Présenation de Hyouri Magoa

Invité

~Présentation~

Nom : Son nom est Magoa
Prénom : Son prénom est Hyouri
Age : Il à entre 16 et 17 ans
Sexe : C'est un gars

Description Physique :

Hyouri est un jeune homme vif et sportif comme le suggère son corps mince et musclé. Sa chevelure immaculée tombe en cascade sur sa nuque, comme un torrent de nuages, avec la légèreté d'une plume. Cette douce crinière illumine les ténèbres de la nuit, réfléchit la lumière du jour et s'anime paresseusement au gré du vent pour s'enlacer, s'entrelacer... Immuablement, un cycle divin à la hauteur de ce belle Apollon. Encore plus captivante que le reste; ses yeux... d'un vert soutenu aussi brillant que l'émeraude et aussi pure que le diamant. Ses deux miroirs lui offrent une élégance hors du commun. Pénétrant, obnubilant et quelques fois nébuleux; ses yeux rassurent et inquiètent; instaurent, un bref instant, une complicité puis s'effacent en un regard dure et glacial. Lesquels sont immunisés contre le mensonge. Son nez a la particularité de lui conférer un air hautain et méprisant. Sa peau est d'une couleur nacrée comparable à la porcelaine douce et fragile mais est-ce le cas ? Et que dire de son sourire ? Tantôt angélique tantôt démoniaque. Un vrai paradoxe. Son style vestimentaire est assez simple: il se pare souvent d'une simple tunique blanche sans manche, quelques bandelettes recouvrent son oeil gauche. Plus tard, il s'accoutumera d'un bandeau flanqué du symbole de Konoha sur son bras droit, de deux gants écarlates, d'une pochette et d'un étui à shuriken ainsi que de petites bottines magenta aux motifs étoilés.

Description Morale :

L’éloquence est une des plus grandes qualités de Hyouri qui peut, par le maniement virtuose des paroles, soustraire un grand nombre d’informations aux autres shinobis, plus particulièrement la gente féminine. Il est de nature calme mais peut changer le ton de sa voix pour briser la monotonie d’un discours ennuyant ou se faire respecter malgré son jeune âge. Une autre de ses qualités est de traduire les faits et gestes de son adversaire pour en déduire son mode de pensée. Il fait usage du mensonge qu’en de rare occasion ou sur ordre d’un ninja de rang supérieur qui a mérité son estime. Cela va sans dire que ce cas de figure est extrêmement rare puisque Hyouri préfère de loin la solitude à l’esprit de groupe. On peut le considérer comme hypocrite comme tout flatteur qui se respecte. Naïf ? Non, Hyouri distille aisément le poison qui compose les paroles de l’être humain. Vous voulez savoir ce qu’il pense ? N’y songez pas une seule seconde. Ceci vous plongerez dans les abysses de la perplexité. Vous l’avez bien compris Hyouri est le marionnettiste et vous les pantins. The Puppet’s Show naquît ainsi, d’une sobriété exemplaire d’ingéniosité et de beaux mensonges dont il vous gratifie.

Histoire :

Le clan Magoa, né de l’union d’un démon des Enfers et d’une jeune humaine prise par la force.
Bien trop grande beauté virginale dont émanait bien trop de pureté, pour laisser insensible l’appétit boulimique de l’incube et son désir sadique de faire le mal jusque dans la chair de l’enfant. Cette union contre nature engendra, neuf mois après que le fluide gluant du démon ait souillé la vierge, la naissance d’un enfant mi-homme, mi-démon, aux pupilles plus écarlates que les flammes d’un brasier, son regard rouge déchirant les ténèbres de la nuit qui le virent naître. Le plus vieil ancêtre du plus corrompu des clans démoniaques été né.
Un sang satanique, mais tout de même de source divine, coulant à travers leurs veines, les enfants du clan naquirent tous avec un pouvoir démentiel dépassant de loin l’entendement humain. Cette force venant s’ajouter à la finesse de leurs traits et à l’éclat envoûtant de leurs pupilles aussi lumineuses que le plus poli des rubis, le magnétisme des Magoa séduit le commun des mortels, qui ne tarda pas à s’incliner devant cette puissante famille dont la richesse ne cessait de s’accumuler, et la réussite sociale de se grandire. Trompés par cette illusion de gloire masquant la réalité perverse, la descendance démoniaque finit par oublier de voir, ou du moins faire semblant, leur différence. Leur espérance de vie anormalement longue pour des êtres vivants passa ainsi pour le signe d’une santé hors norme du à la vie saine qu’ils menaient, leurs dons occultes propre à la magie noire pour une aptitude particulière à la clairvoyance. Doux sentiment de bien être imaginaire. Les palais se dressèrent, les coffres se remplirent, les jardins fleurirent… Charmant parfum de fleur se répandant avec le vent, mais dont les effluves exotiques exaltantes ne parvenaient complètement à masquer l’odeur fétide du sang séché. Un parfum agréable aux relents étrangement putrides, comme une senteur fugitive de cadavre dans l’air. L’épais et lourd rideau des apparences ne parvenant pas entièrement à cacher les coulisses du théâtre où la véritable représentation se tenait : les corps mutilés, les têtes arrachées et membres écartelés s’entassant. Tableau figé et sanguinaire de la Mort, douce mère bercent de ses bras blancs de noyé ses chers et tendres enfants : des démons. Plus, toujours plus de sang. Cette soif était inaltérable, et attisait chaque jour un peu plus la cruauté des Magoa dont l’absorption de leur breuvage favori leur donnait encore plus l’envie de s’en gorger. Les meurtres horribles qui se produisaient dans l’ombre de la nuit, ne suffisaient plus. La folie finit par s’emparer de la raison de ce clan, voué à la perte par la faute de sa propre dégénérescence. Et alors, le vent tourna pour les Magoa s’appelant eux-même « les Enfants de Dieu ». Jamais assouvis par les humains, un massacre sans nom finit par voir le jour au sein même de la grande famille, ses membres se livrant des combats à mort entre eux. Les rues autrefois blanches et propres, ne tardèrent pas à se remplir de cadavres lacérés méconnaissables, les gouttières ruisselant d’un sang aussi rouge que ne l’était les pupilles dorénavant crevées de leur porteur. Entraînés pas cette folie meurtrière rongeant sournoisement leur cœur depuis le tout début de leur existence, les Magoa entretinrent jusqu’au bout leur propre génocide, s’abandonnant à leur soif sanguinaire de combat et de mort, signant ainsi la leur.

Hyouri n’était qu’un enfant lorsque ces événements déclenchèrent le chaos dans la cité des Magoa. A six ans, il était déjà orphelin de père et de mère, mais ne s’était jamais incommoder de sa condition, ayant à ses côtés la seule présence qui lui suffisait pour vivre et trouver une raison à son existence : Shine. Petit garçon de trois ans son aîné et dans la même situation familiale que lui, il était devenu son grand frère de substitution, le protégeant et assurant leur survie à tout deux. Lorsque les massacres commencèrent, ils se réfugièrent au fond des caves, des greniers ou de n’importe quelle planque sûre qu’ils pouvaient trouver. Mais la violence de cette folie collective prit tant d’ampleur que très rapidement, plus aucun endroit, aussi dissimulé soit-il, ne fut plus à l’abri de la barbarie sanguinaire du clan. Ils avaient beau fuir et fuir encore, ils finissaient toujours par retomber sur une rue sinistré où de nouvelles giclées de sang frais éclaboussaient leur visage apeuré. Le désespoir s’empara alors des deux enfants qui, pris de panique et apeurés par cette image permanente de la mort, prirent la poudre d’escampette pour aller se réfugier dans le monde extérieur sauvage. Celui-ci, malgré la dureté de son quotidien, paraissait être le paradis terrestre pour les jeunes garçons qui élurent résidence dans une cabane de fortune qu’il battirent dans les arbres bordant la rive ouest d’un lac aux eaux claires. Loin de la fureur désaxée de leur clan, ils vivaient au jour le jour, au rythme des heures s’écoulant tranquillement les unes après les autres. Ils se contentaient de peu pour survivre, se nourrissant de plantes et d’herbes comestibles et, lorsqu’il savaient de la chance, d’un poisson ou d’un petit animal qu’ils avaient réussi à attraper. Mais malgré cette existence bien heureuse et naïve qu’ils menaient, un sentiment étranger continuait de vivre en eux, comme une pulsation battant sourdement dans leur sang et leur cœur, échos des combats sanguinaires dont ils avaient été les témoins.

« Dis Shine… Si un jour je me mets à suivre la voie du « Mal », est-ce que tu pourra me transpercer avec ta lance au nom de la « Justice » ? »

Les deux enfants étaient assis au bord du lac et s’amusaient à envoyer ricocher de petites pierres plates contre la surface de l’eau ondulée. Surpris par la question de son petit frère, le garçon nommé Shine fit mine de réfléchir un instant, posant un doigt sur son menton, avant d’ébouriffer sans prévenir les cheveux aux reflets rouges de son compagnon.

« Ne dis pas n’importe quoi Hyou' ! Toi et moi, on vivra ensemble et dans la paix pour toujours ! »

Rassuré par les paroles de son aîné, Hyouri se mit à rire à gorge déployée, dévoilant ses dents petites dents blanches et illuminant son visage. Oui, pourquoi s’en faire ? Eux n’étaient pas comme les autres de leur clan, eux vivraient heureux !

~ Quelques jours plutard ~

« Ils arrivent !! Tu les entends, non ? Ils sont juste là ! »
« Chhhhut Hyou' ! Tu vas nous faire repérer… les voilà ! »

Dissimulés dans un fourré, les deux enfants se tenaient serrés l’un contre l’autre, Hyouri tremblant comme une feuille entre les bras de Shine qui l’enlaçaient. Terrifiés, ils observaient les ombres qui se mouvaient lentement dans la nuit, retenant leur respiration du mieux qu’ils pouvaient.

« On…on dirait des Magoa ! Oui, je vois le blason de notre clan ! »
« Il faut s’en aller, vite, vite, s’il te plait Shine allons-nous-en ! »

« Et vous voulez aller où comme ça ? »

Une vois grave et mélodieuse, faussement douce, s’était élevée dans le dos des enfants qui sursautèrent et ne purent s’empêcher de laisser échapper une exclamation de surprise.

« Les gars ! J’ai trouvé des cafards dans un buisson !! »

Deux mains saisirent alors les deux enfants par les épaules et les envoya rouler par terre violemment. Tellement terrorisé qu’il ne pouvait pas amorcer le moindre mouvement pour se défendre ou fuir, le petit Hyouri se recroquevilla sur lui-même comme un bébé dans le ventre de sa mère, attendant ce qu’il savait être le coup fatal. Mais alors qu’il serrait les dents et se bouchait les oreilles pour ne pas entendre le sifflement de la lame fendant l’air, un cri de douleur lui fit brusquement rouvrir les yeux. Shine avait attrapé la main de l’agresseur de son petit frère et la mordait à pleines dents avec une expression farouche dans le regard. Poussant un juron, le Magoa adulte l’envoya sans peine rouler à cinq mètres de lui dans un simple mouvement de bras. Crachant par terre comme pour marquer sa colère, il s’avança vers lui et leva son sabre au-dessus de sa tête. Ne tenant plus, Hyouri se mis à hurler et se redressa soudainement pour aller se placer devant son ami, les bras écartés.

« NON !! Arrête ! »
« Hyouri va-t’en ! Fuis ! »
« Pas sans toi ! »
« C’est… déjà trop tard pour moi… »

Se retournant, il remarqua alors avec une horreur sans nom qui lui donna la haut le cœur, que les deux jambes de Shine avaient été arrachées du reste de son corps.

« Non,…non,… Shine… »
« Vis pour moi. S’il te plait, vis… »

Des larmes commençant à perler au bout de ses cils malgré le sourire bienveillant qu’il affichait, Shine sortit alors de sa poche une petite boule noire, et la lança par terre. Un écran de fumée opaque masqua alors totalement la vue des protagonistes. Mais une main vint fermement agripper le pantalon de Hyouri qui se sentit poussé violemment vers le côté, la voix de son frère déchirant l’air en un cris à la fois emplit de courage, de colère, et d’autorité.

« Fuis ! FUIS ET VIS HYOURI !!! »

Sans réfléchir, il en était incapable, Hyouri s’enfuit alors en courant sans se retourner, s’abandonnant à la peur et au dégoût de la scène qu’il venait de vivre. Il ne savait pas où il allait, se cognait contre les arbres, mais ne pouvait s’arrêter de courir et courir encore, jusqu’à ce qu’il est l’impression que son sang se transforment en acide citrique. Ses yeux le piquaient, de grosses larmes coulant sur ses joues, des larmes écarlates… des larmes de sang.

Invité

Up ^^

Bienvenue sur nsi et désolé du retard ^^"

Ta présentation est tout ce qu'il y a des plus plaisantes à lire, un vocabulaire riche et varié, une fluidité parfaite et une façon d'écrire excellente. Je te met un +8 d'xp pour cette présentation. Tu peux aller t'inscrire à Konoha Wink

Amuses toi bien parmi nous =)

» ~ F.T du Magoa dit Zéro ~
» ~ Clan Magoa ~
» [Validations] Zéro Magoa
» .::Zero Magoa::. [Chuunin]
» Inscription de Hyouri Magoa