It's a Old Man.

La route était l’une des plus dangereuse, le chemin était le plus difficile, le voyage était un vrai suicide. Bousculé par la souffrance et le désespoir, caresser par la Haine et les Ténèbres. Il ne suffisait que d’un mot pour que l’homme, le miracle, le ressusciter Yôken ne se donne la mort. Il était bien loin de cela. Exilé, presque obliger de se cacher, son véritable combat venait de débuter au pied de la montagne du monde. Inconnue de tous, croyant que c’était un simple sommet de pacotille venant barrer la route à l’humanité, personne ne se doutait que la gravir faisait partit des choses les plus rudes mais aussi les plus anciennes a accomplir.

Il y a de cela plusieurs siècles, un grand nombre d’ordure de la pire espèce, juger coupable des pires crimes de guerre, firent le choix de monter à main nue la montagne qui se dressait face à eux. Menacé par la mort qui leur disait bonjour de par les lames de leur ennemie, ils montèrent, pierre par pierre, la façade rocailleuse de ce mur naturelle. Si il tombait de haut, il mourrait, si il survivait…on les achevait. Seulement, personne ne revu les corps de ces criminels. L’ont dit qu’ils se son fait transpercer par les cieux, mais la véritable légende est tout autre. Un mythe perdure depuis longtemps. La plus haute montagne du monde, si elle est gravit que par la force des hommes, donnent accès à un territoire secret. Un temple, où le pardon n’existe pas. La punition est inconnue et le plaisir est banni. Un temple sans sentiment, ni souvenirs, ni haine. C’est en quelque sorte, la demeure de la rédemption. Depuis des siècles, l’on oublia ce récit, et aucun fou ne s’aventura à grimper la montagne a main nue…jusqu’à ce jour.

Les nuages avaient déjà transpercer de par en par l’immense édifice du monde. Au délà des regards, là au seul les cieux peut voir, un être humain planter ses doigts dans la roche et gravissait sans état d’âme ce qu’il y avait à gravir. Yôken…son nom n’existait plus derrière les nuages. Seul son sang et sa sueur perdurait là où il se trouvait. Le chemin semblait s’éterniser, aucune pause n’est possible. En fait, le seul moyen de se reposer, est de lâcher et d’accepter une chute violente et meurtrière. Cette idée plutôt lugubre donner une volonté d’acier à cet aventurier. Ses doigts pleins de terre et de sang ne pouvait céder. On croyait, à le voir, que la douleur physique qui transperçait son corps ne lui faisait rien…comme si il avait déjà vécu une plus lourde souffrance.

Il ne portait plus qu’un pantalon minable. La poussière avait avalé ses autres habits. Plus d’écharpe, plus de t-shirt, et bientôt plus de poil ni de cheveu. Absolument tout semblait disparaître au fil du temps au fil des mètres gravit par l’étranger des nuages. Il ne le croyait pas, mais il avait perdu toute capacité. Il ne sentait plus, ne respirait plus, ne voyait plus, il était incapable de parler. L’oublie, tel était le nom de cette mer de nuage. Cette dernière semblait douce, tendre et plein de vie. Se jeter dedans devait être si bon, si reposant. Yôken ne céda pas, car il affrontait en ce moment même les pires sentiments. Lutter et gagner…cela allait détruire ses pensés.

Il avait perdu. Perdu sa pensé. Il n’était qu’une enveloppe charnelle guidée par une volonté impénétrable. Plus d’énergie, plus de force. Juste un corps qui montait sans réfléchir. Qu’est ce ? La fin ? Oui.

- Bienvenue Yôken.

Yôken regarda l’être en face de lui. Un Temple se dressait derrière la silhouette du moine. Dans les nuages, caché par le ciel lui-même. Il existait bel et bien.

-Tu ne t’en souviens pas, mais tu viens d’affronter une épreuve difficile. Une épreuve que peu d’homme on l’occasion de réussir. Tu ne peux ni parler ni te questionner. Tu ne peux que m’écouter. Ne t’inquiète pas, je vais t’Apprendre.

Les jambes bougèrent toute seul. Il ne voulait pas qu’il parte, il le voyait. Le suivant dans le temple, il voulait connaître, savoir…mais savoir quoi ?

- Le temps ne te fait rien, la douleur, tu ne veux jamais savoir ce que c’est. La paix et la guerre ne font qu’un. L’humanité, ce que tu es, est la seul chose qui a un sens. Tes souvenirs sont restés gravés sur les roches de la montagne. Tu ne te souviens que des choses qui tu n’as pas voulu oublier. De quoi tu souviens tu ?

« Je recherche mon but. Le chaos règne en bas et je ne peux l’arrêter. Je ne veux pas essayer. Ce que je désire…rien. Je cherche à accomplir mon but."

- Le reste, tu l’as abandonné de toi-même. Fouille dans ton esprit, regarde ton aura droit dans les yeux et dit ce que tu vois…

« Un pays, un peuple, un homme. Le sang, la tristesse et la douleur. »

- Qui saigne ?

« Le pays »

-Qui est triste ?

« Le Peuple »

- Qui a mal ?

« L’Homme. »

- Ressens tu quelques chose?

« Non. »

- C’est normal…Mon nom est Saburo. Je suis l’habitant du temple des cieux. Venir ici est le désir d’oublier, tu ne sais plus aimer ni même souffrir. Tu as choisi de laisser derrière toi les sentiments humains. Tu n’en as gardé qu’un, et c’est celui que tu recherches. Ton passé est détruit à jamais avec tes souvenirs. Je t’ai appris en très peu de temps à parler, à penser et à comprendre les sentiments sans les ressentir.

« Alors pourquoi est ce que je me souviens d’un être au nom de Yekais, ainsi que ce peuple et ce pays…Oozora ? »

- Car ton ancienne âme a offert à ton nouvel esprit la carte du chemin à prendre vers ton but quel qu’il soit, que tu as lui-même oublier.

« Pourquoi ais-je voulu oublier ? »

- Car ce que tu avais en tête t’empêcher de devenir sage et fort. Sais tu ce qu’est la véritable force ?

« Etre fort…c’est connaître la faiblesse. La faiblesse, c’est être lâche. Etre lâche, c’est tenir à quelques choses. Tenir à quelques chose…c’est être fort. Mais j’ai oublié la signification de tout cela.

- Dans ta tête tu le savais et tu l’as retenu ça aussi. Mais avant tu n’arrivais pas à toucher la force. Maintenant, la perte de l’aliénation des sentiments et de la souffrance te permettra de reconnaître la sincérité de ton cœur. Maintenant, suis moi.

Ils étaient assis depuis 5 heures sur la surface de l’eau d’un bassin. Il n’utilisait guère de chakra, pourtant leur corps arrivait à se déplacer sur les surfaces les plus liquides qu’il soit. Tel était fait l’enseignement du Daitoryu. Le moine au crâne rasé marchait vers le vide. Il s’arrêta au bord de la falaise. Ses orteils sifflaient dans le vent de l’altitude. Le pied du grand sage se posa sur l’aire. Il…marchait dans l’aire. Non, il arrivait à tenir debout sur un nuage. [/i]

- Fais cela, et je t’apprendrai le plus dangereux art de combat qu’il soit.

Il était impossible pour lui d’essayer. L’échec le faisait tomber de la haute montagne. Mais cette prouesse était bel et bien possible. Saburo tenait là, devant Yôken, sur un nuage. C’était le même principe que marcher sur l’eau, sauf que là…c’était sur un nuage. Tout cela semblait irréel. Pourtant, l’ex ninja s’approchait de plus en plus du rebord de la falaise. Lentement, en retenant son souffle, il se mit près du vide et contempla la mort qui l’attendait si il échouait. Le regard plonger vers le sol qui ne voyait pas…il ne ressentait pas la peur ni même l’hésitation. Il posa un pied dans le vide, puis le deuxième. C’est fait. Les deux hommes marchaient cote à cote dans les aires, ou plutôt sur les nuages qui avaient étrangement formé un chemin. Plus qu’étrange, les deux miraculés semblaient à l’aise et une discussion commença, commenter par le discours du vent frais et curieux. Le grabd Maitre suggéra à Yôken que son apprentissage du plus noble art martial devait se faire non pas sur la terre mais sur les nuages. La raison était divine. Il fallait qu’il face le lien entre lui et les choses les plus improbables et le plus discrètes qui parsème ce monde.

L’entraînement commença par un combat d’une courte durée. Saburo, le vieux sage, suggéra à son élève d’essayer de la frapper. Il s’exécuta et tomba le nez le premier dans le nuage. En une fraction de seconde, le vieil homme contrôla le mouvement de notre protagoniste et le mit à terre. Aucun chakra utiliser, aucune forme d’énergie si ce n’est celle que corps et de l’esprit. Il avait la connaissance de son art, et il allait le transmettre.
Personne ici ne pouvait se faire une idée sur le temps qu’il s’était écoulé ici. En tout cas, bien assez pour que Yôken se face rétamer une bonne centaine de fois avant d’enregistrer visuellement les déplacements de son senseï. Se basant sur ses jambes, il arrivait à comprendre comment il puisait contrer les attaques au corps à corps qu’il faisait. La seul chose qu’il ne cernait pas, c’est cette énergie qu’il ressentait mais qui n’était pas du tout du chakra.

« Expliquer moi maître Saburo. Comment faites vous pour…contrer la direction de mes attaques. »

- Je ressens les choses, je les entends. Ton âme parle Yôken. Quand tu décides de me donner un coup de pied, je l’entend car tu n’es pas discret. Rien dans ta esprit n’essais de dissimuler tes intentions. Tu frappe en espérant que ça marche…je te combat en ayant la certitude de ne pas mourir. Tu as cette lueur brillante en toi qui continu à te dire de te méfier de chaque action, de chaque parcelle de ton environnement. C’est humains, et donc mauvais. Souffle cette flamme. Regarde !

Saburo frappa le nuage sous leurs pieds. La main se dessina dans l’espace nuageux avec un détail stupéfiant.

- C’est le souffle de mon énergie. Seul ce qui maîtrise le Daitoryu peuvent la percevoir et l’utiliser. Pour cela, tu ne dois plus t’encombrer. Laisse derrière toi méfiance et confiance. Entend les choses autour de toi, elles parlent.

Yôken ferma lentement les yeux. Il laissa ses oreilles s’épanouir. Son esprit ne se concentrait pas et laisser le vent se concentrer sur lui. Il l’entendait. Ce mystérieux souffle qui lui disait avec précision où et comment son ennemie allait le frapper. Saburo attaqua sur le flanc droit d’un coup de poing. L’ancien ninja se baissa et esquiva le coup, pour ensuite agrippait le coude et le poignet de son maître. Il l’envoya valser quelques mètres plus loin.

« Je les entend. Les voix de la nature. »

- Dans le monde d’en bas, certaines personne on le don de comprendre le ressentiment des autres. C’est l’empathie. Toi, tu as le don de tout entendre. Leur chagrin, leur désespoir, leur colère et leur secret.

« Ce qu’ils ont au plus profond de leur âme ne m’intéresse pas. »

- C’est pour cela que tua s réussi à me projeter. Tu arrives à entendre ce que tu veux, tu n’es pas abasourdi par les voix des êtres qui t’entourent. Mon enseignement est donc terminé.

« Très bien….que dois-je faire ? »

- Plonge dans le chaos.

Yôken baissa sa tête par respect et laissa ses pieds s‘enfonçait dans le nuage. Il se laissa tomber.

Le vieux croulant buvait son verre de sake tranquillement dans un bar plutôt salace. Les ivrognes animaient la salle à moitié vide, essayant tant bien que mal de toucher les fesses de la serveuse. En fait, Yôken faisait partie de ces vieillards pervers qui, sous l’action de l’alcool, laissaient leur désir prendre le dessus. Il riait à grande bouffer d’air frais quand soudainement, sa main rider et veineuses se posa sur l’une des fesses de la serveuse.

« Un pelotage pour l’homme, un grand cul pour l’humanité. »

Il fit rire tout les autres, tout juste avant de se prendre une agaçante claque qui le força à quitter l’établissement. Bah oui, la honte un peu de se faire frapper par un nana. En tout cas ce fut une raison crédible pour partir. L’ermite, vêtu d’une casquette rouge et d’un manteau de pêcheur, vagabondait dans les rues en titubant tel un alcoolique qui a une nouvelle fois trop bue. Il passa près d’une fenêtre qui reflétait son image. Il avait encore du mal à y croire. Son séjour aux cieux l’avait bien bousculé. Les rides étaient là, au réveil au pied de la montagne, une paire de lunette sortit de nulle part et une casquette piquer à un gosse qu’il jugea méchant. Yôken était un ermite, vieux comme le monde, qui brandissait sa bouteille de rhum dans toutes les rues qui l’accueillait. Loin des regards du monde, disparu un temps des mémoires de chacun, le vieil homme ici présent avait oublié tout ce qu’il avait appris durant sa carrière ninja, au point d’en oublier la définition exacte de son ancien métier. Sa carrure c’est nettement courbé, il a pris un énorme couop de vieux. C’était le sacrifice pour avoir fuit toute émotion ressentit auparavant. Il avait plus de 300 ans, et là il les faisait bel et bien. Une pilosité blanche entouré sa bouche tandis que toute forme de chevelure avait été anéantie. Seul sa casquette demeurait sur son crâne, comme pour faire « jeunes ». C’était un drôle de mec, presque semblable à un clochard avec pourtant un passé…Non il n’a plus de passé.

« Il est ou ce sale cabot ! »

Son pas était toujours aussi lent. Sa démarche faible et synonyme d’ivresse attira le regard des malfaiteurs qui voyait en cette vieille personne un bon moyen de gagner de l’argent en volant son portefeuille. Ils s’attaquèrent à lui…l’un partit en criant tandis que l’autre pleurait toute ses larmes sur le poignet du vieux qui élevait du sol le jeune criminel.

« T’aurais pas vu un chien moche et qui pu ? »

- Non, ne me cassez pas un os T_T

« Un os ?! Ho mais c’est bien sûr !!! »

Il jeta le gosse de seize ans dans les poubelles et continua sa marche, déjà plus rapide, vers d’autre quartier où il trouverait peut être ce qu’il cherchait…
Il le trouva enfin. Suzu, son fier homonculus, qu’il avait autrefois créer. Il avait oublier que c’était un être artificielle, mais son existence ne quitta pas son esprit. Il caressa le poil puant de l’animal qui semblait content de revoir son maître.

« Qu’est-ce que tu foutais à fouiller dans les poubelles ? »

« Comment ça t’a rien d’autre à bouffer ? Bon…J’ai besoin de tes pseudo talent. Amène moi à un certains…Yekais. J’ai besoin de le voir impérativement. Ho puis sur le chemin aboie moi les différent évènements du monde. »

Il comprenait les paroles insensées du cabot. C’était un spectacle amusant. Le chien, qui portait le sang d’un humain, avait la compréhension d’un homme mais pas la parole. Il raconta sans détails les différents évènements qui chamboulèrent le monde. Sa compréhension du langage animal lui venait de l’enseignement de Saburo, le senseï du temple des cieux. Ce dernier lui avait appris à entendre chaque parole et à les comprendre. Impossible de lui mentir, impossible de le tromper. En plus de cela, il avait acquis une connaissance en art martiaux incroyable. Il maîtrisait en effet toute les technique de Daitoryu que son maître lui avait transcrit. Un papy à l’envie étonnante de botter le cul à tout ce qui ont fait de cette époque un chaos.

« Pouhahaha. Une guerre. Akatsuki ? C’est quoi ça ? Une organisation criminelle ? Quoi, ils font du trafic de drogue ? Oui ?! Bouhahaha. Bon, si je me souviens bien je suis ninja de Oozora. Quelle merde. J’ai pas envie d’y retourner…Que pourrais-je faire ? »

Un vieux fou qui parle à son cleps…l’alcool lui est donc monter à la tête ? Où cette enseignement du Daitoryu lui permet vraiment d’entendre les voix les plus impénétrables ? Rooh…j’en ais marre d’être narrateur de ce gars là. Je démissionne ! A plus !

6Xp + 7Xp + 8Xp + 8Xp = 29 Xp

J'aime bien ta façon d'écrire, ca rend le texte plaisant a lire ^^