c’était des mois. Il les regarda avec mépris. Ensuite il attrapa la clef avec sa bouche, celle-ci était couverte de sang, de son sang pour être exacte. Il ne fit pas attention et commença à crocheter les menottes qui liaient ses mains. Il lui fallut quelques temps, et il crut bien qu’il allait se briser une ou deux dents. Lorsque les lourds liens tombèrent au sol, le jeune Hyûga se massa les mains. Il ne savait pas ce qu’il devait faire. Deux choix lui étaient offert : se venger en coulant se navire et en tuant le chef, ou fuir.

Il commença tout d’abord par se soigner. Son corps était en piteux état. Il n’utilisa quand même pas tout son chakra, car il craignait de devoir se battre, il se soigna donc légèrement, suffisamment pour pouvoir bouger sans trop être gêner. Le jeune garçon pensa ensuite à Lee, l’homme qui avait causé toute cette douleur. Il voulait vraiment le tuer pour le faire payer, mais il ne savait pas s’il en était capable. La fuite semblait la meilleur solution pour lui, mais s’il faisait ça, il abandonnait les hommes qui allait à la mort dans l’espoir de le sauver ? Que faire ?

Le temps qui lui était impartie devait sans doute être dépassé car, dans un bruit de claquement entre deux morceaux de bois, une silhouette sinistre descendait les escaliers. Les yeux de Gon s’était écarquillé, il le savait, c’était lui. Le monstre qui lui avait fait enduré toute ses souffrances se trouvait derrière lui à quelques mètres, sans doute pour le supprimer pour être sur qu’il ne s’échappera pas. Les pas devenaient de plus en plus rapides et le jeune martyre ne se retournait toujours pas. On entendit une lame sortir de son fourreau, mais le garçon ne semblait pas vouloir bouger. L’ombre du monstre leva le bras et son arme, puis se courba et entra, dans un bruit qui ferait pleurer Chuck Norris dans la chaire de l’enfant. Son cœur avait été transpercé, c’était la fin. Le jeune garçon s’effondra au sol, du sang coulait de sa bouche. Il tournait toujours le dos à son assassin. Qu’est ce qui avait bien pu le poussé à ne pas se retourner, ça Lee s’en fichait. Tout ce qui l’intéressait, c’était que se qu’il croyait être son ennemi de toujours était mort. Gon avait finalement payé à la place de son père, mais ça, Lee l’ignorait totalement.

En dessus du niveau de la mer, les amis de Gon avançaient toujours, il leurs fallait faire encore quelques centaines de mètre pour être à portée de tire. Leurs ennemis également étaient prêt à faire feu, plus que quelques secondes et se serait bon. La tension était à son comble dans les deux camps. Plus un mot ne se faisait entendre. C’était, comme le dit si bien cette expression, le calme avant la tempête. Mais cette tempête n’était pas équilibrée, d’un côté, un navire d’une puissance hors normes et de l’autre, une flotte qui n’avait perdu qu’une seul bataille. Les amis de Gon étaient dans la mouise. Leurs ennemis avaient assez de baliste et de canons pour réduire leur navire en allumette. Et ils le savaient pertinemment. Cependant, il fallait tenir compte que ce navire n’était pas n’importe lequel.

Plus que 50 mètres. Le capitaine des gentils poussa un terrible hurlement qui se fit entendre par tout ses adversaires. Et tout son équipage répéta après lui.

« Pour GONNNNNNNNN !!!!!! »

Plus que 25 mètres. Aucun navire n’avait encore donné le signale de tire, car personne n’avait la possibilité de toucher, et pourtant, deux des navires se trouvant de chaque côté de la tortue subir une grosse explosion qui les fit couler rapidement. Plusieurs de leurs coéquipiers regardèrent ce qu’il s’était passé et comprirent que l’assaut avait belle et bien commencé depuis peu. Des ninjas de type Katon, aidé par ceux de Suiton avait pénétré dans plusieurs de leurs navires. Malheureusement pour eux, des ninjas se trouvaient également chez les méchants corsaires et ils ne tardèrent pas à les combattre. Mais ce n’était pas grave, car tout cela était prévu. Le temps qu’avait perdu les brigands à regarder ce qu’il se passait avait dépassé les quelques 5 secondes qu’il manquait pour faire feu. Les deux personnes qui désiraient plus que les autres sauvés Gon, appelé Kurapika et Leorio avaient ordonné aux autres passagers du navire de faire feu. Deux autres navires qui se trouvaient derrière ceux qui avaient été précédemment coulé subirent des dommages, mais pas suffisant pour les ralentir. La contre attaque ne se fit pas longue, et de multiple projectile s’écrasèrent sur le pond du navire. Celui-ci se brisa, bien qu’il ralenti lourdement les morceaux de bois et de plomb qui n’eurent pas la puissance pour percer la coque. Kurapika et Leorio ordonnèrent de lancer une nouvelle salve. Cette fois, ce ne fut plus toucher, mais couler. Les navires précédemment touché rejoignirent les dieux de l’océan.

Le capitaine, qui regardait toujours ce qu’il se passait, sa pipe au museau, poussa un long soupire. Il tira sa casquette et rentra dans sa cabine. Il savait que le navire n’allait pas tenir plus de deux salves. Il ne croyait pas en leur victoire et d’ailleurs, il n’en avait jamais cru. Maintenant, ce qu’ils leurs restaient à faire, c’était d’attaquer le navire principale, et de tuer Gon. Abréger ses souffrances étaient tout ce qu’il pouvait faire. Il prit donc le gouvernail et l’orienta droit sur la tortue de Lee. Une autre salve arriva sur le navire, détruisant pratiquement toute les armes du navire. Leorio et Kurapika sortirent leurs armes. Le premier réajusta ses lunettes et sortit un gros canif, tandis que l’autre sortit deux lames assez courtes, reliée par une corde. Ils s’accrochèrent à ce qu’ils virent tout comme le reste de l’équipage. Le choc allait être violent.

Les deux navires se percutèrent, La coque de la tortue de brisa partiellement. L’autre coque, durcie par le Chakra que le capitaine avait offert à celui-ci depuis des dizaines et des dizaines d’années, ne fit que s’érafler lourdement. Des hurlements barbares se firent entendre et un blond aux cheveux court à la chemise étrange et bleu ainsi qu’un homme assez grand, avec des lunettes, un costard et des cheveux bruns très foncé sautèrent à l’intérieur du navire à la forme d’animal aquatique qui, gentiment, était en train de se remplir d’eau. Ils se ruèrent sur les cinq premiers ennemis qu’ils virent et les maitrisèrent en quelques secondes, avant de les envoyer par-dessus bord. Un hurlement bien plus effrayant se fit entendre, c’était celui de la trentaine d’équipage ainsi que du capitaine qui venait soutenir les deux combattants.

Le combat était violent. Léorio et ses amis, en plus grand nombre, finit, après un combat de prêt de 5 minutes, par triompher et prendre possession de la tortue, mais beaucoup des leurs étaient mort. Lorsqu’ils voulurent s’attaquer un autre bateau et lorsque le capitaine était à deux doigts d’entrer dans la soute, les ninjas ennemis qui avaient triomphé sur les autres navires arrivaient. Ils étaient vraiment nombreux et fort. En quelques secondes, une dizaine d’homme tombèrent au sol. Kurapika et Léorio était en sous-nombre. Ils allaient mourir, mais, dos à dos avec Kurapika, il dit :

« Je suis sûr que je peux en jeter à la mer plus que toi ! »

Son ami commença à rire, il était maintenant entouré d’une dizaine de ninja lorsque le cri d’un gamin se fit entendre. Ils ne pouvaient voir ce qu’il se passait. Les ninjas ennemis se retournèrent et sautèrent sur un autre bateau. Léorio et Kurapika étaient sauf, mais comment ? Qu’est-ce qui avaient permis de repoussé leurs opposants ? En regardant vers la soute, ils virent le jeune Gon, un couteau dans la main, ainsi que Lee, un couteau sous la gorge.

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Partie 3 : Faiblesse et nouveaux amis !

Gon avait son corps recouvert de sang. Le combat qui s’était déroulé à l’abri de tous avait sans doute été très violent. Le méchant Lee, lui paraissait pratiquement intact, il avait juste une légère plaie sur la joue. Impossible de dire comment l’Hyûga avait fait pour le capturer, tout ce qu’on pouvait constaté, c’était qu’il tenait le coup sous le cou de son adversaire. Il avait donc gagné. Kurapika et Léorio allèrent vers lui, ils ne se connaissaient pas mutuellement, mais ils parlèrent comme si c’était le cas. C’était ce qu’on appelle la magie du combat, qui réunissaient ses trois êtres. Le Ninja aux cheveux blond avec les deux petits sabres mit son arme sous le coup du méchant capitaine et le conduit gentiment sur l’autre bateau, car celui-ci était en train de couler. Léorio, quand à lui, connaissait la base de la médecine, mais pas la médecine Ninja, cependant, il possédait assez de matériel pour recouvrir les grosses blessures de Gon. L’homme, en le soignant pensa, mais sans dire un seul mot, car aucun médecin ne disait la vérité sur la gravité des blessures d’un patient.

**Ce petit a eut vraiment de la chance. Son corps est en piteux état, mais aucun des muscles ou des veines majeures n’ont été touchées. Cependant, il lui faudra sans doute des mois pour reprendre ses forces, il n’arrivera jamais à aller là ou il veut.**

Son patient, qui le regardait avec les yeux grands ouverts, comme piqué par la curiosité, le regarda faire avec admiration. Il ne savait pas soigner naturellement, hormis certain poison. Son Chakra était la seule chose qui lui permettait de faire des soins et, comme en ce moment, quand il est dépourvu de celui-ci, il ne peut rien faire. Il aimerait bien en apprendre plus sur cette méthode de soigner les gens, et il voudrait également en apprendre plus sur son nouvel ami.

« Tu es médecin ? »

L’homme s’occupait d’une grosse plaie sur le torse du garçon lorsque la question fut posée. Tout en ne détournant pas son regard de l’entaille et en appuyant contre celui-ci un cataplasme fait en une matière que Gon ne connaissait pas mais qui sentait le choux fleur, il lui répondit avec un petit rire sur le visage et une détermination hors norme qui se dégageait de ses yeux :

« Je ne le suis pas encore, mais je compte bien le devenir. »

Les deux garçons parlèrent tranquillement pendant près d’un quart d’heure. C’était à peine croyable. Ils avaient totalement oublié qu’ils étaient encore entourés d’ennemi qui n’attendait que le signal qui signifierait que leur chef ait été libéré. En attendant, ceux-ci ne pouvaient qu’écouter rire les deux personnes qui bavardaient. Pourtant, ces deux personnes savaient pertinemment que leur camp avait subit de lourde perte, mais peut importait. Comme le pensait si bien Gon, seul le moment présent était important. Le passé, il ne pouvait qu’essayé de l’oublié, tout ces jours de tortures, tout ces morts,… Tout cela devait disparaître pour laisser place au présent. Il faut toujours regarder de l’avant.

Lorsque les soins furent finit, Léorio aida le jeune garçon à se relever, mais malheureusement, c’en était trop pour lui. Son corps était trop fragile, trop frêle encore. Il avait également perdu trop de sang pour que ses jambes puissent le porter. Il sentit son esprit sombrer dans la nuit. Cependant, juste avant de sombrer dans un sommeil profond, il sentit deux mains l’attraper par la taille. C’était son médecin et Kurapika, celui-ci était revenu après avoir confié Lee a d’autre homme, qui l’avait retenu avant qu’il ne percute le planché du navire. Ensuite, cette sensation de chaleur produite par ces deux mains laissa place à la nuit et à la froideur.

Lorsque le garçon reprit connaissance, il était couché dans un hamac, dans le navire qu’il avait protégé. Le plafond avait été légèrement retapé pour qu’en cas de pluie, l’eau ne pénètre pas dans la cale. Le jeune homme avait mal à la tête, mais, en essayant de faire bouger son pied, il comprit que tout le reste de son corps lui était également douloureux. Prenant tout le courage qu’il avait, il se releva et descendu du lit suspendu entre deux poutres. Enfin, descendre, c’est un grand mot, c’était plus tomber qu’autre chose. Il dut presque ramper pour atteindre les escaliers, cependant, avant qu’il ne puisse le gravir, une immense vague d’eau dévala celui-ci. Le jeune Hyûga se fit projeté en arrière. Il but plusieurs fois la tasse avant de sortir la tête de l’eau. Il avait vraiment mal, terriblement. Il dut utiliser la quasi-totalité de l’énergie qui lui restait pour se redresser, mais malheureusement pour lui, une seconde vague le frappa de plein fouet. Il n’avait plus la force pour sortir la tête de l’eau qui inondait pourtant la cale que sur une cinquantaine de centimètre. C’était presque vexant. Mourir ainsi !

L’eau était très froide, et pourtant, une sensation chaude le prit par la taille. Il se sentit soulever. Lorsqu’il eut la tête hors de l’eau, en ouvrant les yeux, il put voir que c’était Kurapika. Le Ninja le prit et le remit dans le hamac. Il commença à parler avec lui, lui expliquant qu’un terrible orage les avait surpris durant la nuit. Le garçon voulut savoir pourquoi Lee ne se trouvait pas dans la soute.

« Ah oui, c’est vrai, sa fait déjà quatre jours que tu dors. »

Comment ça, quatre jour ? C’était impensable. Le jeune Hyûga avait de la peine à l’accepter. Il était si faible que sa ? Pourtant, lorsque Léorio l’avait soigné, il se sentait encore en pleine forme. Mais en y réfléchissant, il dut constater que c’était sans doute le poison qui se trouvait dans le sabre du vil capitaine qui avait endoloris tout son corps. C’était vrai, bien qu’ayant fait croire à sa mort grâce à une simple technique de Genjutsu, Lee, qui n’était pas un débutant dans l’art d’être un Ninja avait combattu avec rage le vrai Gon. Il savait où il se trouvait et avait mouliné dans sa direction, touchant le Chuunin à plusieurs reprises. Kurapika avait produit un choc à Gon, mais il n’avait pas répondu à sa question.

« Le soir même de la bataille, un des seconds de Lee essaya de nous couler, sans avoir peur de tuer son chef. Sans doute voulait-il le tuer par la même occasion, tu sais, un accident est si vite arrivé. De plus, il aurait peut-être pris la place de son supérieur. Quoiqu’il en soit, il nous a touché plusieurs fois avant de changer subitement de cap. Nous n’avions pas comprit pourquoi il avait fait cela, mais, en regardant devant nous, nous vîmes qu’une autre flotte approchait du nord. Nous avons donc hissé rapidement un drapeau blanc sur le haut du mat, et nous avons ralentit la cadence. Lorsqu’ils furent assez proche, nous avons remarqué que c’était la puissante et imposante flotte du pays de la foudre. Ils nous arrêtèrent et contrôlèrent l’embarcation. Après avoir tout fouillé et nous avoir aider à réparer quelque peut notre bateau, ils nous permirent de continuer notre route en échange de Lee. »

C’était donc le pays de la foudre qui leur avait sauvé la vie ! Il était vrai que ce pays était imposant, mais Gon ne l’aurait pas pensé aussi puissant et aimable. Il se dit qu’un jour, il irait voir à quoi ressemble leur village caché, afin de voir s’ils étaient plus puissant que Suna, bien que sa soit sans doute le cas. Suna passait une mauvaise phase en se moment. Cela faisait en faite des années que le village était en mauvaise phase, sa avait commencé lorsque les Ninjas volant de Suna s’étaient éteins. Le village s’était ensuite vite détérioré et vidé. Gon se demandait quelle était la force de Kumo, on lui avait dit que c’était le village Ninja peuplé du plus d’intellectuelle et personne intelligente du monde. En plus, il devait reconnaître que leur affinité principale, le Raiton, déchirait gravement. ^^

Kurapika lui expliqua ensuite ce qui s’était passé les deux jours qui suivirent. Il lui expliqua que les quatre cinquièmes des passagers étaient mort lors de l’attaque. Le capitaine était vivant, et dirigeait toujours son bateau la pipe au bec, mais cette fois, il chantait des chansons plus belles, que les marins ne se privaient pas de répéter. Bref, le calme était revenu sur le bateau, la tranquillité régnait. Tout était redevenu normal.

Lorsque Kurapika sortit de la soute pour aller voir ce qu’il se passait sur le pond et après que plusieurs marins descendirent les escaliers pour aller se coucher dans d’autre hamac, les premiers rayons du soleil pointaient et éclairait les marches de l’escalier. Gon aurait bien voulu monter sur le pont pour les aider, mais il était encore trop faible. Mais ce qu’il ne savait pas, c’était qu’une chose essentielle lui allait bientôt être révélée, et c’était le capitaine qui devait le lui annoncer.

Celui-ci se pointa une demi heure plus tard, Gon s’était presque rendormi. Le capitaine le secoua pour être sur qu’il ne dormait pas, lui souffla une bonne bouffée de sa fumée, qui sentait très bon, sur le visage. Après avoir regarder plusieurs fois au plafond, il regarda le jeune Hyûga.

« Je dois te dire une chose. Tu vas bien à la tour céleste ? Sache que ce n’est pas là que nous allons ! »

Gon se redressa sec, il avait les yeux presque dehors de la tête. Comment, il avait fait tout cela pour ne pas aller à la destination souhaitée ? Pourquoi ne pas lui avoir annoncé cette mauvaise nouvelle plus tôt. Avant qu’il ne puisse poser toutes les questions qui lui étaient venu, le capitaine continua sa phrase.

« La tour céleste est un lieu très dangereux ou s’affronte des personnes terriblement puissante, tu dois te douter qu’on ne peut pas y aller comme si on se rendait au premier bistrot du coin ! Avant d’y parvenir, on doit accomplir plusieurs testes ou épreuve, appelle ça comme tu veux. Lorsque tu auras fait tout ce qu’on te demandera, tu recevras une carte que l’on appelle « carte de Hunter ». Celle-ci te permettra d’accédé lors de ta prochaine visite directement à la tour, de plus, tu seras reconnu partout comme étant un puissant chasseur de prime, de trésor,… Voilà ce qui t’attend, si tu veux revoir ton père, c’est la seule chose que tu puisses faire. »

Le garçon le regardait bouche bé. Le capitaine savait tout, absolument tout. Il connaissait le père de Gon. Il connaissait Jin Freecss, l’un des Ninjas les plus puissants au monde, déserteur du village de Suna afin de suivre sa route le menant à la puissance suprême. Si un seul Ninja pouvait changer le monde, c’était bien lui. Les personnes aussi douée que lui se comptait sur le doigt d’une main, ce qui signifiait qu’il était encore plus fort que la brigade fantôme, groupe de personne qui recherche Gon pour atteindre son père, ou même qu’un groupuscule que Gon connaissait seulement de nom car il n’avait rencontré aucun des membres : l’Akatsuki. Le garçon voulut lui poser quelques questions, mais avant qu’il ne put le faire, il fut coupé par le capitaine de ce navire.

« Ce qui s’était passé en mer n’était pas du tout prévu, seul un bateau aurait du nous attaquer. Quoiqu’il en soit, je suis fier de t’annoncer que tu as réussit la première épreuve avec Léorio et Kurapika. Lorsque vous débarquerez, ne suivez pas les panneaux indiquant la tour, allez dans l’autre sens. Après avoir fait quelques kilomètres, la seconde épreuve t’attendra, bonne chance. »

Gon ne put apprendre un mot de plus sur les prochaines épreuves. Trois jours plus tard, lorsqu’ils débarquèrent, il dit au revoir à l’homme à la pipe en le serrant fort dans ses bras, puis, avec un dernier signe d’adieu pour tout l’équipage, il quitta le navire accompagné de Léorio et Kurapika en direction de la prochaine épreuve. Sur le pond du navire, un matelot dit en pensant chaque paroles :

« Je suis sur et certain que ces trois là vont réussir l’examen, ils en sont capables. »

Le capitaine ne dit pas un mot, mais, au fond de lui, il pensait la même chose.

150 lignes

~ Validation ~

#'. Beau rp, agréable à lire etc...Pourtant, l'histoire n'est pas très crédible. Déjà, pourquoi te retrouve tu sur ce bâteau ? Et pourquoi toute une flotte viendrait risquer la peau d'un équipage entier pour un ninja ?
Bonne continuation, en tout cas ^^. (j'aime les allusions à Chuck Norris ! xD)

#'. +68exp pour ce rp de presque 400 lignes !

Partie 4 : Piège et seconde épreuve

Gon, Kurapika et Léorio était enfin arrivé sur la terre ferme. Tous paraissaient en pleine forme, ce qui était vraiment extraordinaire, vu les blessures que Gon avait subit voilà quelques jours. Le plus vieux de l’équipe, Léorio, trouvait vraiment la guérison du ninja de Suna exceptionnelle, il n’avait jamais vu un pareil cas. Bien sûr, Gon avait utilisé son Irou pour le soigner, mais les blessures causées par des jours de tortures ne s’effacent pas si facilement. Sur son torse on pouvait encore voir de multiple cicatrice qui ne sont pas prête de s’effacer, ses bras et ses jambes avaient repris un peu de volume, bien qu’elles soient encore frêles. Il en était certain, il ne sera pas capable encore de se battre avant une bonne dizaine de jour.

Le port et la ville nommée Dole ou il avait débarqué redoublait vraiment d’activité. Dans tous les coins des caravanes, des bateaux, même des engins volent, spécialité du nord, qui se nommait dirigeable arrivaient et repartaient. Le spectacle était vraiment très impressionnant pour le jeune Hyûga qui n’avait encore jamais fréquenté autant de monde. Pour aller regarder le plan qui devait les conduire à la prochaine épreuve, il dut traverser avec difficulté toute une foule, Léorio et Kurapika étant resté derrière car le jeune garçon était plus petit et donc pouvait passer plus facilement, eux n’auraient jamais put atteindre le panneau.

Lorsqu’il fut devant celui-ci, il lut la correspondance qui l’intéressait, la mémorisa et ressortit de cet amas de personne hystérique. Il alla vers Léorio et Kurapika qui était accompagné d’un autre personnage. Ce personnage avait les cheveux bruns, une chemise au manche déchiré et deux épées dans le dos. Sa façon de regarder était étrange, comme s’il se trouvait nettement supérieur à tous les autres. Gon, par nature, ne se méfia pas de lui, sa naïveté étant désespérément incalculable. Il parla à Léorio et Kurapika, sans faire trop attention à sa présence.

« Le bus va dans le sens opposé de la colline aux cipres. »

L’apprentit médecin semblait soucieux, il ne croyait pas à ce qu’avait dit le capitaine.

« A mon avis le raccourci du capitaine est un attrape nigaud. On ferait mieux de prendre la direction indiquée par la carte ! »

A ce moment là, le personnage que Gon ne connaissait pas prit la parole et leur dit qu’ils pouvaient prendre une voiture (bien sur, celle tiré par des cheveux) s’ils ne voulaient pas y aller à pied. Gon et Kurapika s’y opposèrent, ils voulaient croire en se que leur avait dit leur capitaine. Léorio quand à lui, préférait prendre le bus avec la personne qui dit s’appeler Mash. Celui-ci répliqua qu’il avait depuis le début aucune intention de prendre le bus et qu’il préférait suivre Gon et Kurapika. Le groupe se sépara donc et Léorio se dirigea vers la station de voiture et entra dans la première qu’il vit partir en direction de Zabane, sa destination. Ils furent une bonne vingtaine a y entré alors qu’il n’y avait de la place que pour six personnes. Bref, ils étaient vraiment serrés.

Le reste du groupe commença son ascension en traversant la forêt. Malheureusement, Mash se blessa à la jambe et dit qu’il n’arriverait plus à avancer. Gon se proposa donc gentiment de le porter, toujours avec autant de naïveté. Le ninja au deux épées, et non celui aux deux sabres, faisait en faite semblant, car il n’aimait pas marcher. Kurapika quand à lui, se méfiait terriblement de celui-ci, et sentait qu’il n’avait rien à la jambe, mais il ne dit rien.

**Se servir d’un enfant pour se faire transporté, quelle honte !**

Ils poursuivirent leur chemin. Pour le ninja de Suna, Mash n’était pas trop lourd, enfin, pas plus que les huit poids qu’il avait portés lors d’un de ses entrainements. Ils avançaient, mais soudain, un léger bruit se fit entendre, Mash apeuré demanda rapidement :

« Qu’est ce que c’est ? »

Gon lui expliqua que ce n’était qu’un pinçon qui chantait sa victoire sur un verre de terre. Quelques minutes plus tard, ce fut la même question et Gon lui répondit aisément une nouvelle fois. C’était un combat acharné entre une fouine et un serpent. Ce que le garçon ignorait, c’était que la fouine se nommait Rocky et que finalement, Rocky bat le boa (désolé pour cette blague, mais j’étais obligé ^^). Durant les dix minutes qui suivirent, il n’y eut plus de bruit effrayant, jusqu’à ce qu’un bruit de pas venant de derrière le buisson qui se trouvait devant le groupe ce fit entendre. Les pas étaient lourd, et comme Mash était un peu chiard sur les bords, il poussa un cri aigu, une vrai fillette celui-là. Son hurlement fit avancer la bestiole de quelques mètres, la faisant sortir des hauts buissons. Ce qui se trouvait devant eux était loin d’être petit et faible, c’était un Rhinocéros.

Loin de là, une bonne demi-heure avant la rencontre avec le Rhino, Léorio et les 19 autres gars qui se trouvaient dans le bus étaient toujours serré, presque incapable de bouger. Cela faisait déjà une bonne vingtaine de minute qu’ils se trouvaient dans cette position et quelques choses d’étrange semblait se passer. Plusieurs des personnes qui se trouvaient dans le car pensaient qu’ils tournaient en rond. Ce fut seulement lorsqu’ils passèrent devant leur lieu de départ que les autres, Léorio comprit, prirent conscience qu’ils s’étaient fait avoir. L’apprenti médecin, qui réussit à sortir la tête par la fenêtre, hurla au chauffeur :

« Hey, dites, vous allez où là, vous nous emmenez à Zabane oui ou non ? »

« Bien sur que je vais à Zabane, mais on n’est pas pressé, on peut quand même faire un petit tour avant d’y aller ! »

« Comment ça, on n’est pas pressé, arrêtez moi ce bus.

Le chauffeur, par une bonté sans limite, s’arrêta net. Malheureusement pour Léorio et ses compères, il s’était arrêté sur une piste d’atterrissage de dirigeable, chose pas très recommandée si on compte rester en vie longtemps. Et encore malheureusement pour eux, un dirigeable comptait bien se poser. Tous étaient paniqués dans le bus et ils demandèrent au chauffeur d’accélérer vite fait.

« On ne peut pas dire que vous sachiez ce que vous voulez ! »

Après avoir fait vingt mètres, ils sortir tous tant bien que mal par les fenêtres, ne craignant pas d’être blessé par une mauvaise chute. Le ninja à la lunette réussit à sortir également, mais avec toute cette ruée vers la fenêtre, il s’écrasa sur le sol la tête la première. Il était vraiment sonné et énervé. Comment avait-il pu se faire piéger de la sorte ? Ce n’était qu’un piège depuis le début, qui sait ou cette charrette aurait put l’emmener. D’ailleurs, en parlant de celle-ci, avant qu’elle ne disparaisse de la vue du ninja, il entendit son chauffeur dire, comme tout bon chauffeur :

« Merci d’avoir voyagé avec nous, revenez quand vous voulez ^^ »

Une chose était certaine, le jeune ninja Léorio, enfin jeune… il a 24 ans, n’était pas prêt de réutiliser leur compagnie. Il prit rapidement la direction de la colline aux cipres. Il était encore plus énervé qu’avant car il envisageait déjà la réaction de Gon et de Kurapika.

**On t’avait prévenu, gna gna gna gna… Et merde, ils vont vraiment être saoulant pendant un moment -_-‘**

Lorsqu’il approcha du haut de la colline, il entendit un léger bruit. Il se demandait si se n’était pas son groupe alors il alla regarder. En effet, c’était bien le jeune ninja de Suna, celui aux cheveux blonds et l’autre espèce de nabot qui se trouvait… devant un immense rhinocéros. Le ninja en costard cravate prit son courage à deux mains, enfin, c’est plutôt sa valise qu’il prit à deux mains, sauta et l’écrasa sur le crane du rhino. En sautant, il poussa un grand hurlement, disant à Gon de faire gaffe, et lorsqu’il frappa, il sentit que Kurapika voulait l’en empêcher. Malheureusement, c’était trop tard, il avait frappé le rhinocéros. Celui-ci ne bougea pas, mais prit un air féroce, comme s’il était vraiment énervé. Le jeune homme âgé de 24 ans prit rapidement ses jambes à son coup, suivit de près par l’animal. La cours poursuite dura pendant une bonne dizaine de minute avant que le fuyard ne pense à grimper au sommet d’un arbre. Lorsqu’il fut en sécurité, il expliqua ce qui s’était passé aux autres.

« Alors le bus, c’était un piège ? »

« Et oui, mais faut pas le prendre pour un idiot le Léorio. J’aurais pu choisir de poursuivre la route à pied, mais je me suis dit que sa serait dangereux de vous laisser seul dans cette jingle hostile (méga mensonge). »

Lorsqu’il apprit tout ce qui s’était passé, le jeune Hyûga, qui avait vraiment un don avec les animaux se dirigea vers la bête qui attendait toujours que sa cible descende de là-haut et la calma. Il lui dit ensuite au revoir avec gentillesse. L’animal repartit d’où il était venu, sans montrer aucun signe de réticence. Le groupe put ainsi continuer sa route et cette fois, Mash marcha. Arrivé dans un petit village étrange, le groupe s’arrêta par un signe montré par le jeune Hyûga. L’idiot du groupe leur annonça qu’il n’y avait personne, mais les autres le contredire en lui disant que l’on pouvait entendre sans le moindre problème des bruits de respiration. Lorsqu’ils eurent finit leur phrase, une centaine de personne bizarre avec des masques sortirent de partout. Une vieille mémé s’avança devant le groupe, sans doute était ce elle leur chef. Elle marmonna quelque chose, mais personne ne réagit. Sur ce, elle redit ce qu’elle avait dit, mais à un volume sonore capable de vous péter les tympans.

« QUIZ SURPRISE !!! »

123 lignes

HRPG : Le Rp à perso multiple est pas très évident, donc ne vous inquiétez pas si mon style en prend un coup, lorsque j'aurais pris mes marques, tout retournera à la normal.

Partie 5 : Une question ?

Un quiz ? La deuxième épreuve allait être un simple quiz ? Très étrange, vraiment très étrange d’autant plus que le métier de spécialiste en traque ne nécessitait pas forcément une énorme culture général. Bien sur, le fait de connaitre beaucoup de chose sur l’environnement qui nous entour est un plus qui peut faire la différence lors d’un combat, mais de la à faire comme épreuve un quiz, c’était vraiment du n’importe quoi. Le jeune Hyûga se faisait beaucoup de soucis, car il n’était pas très doué au niveau de la culture et de l’instruction. Sur son île, il n’y avait pas d’école, tout ce qu’il savait il l’avait appris sur le tas. Léorio et Kurapika avait moins de soucis à se faire, car eux connaissaient vraiment beaucoup de chose. Mash, lui, ne connaissait également pas beaucoup de chose, mais il avait un esprit de logique assez impressionnant. Cette épreuve qui parait si simple était en faite bien plus compliquée qu’elle n’y parait.

Léorio mit sa valise au dessus de son épaule, se retourna. Manifestement, il n’avait pas l’intention de continuer sur cette voie. Il croyait qu’il pourrait passer par un autre chemin pour rejoindre la colline au cyprès, mais Gon et Kurapika lui expliquèrent que, malheureusement, c’était le seul moyen de passer. S’ils essayaient de passer par un autre chemin, ils tomberaient surement face à des monstres, à des déserteurs ou à des bêtes démoniaques. Certes, l’endroit ou ils essayaient de passer en se moment sentait le piège à plein nez, mais il n’avait d’autre choix que de s’y jeter. Léorio ne paraissait pas convaincu, mais il finit par se décider à suivre les autres. C’était donc ensemble qu’ils allaient devoir passer cette épreuve.

La grand-mère les regardait, elle leur expliqua que c’était bien le seul passage, car tout les autres chemins menaient dans la forêt, celle-ci étant réputé pour être un vrai labyrinthe, même pour ceux qui savent bien se diriger. Ensuite, en s’appuyant sur sa canne ornée d’une grosse boule rouge avec deux X dessous, elle leur expliqua le déroulement de cette épreuve.

« Ecoutez moi bien, je ne vais vous poser qu’une seul question et vous aurez 5 secondes pour y répondre. Si jamais vous vous trompez, c’est finit pour vous, vous n’arriverez jamais à la tour céleste. Vous aurez deux options et vous devrez n’en choisir qu’une, toute réponse évasive sera bien entendu comptée comme erronée. »

La seconde épreuve allait donc consisté à répondre à une simple question. Elle paraissait trop simple et trop rapide pour que cela ne laisse penser que quelque chose se tramait là-dessous. De plus, une seul question allait leur être proposée, pour eux quatre. Léorio manifesta tout de suite une objection, car il ne voulait pas échouer à cause d’une bêtise de Kurapika. Mais la grand-mère lui dit que c’était plus expéditif comme cela et elle aura moins de travail à réfléchir. Comme quoi, même les examinateurs pouvaient être flemmards parfois. Kurapika dit également à Léorio qu’il avait bien plus de chance de dire une mauvaise réponse que lui. Gon quant à lui se dit que c’était bien comme ça. Si une seul personne savait la bonne réponse, c’était tout le groupe qui passait, il n’aurait donc pas trop à réfléchir ^^. L’homme aux deux épées quand à lui dit impérativement qu’il ne voulait pas faire l’épreuve avec les autres et avoua qu’il n’avait été avec eux uniquement pour ne pas se fatiguer. Il était certain de réussir cette épreuve car il était vraiment doué au jeu de réflexion donc il n’avait plus besoin d’eux. La grand-mère accepta de le mettre à part et lui posa la question tant redoutée.

« Voilà la question ! Ta mère et ta fiancée ont été capturée et malheureusement tu ne peux en sauver que l’une d’elles. Attention, réfléchit bien, est ce que tu sauves ta mère, ou ta fiancée ? »

Tout le monde se demanda si la question était vraiment sérieuse. Comment pouvait-on choisir entre sauver sa mère ou sa fiancée ? La réponse était impossible ! Gon réfléchissait, imaginant se trouver dans une telle situation, que ferait-il. Kurapika semblait perplexe, quelle pouvait bien être cette fichu réponse et Léorio commençait déjà à s’énerver. Comme c’était à Mash de répondre, après une trois secondes d’attente, celui-ci dit tout simplement.

« C’est facile ! Je choisis de sauver ma mère parce que je n’en ai qu’une, alors que ma fiancée, je peux toujours en trouver une autre. »

La grand-mère se concerta avec quelques enfants masqués. Après très peut d’attente, elle se retourna et dit qu’il pouvait passer. Léorio bouillait d’énervement tandis que Mash, qui partit en courant ne pensait qu’à une chose, leur tendre quelques pièges. Lorsqu’il eut disparu de leurs vues, Léorio explosa.

« J’en ai marre de tout ça, la plaisanterie est finie ! S’il avait choisit sa fiancé, vous lui aurez peut-être dit qu’il avait choisit la mauvaise réponse, c’est ça ! C’est stupide ! Il n’existe pas de réponse correcte à une question pareille. A moins qu’il faille choisir la réponse qui VOUS convient ! Je préfère m’en aller, je trouverais bien un autre chemin. »

Sur ce, il se retourna et avança de quelques mètres. La grand-mère l’énerva encore plus lorsqu’elle lui dit que s’il partait maintenant, il serait définitivement éliminé et qu’il ne pourra jamais atteindre son rêve. Tout le groupe paraissait déboussolé, car tous pensait la même chose, on ne pouvait pas répondre à cette question. Gon semblait très concentré, ce qui fit qu’il n’entendit pas ce que Kurapika fut le seul à entendre. Un bruit strident, comme le cri d’un homme apeuré se fit entendre beaucoup plus loin, si infime que personnes d’autres ne l’entendit. L’examinatrice comprit tout de suite ce qui s’était passé, et elle créa rapidement une nouvelle règle. Si l’un d’entre eux ouvrait la encore la bouche pour des bavardages futiles, le groupe serait disqualifié. Bien sûr, elle s’adressait principalement à Gon et à Kurapika, elle ne voulait pas que ceux-ci aide Léorio lors de cette épreuve. Léorio était super énervé, mais il décida quand même d’écouter la question.

« Vous êtes prêt, voici la question ! Votre fils et votre fille ont été enlevé et vous ne pouvez en sauver qu’un. Est-ce que vous préférer sauver votre fils ou votre fille ? »

Léorio était vraiment furax, il marcha tranquillement vers une maison devant laquelle se trouvait des planches en bois pendant que la vieille commençait le compte à rebours. Il vérifia que le morceau de bois qu’il avait dans les mains était bien solide. Lorsque le compte à rebours fut tombé à zéro, la vieille dit que c’était terminé alors que personne n’avait répondu. Léorio se trouvait juste devant elle, la planche levé en dessus de sa tête.

« C’est toi qu’est terminée ! Maudite vieille, je vais te faire passer l’envie de jouer à tes petits jeux absurdes moi, tu vas voir ! Alors c’est une réponse que tu veux, alors attend, je vais te la donner moi, ta réponse. »

Kurapika essaya de l’arrêter avec les mots, mais c’était vain, il était vraiment furax.

« Toi tu la fermes ! Alors parce que je n’ai pas répondu à la question je ne pourrais pas devenir un Hunter ? Ce n’est pas grave, je vais me défouler sur toi, comme ça au moins, je ne serais pas venu pour rien. Tu vas regretter d’avoir vécu aussi longtemps juste pour finir comme ça, et après toi je ferais pareille à tous les examinateurs ! »

Avant qu’il ne frappe, l’homme qui avait tout compris depuis un bon moment s’avança et expliqua à Léorio qu’il était en train de gâcher leur qualification. Le ninja à lunette stoppa net son geste, il ne comprenait pas. Kurapika lui dit qu’il venait juste de se qualifier. Le silence était la bonne réponse, car il n’existait pas de réponse correcte à cette question. Quand à Mash, il avait répondu à sa question et il avait passé, mais personne n’avait dit qu’il avait dit la bonne réponse. Peut de temps après son passage, le ninja blond avait entendu un cri. Sans doute était-ce celui que Mash avait poussé en tombant devant des pandas Géants carnivores. La route qu’ils devaient prendre n’était donc pas celle qu’avait prise le ninja aux sabres. Lorsqu’il eut finit ses explications, la grand-mère lui répondit tout simplement :

« Bonne réponse ! »

Sur ce, une dizaine d’enfant masqué ouvrir une immense porte que les winners de cette épreuve n’avaient même pas remarqué. Il n’avait qu’à prendre ce chemin pour arriver au sommet de la colline. Après les plates excuses de Léorio qui regrettait maintenant vraiment ses actes et ses paroles, elle lui dit qu’elle faisait ce métier pour rencontrer des gens comme lui. Elle lui donna l’ordre de s’appliquer et de devenir un bon Hunter. Traquer les méchants et sauvé des vies, telle devait-être son destin. Léorio le lui promit. Ensuite, ce fut le moment des adieux qui se firent rapidement.

Le tunnel qu’ils devaient parcourir dans l’ombre devait durer deux heures, ensuite, lorsqu’ils seraient au sommet de la colline, ils devront rencontrer un couple de navigateur qui les orientera vers la prochaine épreuve. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était que la rencontre avec ses gens étranges n’allait pas être si facile que cela.

Après avoir marché pendant une dizaine de minute, Gon poussa un long soupire. Il s’exprima en disant qu’il ne trouvait vraiment pas la réponse. Kurapika se mit à rire et lui dit que c’était bon, ils avaient passé l’épreuve. Mais Gon ne voyait pas cela comme ça. Il leur dit qu’il ne trouvait pas la réponse en imaginant qu’il se trouve dans une pareille situation. Cela n’avait pas traversé l’esprit des deux autres qui n’avait vu cela que comme une devinette. La grand-mère qui pensait encore à eux se dit pour elle.

« Même si tu devais choisir l’une des deux options et ne sauver qu’une seul personne, il n’y aurait pas de réponse correcte. Un jour viendra ou ils devront faire ce choix ! Voilà le véritable objectif de cette épreuve : Apprendre à résister à ces pensées cruelles qui nous assaillent parce que la réalité peut parfois devenir impitoyable. »

125 lignes

Partie 6 : Un nouvel allié ou un nouvel ennemi ?

Le groupe de ninja avançait le long du tunnel, ne se doutant pas qu’un homme d’une puissance pratiquement inégalable se trouvait à l’autre bout. Nul ne peut dire si la rencontre avec cette personne serait une chose positive ou négative, tout ce que nous savons, c’était que cet homme était non seulement très fort, mais il avait également entrainé un personnage qui avait changé un pays à lui tout seul, taillé par la lame de son katana. Un homme qui avait salit son nom, son âme afin de protéger ceux qu’il aimait.

Le soir où Gon et ses amis avançaient dans des cavernes emplies par les ténèbres rappelait au ninja solitaire le jour de sa rencontre avec son idiot d’apprenti.

Flash Back in Flash Back ^^

La lune brillait. Les étoiles, innombrables dans le ciel, brillaient d’une telle intensité qu’elle devenait menaçante. La nuit était terriblement calme, seul le bruit des insectes et les hululements des hiboux trouaient le calme des ténèbres. Non loin de Kiri, au bord d’un lac se trouvant dans une forêt, un homme buvait son Sake. Cet homme paraissait vraiment très fort. Il était de grande taille, était énormément musclé et portait à son coté un magnifique katana. Il avait des cheveux longs, noir, et portait un grand manteau. Tout en savourant son Sake, il pensa, troublé par la lumière bleu de la lune et songeant à la misère de cette ère :

**Tout est gangréné, l’époque, comme le cœur des hommes. **

Ensuite, il rangea ses affaires et se remis en route, vagabondant sans nul autre but que d’aider les gens qu’il rencontrerait du mieux qu’il pouvait. Il marchait rapidement, ne sachant pas que non loin de là, une bande de marchant d’esclave avançait paisiblement dans la plaine. Leur charrette, énormément chargée, faisait un bouquant du diable, qui pourrait attirer n’importe qu’elle brigand. Cette charrette était précédée par plusieurs femmes et un enfant, ainsi que des samouraïs qui entouraient le convoi, prêt à repousser toute attaque. Le jeune garçon de cette troupe regarda la lune, puis une des femmes. Il souriait.

Malheureusement, un évènement allait troubler le calme de cette nuit, et ce sera un ciel rouge qui se lèvera le lendemain matin, comme tous les matins de ces dernières années. Aucune des personnes qui marchaient n’avaient remarqué une lumière bleuté apparaitre dans le champ de blé qui longeait la route. Cette lumière était tout simplement le reflet de la lune sur le tranchant d’un katana.

L’homme du lac marchait toujours tranquillement, il se trouvait loin derrière la charrette, ne voyant qu’une petite lumière au loin. Il réfléchissait toujours à la même chose. Il savait que le pays allait mal, et que le monde n’allait pas tarder à entrer en guerre. Il songea :

**En ses temps où chaque jours grandit la violence, peut importe la force qui nous habite, car nul ne peut arrêter le cours du destin.**

L’attaque avait commencé, les samouraïs n’avaient rien vu venir, et un grand nombre d’eux étaient déjà mort. Les survivants étaient forts, mais pas assez pour repousser les brigands qui se battaient eux aussi pour survivre. Lorsque tout les guerriers furent tué, ce fut au tour des femmes qui avaient commencé à fuir. Malheureusement, courir en Kimono n’est pas une chose aisée, et les déserteurs les rattrapaient sans la moindre difficulté. Le sang inondait déjà le sol, ils étaient presque tous mort. Tous avaient peur, mais ne disait cependant qu’une chose : Epargnez l’enfant. L’enfant quand à lui, devant ces gens qui voulaient désespérément le protéger, saisi le katana d’un mort dans la main. Il voulut se mettre en garde, mais ses mains tremblaient. Quatre brigands avançaient vers lui, trouvant la scène amusante. Le garçon voulut attaquer, mais fut saisit autour du coup et projeté en arrière. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il vit tous les survivants qui l’entouraient de leur corps, comme une mère l’aurait fait pour son enfant. L’une d’elle se leva et cria.

« Pitié, non, épargnez l’enfant. »

A peine eut-elle terminé sa phrase qu’une attaque depuis le coté la terrassa. Elle tomba à terre, sans vie. Les femmes essayaient de cacher la scène à l’enfant, mais il avait tout vu. Un deuxième cri se fit entendre, et une autre femme mourut. Les autres suivirent, mais la dernière le serra très fort dans ses bras.

« Shinta, tu es encore si jeune, si jeune que tu n’es même pas encore capable de choisir ton destin. Tu dois vivre, vivre pour devenir ton propre maitre, fait le pour toi, fait le pour ceux qui sont mort ici… »

La femme fut attrapée par les cheveux. Shinta était toujours au sol, couché. La femme fut mise debout, et la lame du katana traversa sa gorge. Ses derniers mots donnaient pour ordre à Shinta de vivre, de le faire pour elle. L’assassin s’avança ensuite vers le jeune garçon qui était terrifié. Il leva son katana, lui réservant le même sort que pour tous les autres. Par chance, un son l’empêcha de faire cet acte immonde. Ce son était tout simplement le cri de ses coéquipiers. Tous criaient l’un après l’autre. Pas un son de choc entre deux épées s’étaient pourtant fait entendre, c’était comme si les brigands n’avaient même pas pu se défendre, comme s’ils n’avaient pas eu le temps. Celui qui avait voulu tuer Shinta se retourna donc, regardant son adversaire d’un air terrifier.

« Qui diable es-tu ? »

L’homme s’avançait vers lui. C’était celui qui s’était trouvé précédemment au lac. Il avait accouru en entendant les cris, mais n’était malheureusement pas arrivé à temps. Tout en regardant son adversaire, il dit d’un ton calme et inébranlable :

« A quoi te servirait mon nom, tu es déjà mort. »

Le malfaiteur, n’ayant pas aimé la réponse du grand kendoka l’attaqua. Il courut très vite, comptant ne pas lui laisser la moindre chance. Shinta ne comprit rien de ce qui s’ensuivit. Il entendit seulement trois bruits de katana d’une rapidité hors norme, et l’assassin fut coupé en petit morceau. Celui-ci nettoya ensuite son arme, couverte de sang qui brillait sous la lumière de la lune.

« Le destin a voulu que nos chemins se croisent et que je venge tes morts. Toute ta souffrance, toutes tes malédictions ne sauraient les ramener à la vie. Tu te dois d’être heureux d’avoir survécu. »

Ensuite, il s’en alla, poursuivant son chemin, ne jetant à l’enfant qu’un bref regard, il pensait toujours d’une façon négative, et pourtant, il pensait juste.

**Cela arrive tellement souvent, se retrouver entouré de l’odeur fétide du sang, et par le parfum du cerisier blanc. L’enfer c’est d’être tué comme un chien, ou bien être vendu comme prostitué à des criminels. Oui, cela arrive souvent, et cela arrivera encore. Même en maniant le sabre selon les enseignements de l’école Hiten Mitsurugi Ryu, nombreuses sont les fois où l’on ne peut sauver personne. Et la seule certitude que j’ai en ce monde, c’est de pouvoir donner une sépulture décente au cadavre des victimes. **

C’est ainsi donc qu’il revint, le jour suivant, avec une bouteille pleine de sake. Il avait l’intension de tout brûler, et ensuite, d’arroser les cendres de sake. Mais en arrivé au lieu de l’attaque, il s’arrêta net. Il regarda l’impressionnant spectacle qui se trouvait sous ses yeux. La zone du crime était maintenant un cimetière. Au centre de ce cimetière, se trouvait Shinta, les mains recouvertes de sang. Il avait creusé lui-même toutes ses tombes. L’homme au Katana s’avança de lui, et il lui demanda s’il avait creusé à mains nu ces tombes pour ses parents et leurs assassins, mais le garçon répondit que non.

« Ce n’était pas mes parents mais des marchands d’hommes. Mes parents sont morts du choléra l’an passé, quand aux brigands, une fois mort, ils ne sont rien d’autres que des cadavres. Et les trois rochers qui se trouve devant moi, c’est ici que repose Kasumi, Akami et Sakura, je ne les connaissais que depuis hier, mais comme j’étais le seul enfant, elle désirait me protéger au péril de leur vie. J’aurais aimé trouver de meilleur rocher pour leur corps, et puis des fleurs aussi. »

Le grand homme s’avança, ouvert sa gourde de sake et inonda les pierres. Il dit qu’il était trop triste d’entamer un voyage vers l’au-delà sans avoir au moins gouté un bon sake. Shinta le remercia. Le guerrier se présenta ensuite.

« Je suis Hiko Seijuro, disons que je manie un peu le sabre. Petit, non seulement tu étais incapable de protéger tes proches, mais en plus, tu t’es vu confié la vie de ces trois jeunes femmes. Tes jeunes mains connaissaient déjà le poids des morts. Mais le poids de leurs vies étaient infiniment supérieur. Tu devras dorénavant porter ce poids sur tes épaules. Tu dois apprendre à protéger et à protéger ceux qui t’entour, si tu veux pouvoir survivre et défendre ce qui est important. Petit, quel est ton nom ? »

« Shinta »

« Un nom tendre, trop pour un guerrier. Dorénavant tu t’appelleras Kenshin, et je te donnerais mon héritage. »

Seijuro lui fit suivre un entrainement difficile pendant plusieurs années, mais un beau jour, Kenshin s’éloigna de son maître qui refusait d’essayer d’aider les villages ninjas à créer un nouveau monde, ou règne la paix. Il disait que si Kenshin les rejoignait, il se condamnerait à tuer, tuer toujours plus. Il disait que le Hiten Mitsurugi Ryu ferait de lui un assassin. L’élève, lui, s’en fichait d’être utilisé comme assassin, tant qu’il pouvait aider à créer un monde meilleur. Comme l’avait prévu son maitre, il fut utilisé afin de créer une paix fragile dans le pays de la cascade, mais malheureusement, peu à peu, l’élève vit que ses efforts n’avaient servis à rien.

Fin du flash back in flash back

Le maitre et l’élève ne s’était plus rencontré, cependant, Seijuro savait qu’il avait raison et que son apprenti s’était fait utilisé pour tuer. C’était une fatalité qu’il avait envisagé dès le début de sa formation, mais tout de même, un échec reste difficile à avaler. Cet homme avait, avec le temps, emmagasiner une haine contre le monde ninja si puissante que nul ne saurait s’il ne serait pas capable de s’attaquer au premier ninja qu’il rencontrera.

132 lignes

[Validation]

+58EXP

Bonne continuation

Partie 7 : Amis ou ennemis ?

Le monde du nord était vraiment somptueux et paisible. Gon et ses amis avaient quitté la grotte depuis peu et progressait vers leur prochaine destination. Rien ne semblait vouloir stopper leur avancée, même ce puissant samurai qu’ils avaient croisé à la sortie du ténébreux chemin qui traversait une bonne partie de la grande colline. Jamais Gon n’aurait pensé faire un si long chemin. Il s’était douté que le chemin serait long, mais à ce point. Il avait traversé tous les pays ninjas, avait traversé pratiquement tout un pays dont il ne connaissait rien. Le froid commençait à se faire sentir, bien que la couleur des arbres n’ait pas encore changé. Déjà, la fin de l’automne arrivait, et cela faisait déjà plus d’un mois que le jeune guerrier avait quitté son village. Suna et son sable à perte de vue lui manquait, bien qu’il préférait nettement les immenses plaines verdoyantes qui se dessinait devant lui. Il aimait toucher cette verdure qui semblait à la fois apaisante et angoissante. Si quelqu’un aurait voulu attaquer Gon sans qu’il le sache, il aurait pu le faire aisément, vu la flemmardise du Hyûga qui ne voulait pas supporter son Byakugan. Selon lui, s’il l’activait, ça serait comme s’il regarderait un tableau avec des autres yeux que les siens. La beauté lui deviendrait ainsi étrangère, tout comme le Byakugan avec lequel il avait de la peine à se familiarisé. En combat, il arrivait à le maitriser suffisamment pour pouvoir détecter l’ennemi, mais sans plus, il ne comprenait pas encore tout les secrets de ce don. Lorsqu’il pensait à l’œil blanc, il se posait toujours la même question, celle-ci étant : Est-ce que le maitre des Hyûga, le chef de la famille principale était au courant de tout les pouvoirs de son clan ? Si la réponse était oui, Gon savait qu’il devrait un jour prendre la peine de le rencontré, malgré la rancune que devait avoir le chef envers l’un des seuls Hyûga qui échappait à son contrôle.

Kurapika, le ninja aux cheveux blonds qui marchait au côté du petit garçon à la canne à pêche, pensait à une toute autre chose. Et pourtant, il aurait tant donné pour avoir la chance de pouvoir retourner quelque part, de pouvoir serrer les gens qu’il aimait dans ses bras. Cette chance lui avait été retirée voilà quelques années, et maintenant, son seul but dans la vie était de venger son clan, le puissant et redouté clan des Kuruta. Il se rappelait cette terrible nuit ou il avait échappé au massacre. Des corps gisants dans tous les recoins de son village natal. Tous étant ses amis, ses compagnons, ses frères,… Tous, absolument tous, et tous avaient reçu le même sort, d’abord tuer comme s’il n’était là que pour un entrainement, puis leurs yeux furent arraché. Comment des monstres avaient-ils pu faire cela ? Pourquoi avaient-ils fait cela ? Pourquoi était-il encore en vie lui alors que tous les autres étaient morts ? Toutes ces questions qui lui revenait continuellement le remplissait de chagrin, son cœur était déchiré, broyé, sapé. Trois émotions se succédaient : la tristesse, la douleur et la haine. Oui, la haine envers ces hommes qui étaient au nombre de trois qui avait éradiqué le village du clan qui avait toujours, jusqu’alors, été considéré comme l’un des plus puissants des contrées du nord. Ce que Kurapika ne savait pas, c’était que ceux dont ils voulaient se venger était la brigade fantôme, autrement dit les ennemis de Gon et de son père.

« Arrête de tirer cette tête, on dirait que tu as vu un mort ! »

Le dernier du groupe était une jeune personne qui avait pour seul but d’aider les gens, de les soigner. Sans nul doute ce ninja deviendra l’un des plus talentueux, bien qu’il ait tendance à agir sans réfléchir. Son envie d’aider les gens étaient apparu lorsqu’il perdit son frère, qui souffrait d’une grave maladie. Il savait que s’il avait eut les moyens et s’il n’avait pas trainé pour faire médecin, il aurait pu le sauver. Mais à cause de sa flemmardise, il avait vu son frère quitter ce monde alors qu’il le tenait dans ses bras. Mort stupidement, alors qu’une simple ordonnance d’un vrai médecin aurait suffit à le sauver. Léorio ne disait rien, mais il n’arrivait pas à se pardonner. Il essayait de se racheter, bien que le fait de gagner quelques sous ne le dérangeait pas non plus ^^. En effet, ce jeune garçon aimait beaucoup l’argent. Il était bon et droit, un peu insolent ou idiot à des moments, mais c’est ce qui faisait son charme. Il aimait bien se chamailler avec Kurapika qui lui était froid et distant, d’ailleurs, Léorio ne savait toujours pas si celui-ci était une femme ou un homme. Il savait cependant qu’en cas de danger, il pourrait compter sur Gon et sur Kurapika pour l’aider, tout comme les deux autres savaient qu’ils pouvaient compter sur lui.

Les trois amis marchèrent pendant plus de 3 jours avant de voir enfin le paysage changer, signe qu’il approchait gentiment de leur but. Les grandes étendues d’herbe haute laissèrent place à des marécages gluant et boueux. Traverser ce recoin ne fut pas chose aisée. Mais finalement, en s’entraidant, ils réussirent à atteindre le lieu du rendez vous sans trop de dommage.

Lorsqu’ils furent devant la sorte de cottage qui devait être le lieu de la prochaine étape, ils n’en crurent pas leurs yeux. Ce lieux, si détruit et salubre, était le lieu de leurs prochaines étapes ? On aurait dit une sorte de porcherie qui avait été attaqué par un escadron de pigeon. Les portes qui semblaient mener à la cave étaient totalement détruites, comme si quelqu’un avait envoyé un coup de hache dedans. Dans le poulailler qui se trouvait juste à côté, il n’y avait plus de poule, uniquement des milliers et des milliers de plume qui jonchait le sol. Un puits se trouvait également non loin de la maison, mais il était asséché ou bouché. Sur le toit se trouvait aussi…

Une immense bête au regard étrange, qui semblait mi-oiseau, mi-renard regardait le groupe. Sur son épaule il y avait quelques choses, mais Gon n’arrivait pas à voir ce que c’était. La nuit les avait surpris voilà quelques heures et il était devenu difficile de voir précisément de loin. En regardant pendant quelques secondes, il comprit que ce qu’elle tenait sur le dos était une jeune femme. Il ne se passa même pas un dixième de seconde avant que les trois compagnons coururent en direction de la bête, ils avaient tous comprit ce qui s’était passé. La bête avait attaqué cette maison, et emporté la femme qui vivait là. Malheureusement pour eux, la bête était très rapide, et en un bond, elle échappa de la vue des sauveteurs avec sa proie. Au même moment, un jeune garçon aux cheveux noirs sortit d’en dessous, criant de toute ces forces. Sa promise lui avait été ravie, et il demanda rapidement aux ninjas s’il pouvait bien essayer de la ramener. Ceux-ci acceptèrent, bien qu’avant de partir, le désespéré aux cheveux noirs attrapa le bras de Léorio afin de lui demander s’il voulait bien rester avec lui, sa mère étant blessée au premier. L’apprenti médecin accepta et laissa les autres partir à la recherche du monstre.

Gon et Kurapika se déplaçait terriblement vite. Bien que n’ayant pas activé son Byakugan, le jeune Hyûga arrivait à pister la bête grâce à son odorat et aux traces laissées par la bête. Kurapika se trouvait à quelques mètres derrière lui, ayant de la peine à le suivre, car il n’y voyait absolument rien. Il était ma fois vrai que cette forêt était vraiment sombre et, pour une personne qui n’est pas habituée à ce noir profond, il est difficile, voir quasiment impossible, de distinguer la pénombre des arbres. Mais ce qui était encore plus impressionnant, c’était que Gon semblait, lui, non seulement voir les arbres, mais il semblait avoir retrouvé leur cible. Comment avait-il fait ? Kurapika se le demandait. Quoiqu’il en soit, après seulement quelques minutes, Gon et Kurapika se retrouvèrent à côté de l’imposante créature.

« Lâche la immédiatement ! »

« Ahahah ! Viens la chercher ! »

Comment ! La créature venait juste de parler ? Comment étais-ce possible ? Le jeune Hyûga n’en revenait pas. Il n’avait jusqu’alors croisé aucune créature capable de parler. Était-ce une invocation ? Si c’était le cas, Gon devrait plutôt s’attaquer à l’invocateur et non à la créature. Que faire ? Comment agir ? Il n’en avait pas la moindre idée, c’est pourquoi il dit à Kurapika qui semblait mieux comprendre la situation.

« Tu as entendu, la bête parle ! »

« Si cette créature parle une langue humaine et que ce n’est pas une invocation, c’est que c’est une bête démoniaque. C’est un Kiriko, il a la capacité de se transformer et de prendre des formes humaines ! Prend garde à cela ! »

« S’il me comprend, on peut négocier. »

Kurapika s’arrêta net. Alors qu’il venait d’apprendre que la bête était démoniaque et qu’elle était belle et bien dangereuse, tout ce qui importait à Gon était de négocier ? C’était de la folie. Après quelques secondes de désemparement, le jeune homme aux cheveux blonds reprit sa route. Il réussit juste à distinguer, grâce à un rayon de lune qui réussit à percer l’épais feuillage des arbres, Gon frappa de sa canne à pêche le crâne de l’ennemi. Le coup fut suffisamment violent pour lui faire lâcher prise la jeune femme qui tomba vers le sol. Kurapika réussit à l’attraper pendant que Gon continua sa poursuite.

Les trois amis se trouvaient maintenant séparé. L’un s’occupait de soigner un homme et une vielle femme qui étaient blessés, l’autre s’occupait d’une jeune femme très étrange et le dernier poursuivait une bête baigné dans les ténèbres. Ce qu’ils ignoraient complètement, c’était que tout les trois étaient en danger, car ce qui se passait là était encore une nouvelle épreuve. Comme tout se passe pratiquement en même temps, je vais essayer de les relater dans un ordre pour être le plus clair possible, tout en gardant le suspens.

Kurapika avait sauvé la jeune femme d’une chute qui aurait pu lui être fatal. Lorsqu’ils furent sur le sol ferme, il la regarda. La jeune femme s’accrocha à son bras et lui implora de la reconduire vers son mari. Elle était vraiment belle, malgré tout ces tatouages qui recouvraient son corps. Le jeune homme se demanda pour commencer si ce n’était pas des sceaux. Mais, après avoir contemplé les poignets de la femme il comprit que ce n’était pas le cas. En faite, c’était un ornement indiquant que cette femme avait voué sa vie à un dieu. Une chose ne jouait donc pas et Kurapika voulut demander des explications mais malheureusement, il fut interrompu par Léorio qui arriva, complètement essoufflé.

« Sa vas, tu n’as rien ? et Gon ? »

« Il poursuit toujours la bête. Est-ce que tu peux dire à cette femme comment se porte son mari et sa belle mère ? »

« Oh, rien de bien méchant. Il n’a que quelques égratignures finalement. Il s’est endormi sous l’effet de l’antidouleurs, il va lui falloir un peu de repos, c’est tout. »

« Bon ben, si tu le dis. »

Kurapika semblait soucieux. Léorio marcha lentement vers lui. Lorsqu’il fut suffisament prêt, celui qui tenait toujours la femme dans ses bras sortit son arme et frappa le crâne de Léorio avec. Le coup fut si rapide et si inattendu que le médecin n’eut pas le temps de l’esquiver. Il se le prit en pleine face, devant le regard surpris de la femme au tatouage.

« Non, mais qu’est ce qui te prend, sa va pas la tête ? »

« Désolé, je ne m’y connais pas grand-chose en bête démoniaque. »

« Comment sais-tu que je ne suis pas Léorio ? Comment à tu deviner ?»

Ce qui semblait être Léorio changea brusquement de forme. Ses épaules s’écartèrent, sa tête s’allongea, il grandit, grandit pour finalement ressembler à la créature qu’ils avaient poursuivit plus tôt. Sa voix changea et elle devint plus aiguë.

« Je crois que si s’était lui, j’aurais fait la même chose. Léorio avait dit qu’il s’occuperait de la vieille femme et du mari de cette demoiselle. Donc s’ils les avaient tout simplement laisser là-bas, je l’aurais tout simplement frappé également. »

La créature fut très surprise de cette réponse et s’en alla aussitôt son effarement passé. La jeune femme que Kurapika tenait dans ses mains semblait soulagée, et pourtant, c’est ensuite vers elle que se tourna son sauveteur. Il voulait maintenant des explications. Comme il le lui expliqua très clairement, l’homme qui était chez elle ne pouvait être son mari, car les tatouages qui étaient dessiné sur son corps la vouaient à dieu, l’empêchant pour ainsi dire de se marier. Elle était donc sans aucun doute possible l’une de ses bêtes.

Pendant ce temps, Léorio avait finit de soigner le jeune homme et la vieille femme. Comme l’homme avait été touché par un poison, il s’empressa de lui faire une piqûre et lui demanda ou pouvait-il trouver des plantes médicinales. Celui-ci lui répondit qu’il y en avait en bas de la falaise. Comme un parfait idiot, l’apprenti médecin prit une corde ainsi qu’un lourd sac en osier qu’il accrocha sur son dos et partit en direction de la falaise. Il attacha la corde à un arbre et commença à descendre dans le haut ravin. Lorsqu’il fut en bas, il prit les plantes dont il avait besoin et remonta. Malheureusement pour lui, arriver en haut, ayant uniquement pu poser la main sur le rebord du gouffre, il vit l’une de ces bêtes démoniaques qui tenait la corde en main, prêt à la trancher. Léorio le regarda en jurant, il s’était fait avoir comme un nul. Il comprit seulement ce qu’il se passait lorsqu’un rayon de lune éclaira la créature. Sur son épaule il vit une marque, la marque d’une piqûre. C’était l’homme qu’il avait soigné. Quel idiot. Il s’énerva et révéla à l’homme qu’il avait tout découvert, qu’il avait tout comprit grâce à la piqûre. La créature regarda le petit point qui se trouvait sur son épaule, à côté de la petite plaie. Comment avait-il fait pour voir cela ? Elle n’eut pas le temps de se poser la question longtemps, car aussitôt qu’elle l’eut lâché des yeux, le médecin avait sortit son couteau, couper les liens qui tenait son sac et l’avait envoyé dans le coup de la créature. Pris au dépourvu, celle-ci tomba en arrière et n’eut pas le temps de se relever. Un couteau était pointé en sa direction, ainsi que le visage d’un homme à lunette. Léorio n’était pour finir pas si stupide que cela.

Revenant en au personnage principal, qui courait toujours après sa cible. Il traversa un torrent, la combattit quelques instants devant une cascade, puis après s’être fait conduit dans un énorme pré, il fit face à la créature, il savait que tout allait se jouer ici. La bête lui montra ses griffes menaçantes et, après lui avoir dit qu’il allait lui faire regretter de l’avoir frappé, elle lui fonça dessus à une vitesse ahurissante. Elle s’arrêta cependant net, les griffes justes devant le crâne de Gon, lorsqu’elle vit que celui-ci n’allait pas l’esquiver. Elle ne comprenait pas pourquoi il faisait cela, c’est pourquoi, Gon se permit de lui donner quelques explications.

« Tu n’avais pas à me rendre de monnaie, je ne t’ai rien fait. En plus, t’es qui ? »

Devant l’air surpris de son adversaire, il poursuivit.

« Ben oui, tu n’es pas le Kiriko que je poursuivais, donc toi je ne t’ai rien fait. Ton visage est différent de l’autre et de plus ta voix est plus aiguë. J’ai eu le temps de vous observer dans la forêt, quand on vous regarde bien, ça se voie que vous ne vous ressemblez pas. C’est sans doute à la cascade que vous avez changé de place. »

La créature éclata de rire et appela son ami qui était caché à quelques mètres. Elle n’en revenait pas, il avait réussit à les discerner l’un de l’autre, alors qu’ils étaient pareil. Gon dit ensuite que la créature qu’il poursuivait au début était un mal et que celle de la fin était une femelle. Lorsque les bêtes démoniaques arrêtèrent de rire et que Léorio, Kurapika et les deux autres créatures les eurent rejoints, une explication leur fut donnée. En fait, ils étaient les navigateurs et ils leurs avaient soumis une nouvelle épreuve. Ils l’avaient tous réussit avec brio, tout particulièrement Kurapika. En ayant passé cette épreuve, il atteignait le niveau suivant qui allait réunir de très puissant ninja.

Pendant toute la nuit, ils avancèrent dans les nuages, transporter par les créatures qui leur ouvrait les portes de l’épreuve suivante.

244 lignes

[Validation]

+45EXP

Bonne continuation !

Partie 8 : En route vers la prochaine épreuve

Le ciel est vraiment quelque chose de surprenant. Lorsqu’on le regarde depuis la terre, les étoiles nous paraissent à la fois terriblement loin et affreusement proche. En levant la main en l’air, on a l’impression de pouvoir les décrocher comme si elles n’étaient que de vulgaire petit biscuit tenu par des fils semblables à ceux que l’on reçoit parfois pour noël. Au milieu de cet amas de petit feu ardent, une planète ronde brille encore plus. Cette planète, ou plutôt ce satellite, est appelé la lune. Lorsque celle-ci est ronde comme le goulot d’une bouteille de Sake, elle brille d’une telle lueur qu’elle permet de voir parfaitement en pleine nuit, alors que lorsqu’on y regarde bien, elle n’est pas du tout dévorée par les flammes comme le sont les autres étoiles. Au contraire, elle est froide, terriblement froide qu’elle pourrait vous donner des frissons. A la fois glacée et d’une beauté époustouflante, peu de personne pense au miracle qui la fait miroiter ainsi. En effet, ce n’est pas sa propre lumière qui nous illumine, mais le reflet du soleil qui, la berçant chaque nuit avec amour, nous illumine et remplie le monde de poésie et de douceur. Malheureusement, si tout le monde pouvait le voir ainsi, le monde serait idéal. Cependant, la nuit, sur cette terre de ninja n’est nul autre que le moment propice pour attaquer et faire des massacres, faisant naître dans le cœur des hommes la crainte du rayon bleuté crée par le reflet de la pleine lune sur le tranchant d’un Katana bien aiguisé. Bien qu’elle soit si charmante et somptueuse, la lune est malheureusement ignorée et détestée par le cœur des hommes.

C’était en effet un jour de pleine lune que Gon voyageait, avec ses amis, accroché aux pattes d’une créature dite démoniaque, mais qui paraissait en réalité fort sympathique. Le jeune garçon regardait de tout côté, rendant une confiance aveugle aux animaux qui le transportaient et qui auraient pu le tuer juste en le lâchant sans qu’il n’y rien pu faire. En dessous de lui, il pouvait voir une multitude de lumière qui indiquait qu’ils étaient en train de survoler une gigantesque ville. Toutes ces lumières faisaient briller les yeux du jeune garçon qui ne pouvait que regarder le spectacle silencieusement. Personnes ne faisaient de bruit, même les ailes des créatures étaient vraiment silencieuse, égale au bruit d’un papillon, bref, ce voyage était absolument magique, que l’on regarde en dessus ou en dessous n’y changeait rien. Et pourtant, alors que Gon pensait ne pas pouvoir voir de plus beau spectacle, il fut témoin d’une chose terriblement rare et envoutante. Juste avant que le soleil ne se lève, en regardant au nord, il put voir comme une sorte de nuage de lumière qui miroitait dans toutes les directions. Ensuite, lorsque le soleil commença à se lever, un immense rayon vert apparu, emportant avec lui la lumière magique des nuages ondulants, subliment encore plus le tableau qui s’était dessiné sous ses yeux. Quelques minutes après que le spectacle fut terminé, Kurapika dit ces quelques mots :

« Ce que vous venez de voir est une Aurore Boréal suivit d’un lever de soleil vert. Ce sont des choses qui n’arrive que très rarement alors essayez de les garder encré dans votre mémoire pour le reste de vos jours, car je ne sais pas si vous verrez un jour quelque chose de plus beau que cela. »

Gon ne dit rien, il ne pouvait rien dire. Même s’il ne s’était jamais vraiment intéressé à l’art, il ne pouvait pas nier que pour de l’art, c’était de l’art. Se disant que la nature était vraiment bien faite, il ferma les yeux et, après quelques minutes, il s’endormi enfin, après avoir passé plus d’un jour entier debout.

Le temps passa sans que le jeune garçon ne se rende compte qu’il était arrivé à sa destination. Pour le réveiller avant l’atterrissage, la créature qui le soulevait lui serra un peu le bras pour le faire sortir des bras de Morphée. Gon se réveilla donc juste à temps, alors que ses pieds touchaient déjà le sol. Il courut, se fit lâcher par l’imposante créature et se retrouva tout seul devant un immense bâtiment. Kurapika et Léorio arrivèrent après quelques minutes et un homme les rejoignit. Il leur expliqua rapidement qu’il était la créature qui avait porté le jeune Hyûga jusqu’ici sous sa forme humaine. Ensuite, il leur expliqua qu’il se trouvait sur les lieux ou allait vraiment commencer l’examen, qui sera bien entendu d’une énorme difficulté. Il leur montra ensuite un immense bâtiment qui se trouvait non loin. Léorio ne put s’empêcher de dire que les Hunter avaient vraiment beaucoup de goût pour ce qui était de l’architecture, se référent à la sorte d’immense cathédrale dans laquelle ils allaient sans doute passer la suite de leurs épreuves. Mais, alors que tous semblaient impatient d’y pénétré, leur ami leurs dit :

« Vous ne regarder pas au bon endroit, c’est LÀ que allez passer la suite de vos épreuves ! »

Il montra un petit restaurant chinois qui semblait assez malpropre à côté de la cathédrale. Tous n’en revenaient pas, ils se demandaient si ce n’était pas une blague, mais la créature leur répondit que non, c’était bien là. Ensemble, ils entrèrent dans le restaurant. Dans ce lieu, il se passa quelque chose que Gon ne comprit pas. La créature demanda un steak au tenancier du restaurant. Celui-ci lui demanda comment devait-être sa cuisson. Saignant, comme toujours : lui répondit l’autre. Le Patron s’avança donc vers eux et leurs dirent qu’il pouvait passer. Ils le suivirent jusqu’à une porte qu’ils passèrent pour arrivé dans une salle sans issue. Là, la créature leur dit au revoir et fit demi-tours. Avant de quitter la pièce, Gon lui adressa son au-revoir et ses sincères remerciement. La créature semblait assez surprise. Ce n’était pas tout les jours que l’on remerciait une créature démoniaque. Ensuite, elle partit, en prenant soin de fermer la porte.

Tous se demandaient pourquoi ils se trouvaient là, et Léorio commençait vraiment à se demander si on ne se fichait pas de lui. Puis, subitement, la salle émit un gros bruit et la porte commença à monter vers le plafond. Kurapika expliqua :

« C’est un ascenseur, il va sans doute nous mener là ou se trouvent les autres candidats ! »

Gon avait vraiment hâte de faire la connaissance des autres personnes qui faisait cet examen. Sans doute étaient-ils tous passionnants et d’une puissance époustouflante. Il voulait vraiment faire leur connaissance, sachant pertinemment qu’il pourrait peut-être le rendre plus fort qu’il ne l’est actuellement. Il avait aussi hâte de voir que pourrait bien être la suite des épreuves.

82 lignes

Un bon Rp de ta part une nouvelle fois ^^.

+ 15 EXP

Dans les ténèbres profonds d’un souterrain depuis longtemps abandonné, des légers murmurent se faisaient entendre. Il n’y avait aucune source de lumière hormis quelques torches qui éclairait de grand et long tunnel qui s’enfonçait encore plus dans les profondeurs, mais cela était suffisant pour la centaine, que dis-je, ils étaient bien plus, sans doute un demi-millier à se trouver dans ces tunnels. Mais qu’attendaient-ils donc, nul ne le savait. Tous avaient réussit les épreuves qui permettait d’arriver ici, mais personne n’avait la moindre idée de ce qui les attendaient ensuite. Enfin, personne, il y en avait peut-être deux ou trois. Ceux qui avait échoué l’année précédentes, qui avaient survécus et qui s’étaient représenter. Mais ceux-ci pouvait se compter sur les deux mains. En effet, cet examen était dangereux, non pas du fait qu’il conduisait tout droit à la mort, mais du fait que personne n’avait dans l’idée d’abandonné et de recommencé l’année suivante lorsque ses limites ont été atteintes. Enfin, là aussi, ce n’est qu’une généralité, car une personne sortait carrément du lot. On racontait qu’il avait testé l’examen plus de 10 fois et qu’il n’avait jamais réussit à atteindre la seconde épreuve. Ce personnage était assez gros, avec un visage qui parait amicale, mais qui n’est qu’un masque. Si quelqu’un pourrait voir derrière ce visage, il ne verrait qu’un être fourbe et menteur. Il se montrait fort sympathique en essayer d’aider les gens, mais c’était en faite pour les piéger et les regarder sombrer dans le désespoir. Plusieurs noms lui avaient été assignés, dont l’éternel recalé, mais celui qui lui allait le mieux, c’était « Le broyeur de nouveau ».

Cet homme s’appelait Tompa, et c’était précisément lui qui accueilli Gon et ses compagnons à leurs sorties de l’ascenseur qui les avaient conduits dans ces souterrains. Toujours amicalement, il les salua et se présenta. Ensuite, il commença à leur expliquer la situation ainsi que ce qu’ils étaient tous en train de faire, c'est-à-dire attendre. Finalement, comme le vrai salaud qu’il était, il leur proposa à boire. Les trois arrivants mourraient de soif, ils prirent les trois bouteilles (qui ressemblaient beaucoup à nos bouteilles de RedBull) et les portèrent à leurs lèvres. Gon fut le premier à mettre cette mixture dans la bouche. Subitement, il regarda Tompa et les autres avec un visage étrange. Le vil personnage qu’était Tompa était réjoui, de nouvelles victimes étaient tombées dans l’un de ses pièges, sans lui opposer la moindre résistance.

**Il faut être idiot pour boire des boissons offertes par un concurrent à cette étape de l’examen. La compétition devient de plus en plus rude et il faut commencer à se méfier de tout et de tous. Ces jeunes gens sont vraiment naïfs. Leur naïveté les as perdu et je pourrais jubiler encore une fois en les voyons se morfondre et crier au désespoir… hi hi hi…**

Malheureusement pour lui, si les jeunes gens qui venaient d’arrivé étaient naïfs, ils étaient loin d’être idiot. En effet, le sourire de Tompa se crispa lorsque les regards conjoints de Kurapika et de Léorio se retournèrent vers Gon qui bavait tout simplement par terre, recrachant tout ce qui était entré dans sa bouche. Il expliqua ensuite à l’éternel recalé que sa boisson avait un drôle d’arrière gout. Tompa répliqua et lui dit qu’il devait faire ses idées, mais c’était bien évidement trop tard, toutes les cannettes avaient étés vidées par terre. Son visage avait de la peine à cacher sa fureur. De plus, il s’énerva un peu plus lorsqu’il vit que Gon semblait totalement l’ignorer en regardant tout autour de lui. Il désirait vraiment en apprendre plus sur les principaux personnages qui se trouvaient à côté de lui. Il était vraiment estomaqué de voir tout ses gens si prometteur et surtout il était stupéfait d’être encore si nombreux. Tous devaient avoir passé les épreuves précédentes pour en être arrivé là, l’examen avait donc été aussi facile jusqu’à maintenant pour eux que pour lui. C’était mauvais signe, car on racontait que peu de personne arrivait à obtenir ce titre dans ces régions. Il paraitrait même que l’année précédente, aucun n’avait été reçu.

« Dit, Tompa. Tu pourrais nous en dire plus sur les participants ? »

Le broyeur de nouveau ne fut pas tellement surpris de cette question, car il était vrai qu’on la lui posait fréquemment, en faite, toutes les années. Étant l’éternel recalé, il devait connaitre les principaux participants ainsi que ceux qui ont déjà essayé l’examen, mais qui ont, comme lui, échoué.

« Oh, tu as bien fait de poser cette question à moi, car je peux surement t’en dire bien plus que tout ceux qui se trouve dans cette pièce. Allons voir, pour commencer, voilà Bodoro, un chasseur très expérimenté qu’il vaut mieux éviter. Sa force est assez extraordinaire et il sait très bien se battre avec ses poings. Ensuite, oh, voilà le fameux trio Amori (et non abrutit, comme les appelleras plus tard Gon^^), ils savent bien travailler en équipe et son plutôt bon physiquement. »

Un homme qui parlait plus fort que les autres. Il était tout vêtu de noir et avait le crane rasé. Il était très puissant, mais avait une fâcheuse tendance à ne pas savoir la fermer.

« Est-ce que je t’ai déjà dit que je suis Ninja, un ? Sa t’impressionne, un ? Je sais que ce n’est pas courant, mais je fais partie des ninjas illusionnistes qui sont réputé comme étant les plus puissants. Je viens d’une région proche de Kumo, dans un petit village ou j’étais réputé comme étant le plus fort. Ah, oui, je t’ai dit que j’avais déjà tué à l’âge d’un an ? Impressionnant un ?... »

« Oh, lui c’est Hanzo, il est très puissant et est réellement ninja. C’est la première fois qu’il se présente, mais je sais déjà pas mal de chose sur lui. J’ai eu le malheur de passer un petit bout de route avec lui, et depuis, je sais où il a grandis, les plats qu’il préfère, son pays préféré (il était terriblement chiant lorsqu’il en parlait), le nom de son chiant qu’il a du tuer lorsqu’il eut 2 ans, la pauvre bestiole avait la rage,… »

Tompa s’interrompit, un cri venait de se faire entendre. Toutes les personnes présentent tournèrent leur regard vers l’origine du bruit. Un homme était couché à terre, le visage et le bras lacéré. Il pleurait à chaude larme. En face de lui, un homme très étrange le regardait. Visiblement, c’était avec l’une des cartes d’un jeu de carte qu’il avait ensanglanté le visage de l’homme qui continuait de pleurer. Un sourire effroyable était dessiné sur celui qui continuait de jouer aux cartes, comme s’il s’amusait bien. Après avoir lancé un énorme coup de pied qui envoya sa victime à près de 10 mètres, il se remit en tailleur et commença à construire des châteaux de cartes. Tout le monde était tendu autour de lui, et c’était encore pire lorsqu’il détruisait le château qu’il avait fait en riant comme un malade mentale.

« Oh, non, il est encore là cette année. Si je peux vous donner un conseil, ne vous approchez jamais de ce type, il est dangereux, très dangereux même. L’année dernière, il a tué un organisateur juste pour voir qui des deux étaient le plus fort. Et voilà qui se représente cette année. C’est vraiment le gros défaut de cet examen, même des malades comme lui qui ont commis de gros crimes peuvent retenter leurs chances. Et ne vous y trompez pas, s’il recommence cette année, ce n’est pas parce qu’il a échoué, mais parce que l’attaque d’un organisateur est interdite et entraine l’échec de celui qui ose faire un tel acte. »

La conversation était loin d’être terminée entre Gon, Kurapika, Léorio et Tompa, mais l’organisateur et juge de cette épreuve venait enfin d’arrivé. Il était grand, avec des cheveux gris et portait un magnifique costard. Il leur annonça que l’examen allait continuer et qu’il allait les conduire à l’épreuve suivante. Se retournant ensuite, il commença à marcher d’un pas lent. Sur ce, le groupe de Gon se séparèrent de Tompa qui partit dans sa direction, prétextant qu’il ne voulait pas les retarder, mais il avait en faite pour seul but de démoraliser les premiers qui n’arriverait pas à suivre cette épreuve. Car s’en était bien une. Mais avant qu’il n’ait atteint l’arrière de l’immense groupe des 500 participants, il fut interrompu par un gamin qui tenait trois boissons semblables à celle que Tompa avait offert à Gon et ses amis.

« Hey, salut Tompa, tu voudrais bien me donner encore un peu de ta boisson, je meurs de soif. »

**Comment !!! Une seule gorgée de cette boisson pourrait paralyser un éléphant pendant 9h. D’accord que l’autre gamin ait réussit à sentir le goût qui est pourtant quasi imperceptible, mais là, à en boire trois cannettes ! Qui sont ses gosses.**

« Ah oui, au faite, sache que les poisons n’ont aucun effet sur moi ! »

Le gamin le regardait en se moquant de lui. Ses yeux ne décelaient cependant aucun mensonge, il avait réellement bu les 3 boissons. Tompa décida donc de lui donner les 4 qui lui restaient, sans doute finira-t-il par en sentir les effets, se disait-il, mais ce n’était pas le cas.

L’immense groupe d’environ 500 personnes avançaient d’un pas qui accélérait de minute en minute. Cela faisait seulement un quart d’heure qu’ils avaient commencé et, déjà, tous courrait à un rythme assez soutenu. Par chance, pour le moment, le chemin était en légère pente ce qui semblait apporter une grande aide aux participants qui n’avaient pas une très bonne condition physique. Ce n’était bien entendu pas le cas de Gon et de Kurapika, qui n’avait aucun mal à suivre. En effet, tout deux étaient à la fois endurants, agiles et très légers, ce qui les avantageaient grandement. Par contre, pour Léorio, la situation n’était pas la même. Bien qu’il soit relativement bon en combat et en force, son endurance laissait à désiré, sans compter le fait qu’il était bien plus lourd que les deux autres. Les demis heures passé, bien qu’il ne montrait toujours pas de signe de fatigue, il s’énerva subitement lorsqu’un gosse d’une douzaine d’année lui passa à côté, debout sur une chose que Gon ne connaissait pas mais que les gens appelaient skateboard. Prétextant de la tricherie, Léorio le menaça et lui demanda de descendre de son moyen de locomotion. Gon répliqua en lui disant que personne n’avait dit qu’il fallait obligatoirement courir et la conversation s’envenima de plus belle. Finalement, après avoir demandé son nom à Gon, le garçon, qui tenait toujours 2 cannettes dans la main (et oui, il n’en avait bu qu’une seul), se décida et mit pied à terre. Il courut ensuite avec le trio, après avoir révélé son nom.

« Je m’appelle Killua. »

Rapidement, les deux seuls enfants de la compétition firent connaissances et remarquèrent qu’ils s’entendaient relativement bien. Tout deux rigolaient, bavardaient, si bien qu’ils ne virent pas le temps passer. C’était assez impressionnant de voir une amitié se tisser aussi vite, et surtout dans des conditions pareilles. Sans le faire exprès, Gon ignora pendant plus de trois heures ses autres coéquipiers. Ce n’est que la respiration saccadée de l’apprenti médecin qui le détourna de sa conversation avec Killua. Léorio allait mal, il transpirait de partout, avait enlevé depuis un certain temps sa chemise et on pouvait deviner que ses jambes avaient de la peine à le soutenir. Après avoir résisté pendant encore une demi heure, il s’arrêta malgré lui, épuisé.

« Je n’en peux plus, ce tunnel est sans fin, je n’y arriverais jamais ! »

Le jeune Hyûga ne savait pas ce qu’il devait faire. Un dilemme cornélien se dessinait devant lui, il devait choisir entre son ami et son père. Après mûre réflexion, il choisit de ne pas le laisser là, mais malheureusement, Léorio refusait de se faire porter. Lorsque le garçon eut perdu tout espoire, Kurapika expliqua la réelle difficulté de cette épreuve. Il dit que cette course visait non seulement à montrer le potentiel physique, mais en plus de montré la résistance psychologique. En effet, le fait d’erré dans le noir, sans repère, suivant des longs couloirs qui sembles droits mais qui pourraient très bien être de très longues courbes, des couloirs qui n’ont jamais un seul contour et qui, d’autant plus, semblent s’enfoncer encore plus en profondeur, mettait la résistance psychologique d’une personne à rude épreuve. Et cela, c’était sans compter que personne ne leur avait annoncé le nombre d’heure qu’ils auraient à courir dans ces tunnels. Peut-être devront-ils le faire pendant encore une dizaine de minutes, pendant des heures, des jours, des semaines, des mois, qui sait ?

Kurapika, avec ses explications avaient redonnée une folle énergie au plus vieux du groupe qui courait maintenant à vive allure. Si les examinateurs avaient pour but de le démotiver, ils se fourraient le doit dans l’œil, se disait-il. Cependant, il ne savait pas que Tompa les attendaient plus loin pour leurs tendres un piège.

Après encore deux heures de cours, Léorio mit une nouvelle fois genou à terre, au regret des autres membres du groupe. Cette fois-ci, Killua dit aux deux autres qu’ils devraient mieux continuer, car il n’était pas prêt de ce lever cette fois-ci. Le médecin était énervé, mais savait que c’était belle et bien le cas, il leurs dit de faire ce que leur disait le nouveau du groupe, mais Gon et Kurapika refusèrent. Ce fut à ce moment là qu’apparu Tompa, il dit qu’il s’en occuperait, car il avait sentit l’odeur d’une plante très rare qui avait de grande vertu revigorante. Avec son nez aussi sensible que celui d’un chien, Gon ressentait lui aussi depuis déjà quelques temps cette odeur, et c’est pourquoi il accepta de laisser Léorio aux mains de l’éternel recalé. Le groupe reprit la route, après avoir laissé derrière lui l’un de leur membre qu’ils croyaient en de bonne main. Tompa conduisit celui qui était sous sa responsabilité dans un tunnel ou l’odeur ce faisait plus présente.

Après 20 minutes de course supplémentaire, Gon se retourna et tendit l’oreille. Il lui semblait avoir entendu un cri. Killua et Kurapika s’arrêtèrent juste à temps pour voir celui-ci faire demi-tour et courir par où ils étaient venus. Sans la moindre hésitation, ils le suivirent. Jamais Gon n’avait courut autant vite, et pourtant, ses deux amis le rattrapèrent rapidement. Il leur expliqua la situation ainsi que l’endroit d’où il croyait avoir entendu le cri. Fonça vers ce lieu ou l’odeur se faisait de plus en plus présente, Kurapika tomba instantanément. Les deux autres s’arrêtèrent. Le jeune homme aux cheveux blonds avait la main devant son visage et semblait totalement terrifié. Une puissante illusion semblait se dérouler devant ses yeux. Il revoyait un spectacle horrible dont il avait assisté voilà plus de 3 ans : le massacre de tout son clan. Gon l’entendit crier « L’araignée », qui était le nom de ceux qui avaient tué tout ses frères et amis. Ensuite, Gon détourna les yeux et vit un peu plus loin Léorio avec un visage pâle à faire peur. Ses visions à lui portaient sur son incapacité à sauvé son ami, deux ans plus tôt. Le jeune Hyûga ne savait pas pourquoi le parfum ne lui faisait rien et ne savait pas non plus comment aider ses amis. C’est à ce moment qu’intervint Killua. A peine Gon eut-il le temps de réagir et de saisir Léorio pour l’éloigner de l’impact que le garçon au skateboard fit exploser une bombe qui détruisit la plante qui émettait cette dangereuse odeur.

Le temps passa, en tout, il se passa deux heures sans que le groupe de Gon ne rejoigne les autres participants. Ceux-ci avaient finit de monter les centaines et centaines d’escalier qui avait permis de remonter à la surface et avaient pu enfin voir la lumière qui indiquait la sortie de ce tunnel lorsqu’une explosion retentit juste devant eux, détruisant la paroi droite du tunnel. De là en sortit 4 personnes : Kurapika, Killua, Gon et Léorio. Dans sa main, Killua tenait encore quelques bombes qu’il n’avait pas utilisé, et lorsque l’examinateur passa devant eux, il lui dit :

« Je pense que sa ne vous gène pas si nous avons désherbé une bonne partie de vos souterrains ? »

L’examinateur était vraiment très impressionné, il trouvait vraiment que ces participants étaient prometteurs et leur répondit que sa ne le dérangeait pas le moins du monde. Lorsqu’ils furent tous sortis des tunnels et après avoir attendu pendant quelques dizaines de minutes, il dit que le temps était écoulé et que l’épreuve était terminée. Qu’il y avait 168 candidats qualifiés. Lorsque sa phrase fut finit, une lourde porte en pierre se referma derrière eux, enlevant tout espoirs à ceux qui voulait les rejoindre et qui étaient en retard.

Environ 200 lignes

Voilà, je mets un terme à cette épopée, même si elle n'en est qu'à ses débuts. En effet, lorsque je suis arrivé sur le forum voilà un an, je voulais faire entré le monde de HunterXHunter dans celui de Naruto, car ils sont énormément proche. Mais voilà, ce sentiment qui était au début de l'envie à laisser place à de l'obligation, ce qui n'est pas quelque chose de positif, c'est pourquoi j'y met un terme. Dorénavent, je vais plutôt m'appliquer à faire entrer mon personnage dans le monde de NSI, et le rendre bien plus présent. C'est tout ce que j'avais à dire ^^

[Validation]

Faute de frappe surement => le nom de son chiant qu’il a du tuer... etc

Tu voulait dire chien ^^ sinon Agréable a lire.

+38EXP

Bonne continuation !

Petite erreur de notation Kakuzu , elle vient de changer ^^ Gon tu garde tes Xp mais à ta prochaine remise tu sera noté comme tout le monde .

Tsu' !

Ok, pas de soucis, merci ^^